CHAPITRE VI
CARACTÈRES GÉNÉRAUX DES CÉRAMIQUES PRIMITIVES
RAPPORTS AVEC L'HISTOIRE
Considérons maintenant ce que nous apprennent sur les civilisations
auxquelles elles appartiennent les céramiques primitives. 11 est néces-
saire tout d'abord de résumer et de rapprocher les observations de dé-
tail que nous avons faites précédemment, alors que nous cherchions
seulement à constater des faits sans en tirer aucune conclusion.
I
Il est évident que ces vases supposent une longue civilisation. La
suite des céramiques, qui ont toutes des rapports entre elles et qui
perfectionnent un certain nombre de principes communs, suffirait à le
démontrer. Il est facile de voir que les ornements végétaux, s'ils man-
quent de goût, témoignent d'une grande habileté de main : telle fleur
est traitée avec une sûreté qui indique l'habitude de répéter un même
type. Ce n'est point l'incertitude d'un art naissant que j'y remarque,
mais la routine et la convention, résultat d'une longue pratique. Les
caractères de ce genre sont même si sensibles, que les objets où nous
les voyons nous paraissent tout d'abord appartenir plutôt à une époque
de décadence qu'à une période primitive. On a vu aussi combien l'or-
nement géométrique avait été compliqué; la variété des compositions
qu'il sert à former, la symétrie des parties semblables, et, à Mycènes
surtout, la régularité des lignes et des contours, sont des faits qui mé-
ritent d'être notés.
CARACTÈRES GÉNÉRAUX DES CÉRAMIQUES PRIMITIVES
RAPPORTS AVEC L'HISTOIRE
Considérons maintenant ce que nous apprennent sur les civilisations
auxquelles elles appartiennent les céramiques primitives. 11 est néces-
saire tout d'abord de résumer et de rapprocher les observations de dé-
tail que nous avons faites précédemment, alors que nous cherchions
seulement à constater des faits sans en tirer aucune conclusion.
I
Il est évident que ces vases supposent une longue civilisation. La
suite des céramiques, qui ont toutes des rapports entre elles et qui
perfectionnent un certain nombre de principes communs, suffirait à le
démontrer. Il est facile de voir que les ornements végétaux, s'ils man-
quent de goût, témoignent d'une grande habileté de main : telle fleur
est traitée avec une sûreté qui indique l'habitude de répéter un même
type. Ce n'est point l'incertitude d'un art naissant que j'y remarque,
mais la routine et la convention, résultat d'une longue pratique. Les
caractères de ce genre sont même si sensibles, que les objets où nous
les voyons nous paraissent tout d'abord appartenir plutôt à une époque
de décadence qu'à une période primitive. On a vu aussi combien l'or-
nement géométrique avait été compliqué; la variété des compositions
qu'il sert à former, la symétrie des parties semblables, et, à Mycènes
surtout, la régularité des lignes et des contours, sont des faits qui mé-
ritent d'être notés.