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https://doi.org/10.11588/diglit.6357#0136
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VASKS GRECS TROUVÉS A MARSEILLE.
No jo. — Auge carrée en pierres et briques contenant deux vases peints à figures
rouges : 1° une sorte d'œnochoé à large col, recouverte d'un vernis noir très fin;
autour du col, élégante guirlande de feuillages; 2° œnochoé qui rappelle les formes
campaniennes de la bonne époque; sur le col, deux lignes do palmes placées les unes
près des autres; sur la panse, jeune guerrier armé, debout, tenant d'une main une
lance, de l'autre une patère qu'il étend vers une femme également debout qui tient un
vase de la main droite; derrière ce premier personnage, autre figure de jeune homme
debout, vêtu de la chiamyde, tenant deux javelots, un vaste chapeau rond suspendu
sur le dos, sujet commun; travail médiocre de la fin du m0 siècle environ. Cette auge
doit avoir appartenu à l'un des tombeaux voisins, peut-être au tombeau n° 8. On sait
qu'il a été d'usage chez les Grecs de ménager quelquefois ainsi à côté d'une sépulture
une sorte de petit magasin construit avec soin, où l'on disposait divers objets qui
étaient comme le mobilier du tombeau.
N° 14. — Ossuaire en piei're calcaire, à incinération (?). Il était appuyé sur l'un des
angles du tombeau n° 12.
N° 12. — Tombeau de moindre dimension contenant un squelette d'enfant.
N° 43. — Ossuaire (?) en pierre calcaire appuyé sur le tombeau n° 14.
N° 14. — Tombeau avec squelette de femme. Il renfermait les divers objets suivants.
A gauche de la tête un petit vase à une anse, décoré de lignes noires formant qua-
drillé (haut. 0m,40). Du côté droit, trois fragments en bronze, pi'obablement d'épingles.
Vers la main droite, une espèce de cube en pierre avec chiffres ou signes gravés XIII
(0m,05). Au-dessous fragment en ivoire, partie de fuseau (0m,08). Vers la main gauche,
une petite brique ronde et percée, qui peut-être servait de poids pour un métier à tisser
(0m,04). Ces sortes d'objets, dont la signification est mal connue, sont fréquents dans
les tombeaux; celui-ci semble bien se rapporter ou au costume ou aux travaux habi-
tuels de la défunte.
Un dernier tombeau a été aperçu en dehors de la tranchée vers le chemin et n'a pas
été fouillé. Enfin, dans les terres de déblai, on a trouvé un fragment de fiole de verre
bleu et jaune.
« Toutes ces sépultures, dit M. Penon, se trouvaient à environ 2m,o0 au-dessous
du niveau actuel du chemin de Saint-Joseph, et à 6 mètres environ au-dessous du
niveau des terres formant la butte qui a été fouillée. Quant à l'orientation, la tète était
en général à l'orient, les pieds à l'occident, l'une des sépultures était disposée du nord
au sud. La partie sud-est des terrains n'a amené aucune découverte. Il est certain que
si les fouilles avaient pu être continuées vers le nord-ouest, elles auraient été fruc-
tueuses et pleines d'intérêt. L'éloignement de ces sépultures des terrains de l'ancienne
enceinte de Massilia est une preuve qu'elles n'appartenaient pas à la ville, mais bien
à quelque bourgade voisine. »
Il faut être très reconnaissant à MM. Penon et Augier de nous avoir
conservé ces détails précis. Les fouilles de 1880 avaient fait découvrir
une véritable nécropole qu'il eût été intéressant d'explorer plus com-
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VASKS GRECS TROUVÉS A MARSEILLE.
No jo. — Auge carrée en pierres et briques contenant deux vases peints à figures
rouges : 1° une sorte d'œnochoé à large col, recouverte d'un vernis noir très fin;
autour du col, élégante guirlande de feuillages; 2° œnochoé qui rappelle les formes
campaniennes de la bonne époque; sur le col, deux lignes do palmes placées les unes
près des autres; sur la panse, jeune guerrier armé, debout, tenant d'une main une
lance, de l'autre une patère qu'il étend vers une femme également debout qui tient un
vase de la main droite; derrière ce premier personnage, autre figure de jeune homme
debout, vêtu de la chiamyde, tenant deux javelots, un vaste chapeau rond suspendu
sur le dos, sujet commun; travail médiocre de la fin du m0 siècle environ. Cette auge
doit avoir appartenu à l'un des tombeaux voisins, peut-être au tombeau n° 8. On sait
qu'il a été d'usage chez les Grecs de ménager quelquefois ainsi à côté d'une sépulture
une sorte de petit magasin construit avec soin, où l'on disposait divers objets qui
étaient comme le mobilier du tombeau.
N° 14. — Ossuaire en piei're calcaire, à incinération (?). Il était appuyé sur l'un des
angles du tombeau n° 12.
N° 12. — Tombeau de moindre dimension contenant un squelette d'enfant.
N° 43. — Ossuaire (?) en pierre calcaire appuyé sur le tombeau n° 14.
N° 14. — Tombeau avec squelette de femme. Il renfermait les divers objets suivants.
A gauche de la tête un petit vase à une anse, décoré de lignes noires formant qua-
drillé (haut. 0m,40). Du côté droit, trois fragments en bronze, pi'obablement d'épingles.
Vers la main droite, une espèce de cube en pierre avec chiffres ou signes gravés XIII
(0m,05). Au-dessous fragment en ivoire, partie de fuseau (0m,08). Vers la main gauche,
une petite brique ronde et percée, qui peut-être servait de poids pour un métier à tisser
(0m,04). Ces sortes d'objets, dont la signification est mal connue, sont fréquents dans
les tombeaux; celui-ci semble bien se rapporter ou au costume ou aux travaux habi-
tuels de la défunte.
Un dernier tombeau a été aperçu en dehors de la tranchée vers le chemin et n'a pas
été fouillé. Enfin, dans les terres de déblai, on a trouvé un fragment de fiole de verre
bleu et jaune.
« Toutes ces sépultures, dit M. Penon, se trouvaient à environ 2m,o0 au-dessous
du niveau actuel du chemin de Saint-Joseph, et à 6 mètres environ au-dessous du
niveau des terres formant la butte qui a été fouillée. Quant à l'orientation, la tète était
en général à l'orient, les pieds à l'occident, l'une des sépultures était disposée du nord
au sud. La partie sud-est des terrains n'a amené aucune découverte. Il est certain que
si les fouilles avaient pu être continuées vers le nord-ouest, elles auraient été fruc-
tueuses et pleines d'intérêt. L'éloignement de ces sépultures des terrains de l'ancienne
enceinte de Massilia est une preuve qu'elles n'appartenaient pas à la ville, mais bien
à quelque bourgade voisine. »
Il faut être très reconnaissant à MM. Penon et Augier de nous avoir
conservé ces détails précis. Les fouilles de 1880 avaient fait découvrir
une véritable nécropole qu'il eût été intéressant d'explorer plus com-
vasës
at Cette néerc
^ des corps
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^ L'époque 01
«•al connue,
exemples trot
..oient au mus
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iilrine nue, un t
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