294 TYPE DES COLONIES GRECQUES D'AFRIQUE.
à la Crète (i), car jusqu'à présent rien n'autorise à croire que Sparte ail
jamais eu une céramique originale de cette importance. La question ne
ser-a définitivement tranchée que si l'on trouve plus tard dans un de ces
pays une quantité notable de poteries à fond blanc, ou bien si les docu-
ments épigraphiques nous l'ont mieux connaître l'alphabet de telle
région qui serait identique à celui des vases. Nous n'admettons donc
qu'avec beaucoup de réserves et à titre provisoire le nom de type cyré-
néen pour cette céramique dont les exemplaires proviennent tous jusqu'à
présent d'Italie. Nous le conservons de préférence aux autres pane
que les découvertes récentes de Naucratis, en Egypte, dont nous
parlerons plus loin, paraissent confirmer l'existence d'une fabrique de
vases à fond blanc sur la cote septentrionale de l'Afrique; mais nous
avons des raisons de croire que cette ville a peut-être été un centre
plus important que Cyrène pour ce genre particulier de technique.
Cette catégorie comprend trois genres de vases : des coupes, qui
sont en nombre prépondérant et qui sont certainement une forme de
prédilection dans cette fabrique, quelques hydries et des cratères qui
se présentent tantôt sous l'aspect primitif du dinos, vaste récipient
cylindrique sans anses, placé sur un support élevé, tantôt avec l'appa-
rence usitée dans la fabrique attique du v° siècle.
Le fond de l'argile est d'un jaune pale; il est ordinairement recouvert
d'un très léger enduit blanc qui laisse en plusieurs endroits transparaître
la couleur claire de la terre (2) et qui n'est déposé que sur certaines
parties du vase, destinées à recevoir les figures et les ornements noirs:
les parois sont minces et légères. La décoration se compose des orne-
ments que nous avons déjà vus précédemment, le méandre primitif, les
godrons en haut de la panse, les arêtes rayonnantes à la base, les zig-
zags, etc. Ceux qui sont caractéristiques sont les palmettes allongées,
portées par deux pédoncules en volutes, qu'on voit placées à l'attache
des anses dans les coupes (3), un certain genre de losanges quadrillés.
(1) [Die Anfàngeder Kunst, p. 171-183.]
(2) [Quelques vases manquent même complètement de cette couverte, soit qu'elle ait dis-
paru, soit qu'on ait négligé de la mettre : cf. Puchstein, /. c, p. 222.]
(3) [Cf. Arch. Zeit., 1881, pl. 10, nos 3 et 3 b.}
à la Crète (i), car jusqu'à présent rien n'autorise à croire que Sparte ail
jamais eu une céramique originale de cette importance. La question ne
ser-a définitivement tranchée que si l'on trouve plus tard dans un de ces
pays une quantité notable de poteries à fond blanc, ou bien si les docu-
ments épigraphiques nous l'ont mieux connaître l'alphabet de telle
région qui serait identique à celui des vases. Nous n'admettons donc
qu'avec beaucoup de réserves et à titre provisoire le nom de type cyré-
néen pour cette céramique dont les exemplaires proviennent tous jusqu'à
présent d'Italie. Nous le conservons de préférence aux autres pane
que les découvertes récentes de Naucratis, en Egypte, dont nous
parlerons plus loin, paraissent confirmer l'existence d'une fabrique de
vases à fond blanc sur la cote septentrionale de l'Afrique; mais nous
avons des raisons de croire que cette ville a peut-être été un centre
plus important que Cyrène pour ce genre particulier de technique.
Cette catégorie comprend trois genres de vases : des coupes, qui
sont en nombre prépondérant et qui sont certainement une forme de
prédilection dans cette fabrique, quelques hydries et des cratères qui
se présentent tantôt sous l'aspect primitif du dinos, vaste récipient
cylindrique sans anses, placé sur un support élevé, tantôt avec l'appa-
rence usitée dans la fabrique attique du v° siècle.
Le fond de l'argile est d'un jaune pale; il est ordinairement recouvert
d'un très léger enduit blanc qui laisse en plusieurs endroits transparaître
la couleur claire de la terre (2) et qui n'est déposé que sur certaines
parties du vase, destinées à recevoir les figures et les ornements noirs:
les parois sont minces et légères. La décoration se compose des orne-
ments que nous avons déjà vus précédemment, le méandre primitif, les
godrons en haut de la panse, les arêtes rayonnantes à la base, les zig-
zags, etc. Ceux qui sont caractéristiques sont les palmettes allongées,
portées par deux pédoncules en volutes, qu'on voit placées à l'attache
des anses dans les coupes (3), un certain genre de losanges quadrillés.
(1) [Die Anfàngeder Kunst, p. 171-183.]
(2) [Quelques vases manquent même complètement de cette couverte, soit qu'elle ait dis-
paru, soit qu'on ait négligé de la mettre : cf. Puchstein, /. c, p. 222.]
(3) [Cf. Arch. Zeit., 1881, pl. 10, nos 3 et 3 b.}