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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 1.1868

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https://doi.org/10.11588/diglit.3702#0097
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Jules Dikbiu

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,o. détachée de ce carnet de souvenirs, soudain
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retrouvé.

La voici :

C'était dans une toute petite ville du Nord, sur la frontière
be] 'rjieu! me suis-je ennuyé dans cette bourgade fortifiée à

l'excès !
Ma pension — une table .d'hôtes lugubres— était tenue par une

veuve, ornée de sa fille.

ne ]a mère, grosse femme alourdie encore par l'épaisse bière
, yg je ne vous parlerai pas. Et d'ailleurs, qui s'intéresse-

ait à cette dame tout à fait comparable, surtout lorsqu'elle mar-
chait à une statue grotesque taillée .dans.de la gelée, et qui
tremblait du faîte à la base ?

Mais de sa fille Keetjen (Catherine), il est bon de dire un mot.
plie était le rayon de soleil de la maison, un soleil d'octobre
pourtant.

Cette petite blonde, très mignonne, très frôle, était le flegme
personne. Elle possédait les grâces printanières de l'abeille
en avoir le bourdonnement. Et d'une fleur, dans une cham-
bre elle avait le charme, le parfum^ la couleur... et le silence.

Rien de la statue pourtant. On voyait bien qu'elle n'était pas
de marbre, cette belle petite fille si placide. Mais elle en avait
la discrétion en môme temps que les lignes charmantes.

Keetjen était âgée de dix-huit ans environ.

Du matin au soir, à'moins^qu'elle ne fût à table, présidant no-
tre reoas de jeunes gens, tous silencieux, tous blonds, tous rose3,.
Keetien se tenait dans une sorte de comptoir, derrière des bou-
teilles de couleurs diverses, droite, muette, sur un haut banc de
velours grenat.

Sa mère, la dame en gélatine moulée, tricotait perpétuelle-
ment, sur une chaise, à côté d'elle.

Qui diable a jamais pu user les paires de bas que, pendant
deux ans, cette femme a tricotés.

Problème accablant!

Mais revenons à Keetjen, mon amie, ma confidente. Car, seul,
soudain éloigné de Paris, je m'étais pris d'une vive sympafhiB
pour cette demoiselle si grave. Nous nous contions, quand elle
voulait bien parler, nos petits secrets, mystérieusement.

Règle générale, après le souper, le soir, nous restions'à fumer,
et à boira de la bière, dans le parloir. Déplorable habitude I
N'est-ce pas Mme D...

Keetjen et sa mère s'installaient près du poêle, grand et com-
pliqué comme une locomotive, avec des ornements de cuivre

Personne ne disait mot. On fumait. De temps à autre, une
une voix lente, lourde, basse, disait :

— Keeljen, chope?

Et preste, mais sans bruit, Keetjen faisait mQuvoir la pompe à
manche d'ivoire, et servait la chope exigée si languissamment.

Parmi les habitués de la maison, j'avais remarqué quelques
jours après mon installation un gros homme à figure très jeune,
entièrement vêtu de serge-

Nul ne le eonnaissaità In pension. Un soir, subitement, il était
entré dans le parloir, s'était assis, avait allumé à la chauffrelte
sa longue pipe de Hollande, et, très bas, avait prié qu'on lui ser-
vît un moos de bière blanche, l'avait bu, en trois fois ; puis, sa
sixième pipe éteinte, était parti.

Depuis cette époque mémorable, régulièrement, ilentrait tous
les jours, à neuf heures, et se comportait absolument comme le
premier soir.

On n'y faisait plus attention. Maïs moi, nouveau débarqué, je
ne pouvais me lasser de le contempler. Ce gros homme, de haute
taille, complètement imberbe, qui buvait et fumait sans qu'un
seul muscle de son visage indiquât le plaisir qu'il pouvait pren-
dre à ces opérations agréables, était pour moi un spectacle mys-
térieux qui m'intrïgait au plus haut point.

Et pourquoi cet habit de serge, luisant comme une cuirasse et
couvert 'i'une noire poussière d'acier qui, à chacun de ses rares
mouvements, tombait autour de lui sur le carreau rouge et mar-
quait sa place?

. On aurait dit un homme fer, très rouillé après un long séjour
dans la terre ou à la pluie, et dont l'oxyde Ls'en va au moindre
ehôc, au plus léger souffle.

Il buvait et fumait, l'œil vague, regardant les mouches grim-
per par milliers le long des portiques d'un petit temple en papier
découpé, suspendu au plafond.

Jamais il n'adressa la parole à Keetjen, autrement que pour
réclamer son moos, et sa pipe au tuyau flexible,

La dame, dont le corps tressaillait comme un jatte d'œufs au
lait, lui souriait parfois, en se grattant la tête avec une longue
aigaille.

J'avais essayé de lui arracher une parole, en m'informant ami-
calement de sa santé. Mais, lui, Ôtant avec stupeur sa pipe de sa
bouche,, m'avait répondu :

« — Laissez-moi, étranger! »

Insondable mystère ! 4

Gela dura environ dix-huit mois.

