INFLUENCE ORIENTALE.
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place ou à des places différentes, le roi tenant ses ennemis et s'apprè-
tant à les frapper, à Chypre (34, 35), à Salerne (3g), à Palestrine (45).
Ce roi occupe ordinairement le médaillon central, mais à Curium on le
voit sur l'une des zones. Le personnage placé derrière le roi, portant
sur l'épaule un ennemi mort et tenant à la main un objet inexpliqué
(masse sphérique au bout d'une tige), est gravé sur plusieurs coupes
de Chypre et d'Italie ou dans le médaillon central ou sur les zones
(34 Curium, 35 Citium, 3g Salerne, 45 Palestrine). Scarabée entre deux
adorateurs ou seul, élevant le disque solaire (33 Chypre, 45 Palestrine).
Taureau attaqué par un ou deux lions (37 Chypre, 42 Géré, etc.). A
Chypre comme à Palestrine une zone a pour point central des murailles
fortifiées autour desquelles se déroule l'action (33 Amathonte, 44 Pales-
trine). Harpocrates sur une fleur de lotus (Chypre, Palestrine 45).
Les animaux, les Heurs, les arbres, les motifs de décoration sont sou-
vent les mêmes.
Les coupes de Ninive représentent un style particulier; elles offrent
cependant de nombreux points de comparaison avec celles de Chypre et
d'Italie. Les palmeUcs phéniciennes formant des rangées circulaires qui
décorent une zone, l'étoile à six rayons dont les pétales entrent dans la
composition des étoiles voisines se trouvent à Ninive et à Chypre (4, 36);
de même le scarabée levant le disque solaire (Layard, pl. LVI1I, B et
plus haut notre catalogue, 25); le lion sur un homme étendu à terre
(Ninive 9.3, Curium 34, etc.); l'homme attaquant le lion debout, le
sphinx, le lotus, etc. Une ressemblance plus digne de remarque est cer-
tainement l'usage à Ninive et à Céré de représenter des petits animaux
passant tous pareils sur une grande zone. Les coupes de Nimroud et les
boucliers que Grifi a publiés sont décorés dans le même système; les
types sont aussi les mêmes; les dessins de Ninive, plus précis, peuvent
servir à expliquer ceux de Céré. A Palestrine et à Céré, les coupes por-
tent des montagnes sur lesquelles courent des animaux; c'est là un sujet
que nous avons vu à Ninive; les montagnes sur les coupes italiennes sont
déjà mieux rendues, mais les principes de dessin ne sont pas différents;
quant aux animaux, la similitude est entière. Les grandes tiges de lotus
juxtaposées se voient à Chypre et à Nirtive.
La décoration des coupes à Ninive n'a rien qui soit nettement assv-
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place ou à des places différentes, le roi tenant ses ennemis et s'apprè-
tant à les frapper, à Chypre (34, 35), à Salerne (3g), à Palestrine (45).
Ce roi occupe ordinairement le médaillon central, mais à Curium on le
voit sur l'une des zones. Le personnage placé derrière le roi, portant
sur l'épaule un ennemi mort et tenant à la main un objet inexpliqué
(masse sphérique au bout d'une tige), est gravé sur plusieurs coupes
de Chypre et d'Italie ou dans le médaillon central ou sur les zones
(34 Curium, 35 Citium, 3g Salerne, 45 Palestrine). Scarabée entre deux
adorateurs ou seul, élevant le disque solaire (33 Chypre, 45 Palestrine).
Taureau attaqué par un ou deux lions (37 Chypre, 42 Géré, etc.). A
Chypre comme à Palestrine une zone a pour point central des murailles
fortifiées autour desquelles se déroule l'action (33 Amathonte, 44 Pales-
trine). Harpocrates sur une fleur de lotus (Chypre, Palestrine 45).
Les animaux, les Heurs, les arbres, les motifs de décoration sont sou-
vent les mêmes.
Les coupes de Ninive représentent un style particulier; elles offrent
cependant de nombreux points de comparaison avec celles de Chypre et
d'Italie. Les palmeUcs phéniciennes formant des rangées circulaires qui
décorent une zone, l'étoile à six rayons dont les pétales entrent dans la
composition des étoiles voisines se trouvent à Ninive et à Chypre (4, 36);
de même le scarabée levant le disque solaire (Layard, pl. LVI1I, B et
plus haut notre catalogue, 25); le lion sur un homme étendu à terre
(Ninive 9.3, Curium 34, etc.); l'homme attaquant le lion debout, le
sphinx, le lotus, etc. Une ressemblance plus digne de remarque est cer-
tainement l'usage à Ninive et à Céré de représenter des petits animaux
passant tous pareils sur une grande zone. Les coupes de Nimroud et les
boucliers que Grifi a publiés sont décorés dans le même système; les
types sont aussi les mêmes; les dessins de Ninive, plus précis, peuvent
servir à expliquer ceux de Céré. A Palestrine et à Céré, les coupes por-
tent des montagnes sur lesquelles courent des animaux; c'est là un sujet
que nous avons vu à Ninive; les montagnes sur les coupes italiennes sont
déjà mieux rendues, mais les principes de dessin ne sont pas différents;
quant aux animaux, la similitude est entière. Les grandes tiges de lotus
juxtaposées se voient à Chypre et à Nirtive.
La décoration des coupes à Ninive n'a rien qui soit nettement assv-