LES P LAN S. III. Partie. 203
CHAPITRE IV.
De la manière de lever le plan dune
Fille.
T .A méthode la plus fure & en même-
tems la plus expéditive que l’on puifTe
employer pour lever le plan d’une ville
fortifiée ou non fortifiée, celui d’un pofte ,
celui d’un parc , celui d’une forêt & mê-
me un plan terrier, eft fans contredit en-
core celle de la planchette , parce que
i°. on eft difpenfé de faire un brouillon ,
accompagné de fes cottes 6e d’avoir la
peine d’en former une minute ; 20. on voit
fur le terrein même les erreurs qui peuvent
fe glifier , & on eft par conféquent à por-
tée d’en chercher la caufeéc d’y remedier;
30. on a l’avantage, fans perte de tem$,d’a-
voir une minute exaéte où l’on reconnoît
facilement lesaboutiiïansde chaque chofe,
fur laquelle aufii après avoir fuivi diffè-
re ns retours on a la fatisfaciion de voir
îa précifion du travail lorfque par d’autres
routes on arrive à des points déjà placés
fur le papier.
Dans la première Partie nous avons fait
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CHAPITRE IV.
De la manière de lever le plan dune
Fille.
T .A méthode la plus fure & en même-
tems la plus expéditive que l’on puifTe
employer pour lever le plan d’une ville
fortifiée ou non fortifiée, celui d’un pofte ,
celui d’un parc , celui d’une forêt & mê-
me un plan terrier, eft fans contredit en-
core celle de la planchette , parce que
i°. on eft difpenfé de faire un brouillon ,
accompagné de fes cottes 6e d’avoir la
peine d’en former une minute ; 20. on voit
fur le terrein même les erreurs qui peuvent
fe glifier , & on eft par conféquent à por-
tée d’en chercher la caufeéc d’y remedier;
30. on a l’avantage, fans perte de tem$,d’a-
voir une minute exaéte où l’on reconnoît
facilement lesaboutiiïansde chaque chofe,
fur laquelle aufii après avoir fuivi diffè-
re ns retours on a la fatisfaciion de voir
îa précifion du travail lorfque par d’autres
routes on arrive à des points déjà placés
fur le papier.
Dans la première Partie nous avons fait
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