L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré (1.1868)

L'ECLIPSE

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Par PÉPIN

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CONCOURS ntPPIQOB

ier prix : un cheval de race. Voyez plutôt.

Tas de polissons! et le respect de la. vie privée?...



0empire de la mode, ômodes de l'Empire!

■ On ne traverse pas lejurdin avec des paquets.
Alors, pourquoi laissez-vous passer ce monsieur?

VELO'c.IPKDB A 2^0 FRANCS ET AU-DESSOUS

— Et au-aessus, combien?

— Madame, je suis esclave du règlement. 11 faut museler votre cliluii
ou le porter. Je ne connais que ça.

— Monsieur veut-il me permettre de gtnïlcr à son sucre de camsc ?

—,Bah ! Elle m'a lâché sous prétexte, que voilà le
printemps, et que les escargots montrent leurs cornes.

té — direction Koning— a eu l'idée de reprendre! Une enarpente
en i'er, des situations, de l'intérêt, du comique habilement rajeuni
par les artistes, tel est ce gros bouchon de carafe de l'écrin de
M. Dennery—' et j'ai le mauvais, [goût de le préférer aux menues
verroteries du Vaudeville et du Gymnase...

Dumaine s'est montré -magnifique dans Grèvecœur. Tète, cos-
tume, geste, voix, tout est parfait, Lacressonnière, Alexandre,
Vannoy, Grivot, ont été très applaudis, Mlle Céline Montaland rit
admirablement en scène. Est-ce parce qu'elle a la gorge déployée?

Mes compliments à MM. Félix Savard et Fernand Langlé.

Leurs Oreilles d'âne, — je parle de l'opérette des Nouveautés, —
ont très légitimement coiffé le public, Livret amusant, gentille
musique. Interprètes remplis de bonne volonté. Une débutante
qui m'a rappelé le tonneau d'Heidelberg.,.

.Aux Folies-Dramatiques, les Plaisirs du Dimanche ont réussi,
succès d'auteurs : Paul Avenel et Henri Thiéry. Succès d'ar-
tistes : Mlle Bertall, Vavasseur, Berret, Speck et Chaudesaigues.

D'un autre côté, les concerts des Champs-Elysées viennent
d'effectuer leur réouverture do la façon la plus brillante.

La nouveau chef d'orchestre, M. Cressonnoia, n'est ni en
Sucre, commeîM. Musard, — ni en cire, comme M. Arban, —
ni en bois, comme M. Eugène Prévost.

Ses compositions et ses travaux d'arrangement accusent un ta-
lent qui n'a besoin, pour acquérir droit de bourgeoisie, que de con-
server, pendant le reste de la saison, son collaborateur du pre-
mier soir : — le beau temps.

Dans les dernières années du règne . de Louis-Philippe, M.
Thiers se promenait au bois de Boulogne avec lord S...
En franchissant la porte de la Muette, l'ancien ministre montra

du doigt à son compagnon la ligne de fossés et de remparts qui
protège la ville de ce côté, et lui demanda avec un sourire :

— Milord, savez-vons ce que c'est que cela?

— Aoh l yest répondit le noble étranger. Ce sont les mortifica-
tions de Paris.

Un magnifique concert, — organisé par les soins de Mme la
Maréchale Mac-Mahon, — aura lieu prochainement dans la vaste
salle du Cirque de l'Impératrice, — Champs-Elysées, — au profit
des jeunes orphelines françaises et arabes d'Alger, dont la situa-
tion est des plus dignes de pitié.

Le nom de Mac-Mahon est sympathique en France, et nous ne
doutons pas que tout le Paris intelligent et distingué ne réponde
à la généreuse initiative qu'a prise, en cette circonstance, la com-
pagne de l'une de nos plus glorieuses et de nos plus honorables
illustrations.

Dimanche, — aux Courses, — une légère altercation avait lieu
entre le prince de Z..,, d'origine espagnole, et un jeune Havanais
de nuance foncée, dont la famille et la richesse sont d'émancipa-
tion récente.

Le prince se montrait très modéré.

Le Havanais — au contraire — gesticulait outre mesure.

A la fin, tirant une carte de sa poche et la présentant au gen-
tilhomme :

■— Monsieur, je suis à vos ordres,

— Est-ce comme valet de chambre? demanda le prince avec
hauteur.

Pareillement aux courses, on causait de mademoiselle M....
dans la voiture de madame L,..

— Elle est très-répandue, disait quelqu'un.

— Oui, répartit la petite B..., c'est une excellente fille. Elle a
des préférences pour tout le monde.

Mesdemoiselles R... et Sl,..se promenaient en Victoria \ la re-
vue de lundi, . . . , . *.....

' Mademoiselle R... est connue dans tous les théâtres de Pans
pour sa voraojté sentimentale.

C'est le Grandgousïer de l'amour.

A la vue des cent-gardes, elle ne put retenir son enthousiasme-

— Ohl les beaux hommes ! répétait-elle en se'penchant hors
de la voiture, les beaux hommes !

— Doucement, ma chère, lui dit mademoiselle.S...îl'EflP61811

n'en a qu'un escadron 1

Emilie Blondet.

Nous rappelons à nos lecteurs, désireux de col-
lectionner les charges de VEclipsé, que nous tenons
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Le Gérant t L. MAUGER.

Parla.— Imp, G. Towne, rue d'Aboaklr, 9,