Un matin d'avril, en venant déjeuner, et comme je saluai la
jolie Kgetjsn, je vis dons ses yeux impassibles et froids rouler de
grosses larmes.

— Eh bien, Keetjen, qu'avez-vous ? Voilà la première, fois que
que vos beaux youx ne sont pas purs et scss comme ceux de la
femme en cire du coiffeur. Qu'est-ce qu'il y a? Allez-vous vous
marier, par hasard? L'homme en serge vous a-t-il demandée !!

— II est mort, répondit, en soupirant avec effort, la pauvre en-
fant, tandis que ses mains tremblantes déposèrent les couverts
sur'la table.

— Qui?

— M. Corneille Lennep.

— Mais qui? encore une fois. •

— Le monsieur qui venait tous les soirs, prendre son moos,
ici.

— Tiens ! 1 — C'est fâcheux. Mais enfin. Cette douleur'?...

— Il m'aimait, mon ami ! Et Keetjen rougit.
~- Lui !!I

— Oui. Et je l'aimais aussi. N'en parlez jamais à ma mère,

— Comment ! ce monsieur dont je me moquais ?...

— Hélas 1 C'était le seul homme qui avait su comprendre mon
cœur.

Ernest d'Hervillt.

LES VAUDEVILLISTES CHEZ EUX

RÉVÉLATIONS D'UN FRQTTEUR (I)
DEUXIÈME PARTIE

©ïpïère et Paquot

— Qui vive?

— Recrues.

— Avancez à l'ordre.

— Ritournelle et flonflon,

— Laissez passer le Régiment qui passe.

Et voilà comme deux inconnus ont planté leur drapeau aux
Variétés, lorsque tant d'autres, qui cependant ont vu la feu,., de
la rampe, attendent vainement leurs galons des mains du' com-
mandant Coïi

&ir£tuc3in (Paul).

3, rue de Choiseul.—Siraudin, dit Sirop, est renommé, en de-
hors de ses succès, pour les tours amusants qu'il a souventefois
joués à MM. les directeurs, afin de se faire écouter quand môme;
cueillons en passant un de ces tours sur l'arbre toujours vert de
la fantaisie :

Roqueplan gouvernait les Variétés ; et, malgré son amitié pour
l'auteur de la Vendetta, reculait le plus souvent possible devant
la lecture de ses manuscrits.

Un jour, Siraudin arrive ; Roqueplan s'enferme dans son cabi-
net. C'était en été, la fenêtre directoriale était ouverte : le vail-
lant Paul y plante une échelle, grimpe et apparaît..,., son vaude-
ville au poing 1

— Ah! brigand! tu veux me contraindre à écouter — s'écrie
Nestor — eh bien ! lis sur ton échelle... »

Sitôt dit, sitôt fait! la pièce fut lue, échelle tenante, reçue,..
et applaudie cent fois.

— « Ah ! — se ravisa Siraudin, en descendant — Je ne t'ai
pas dit que j'avais laissé les couplets en blanc.

— Qu'à cela ne tienne! — riposta Roqueplan — «je les ferai
faire par le portier du théâtre. »

En effet, le vaudevilliste du Misanthrope et l'Auvergnat à long-
temps passé pour n'avoir jamais fait un seul couplet, témoin la
supplique suivante à lui adressée par feu Wœstyn, qui avait
vainement promis un couplet de lui- aux abonnés du Figaro-Pro-
gramme :

Illustre Siraudin, un seul mot, s'il te plaît î

Je ne le vois pas vite arriver (on couplet.

Nourrirais-tu i'cspoir, perfide comme l'onde,

En mon individu de le moquer du monde î

Prends-y garde, vois-tu 1 j'écrirai sur les murs

Des monuments publics un tas de mots très durs

A ton adresse; puis j'irai, dans les spectacles,

A ton jeune talent susciter des obstacles; »

J'ameuterai sur toi Flan, Désarbres et. Chol,

Et je t'enlèverai l'affection de Scholl 1

Rime donc ce refrain sur quelque joyeux timbre,

Ou, plus Tort que devant Marius le vieux Cimbre,

Je vois loujours en toi du docteur Delacour

Le Sirau; mais tu n'es pour moi qu"un Din tout court.

(1) Voir VEclipse des 16 et 23 février, 8, 12 et 22 mars,
î mai i868.

avril, 10 et

C'est prob >.b!ement aux imprécations de Wœstyn que Siraudin
a répondu par le couplet suivant, sur l'air de :

Adieu, je vous fuis, bois charmants.

Les vaudevilles, à présent.

De couplets volontiers se passent;.

Aussi nous en voyons souvent «

L'un après l'autre qui trépassent.

Des auteurs je sais les secrets

Qui les guident dans cette affaire:

Oui, s'ils ne font pas de couplets,

C'est qu'ils ne savent pas les faire I

Ufae autre preuve que ce reproche n'était pas applicable à
notre vaudevilliste, c'est le chœur admirable, paroles de lui, mu-
sique de tout le monde, que la Club des dominoliers, déjà nommé,
entonnait à l'ouverture de ses séances :

Le domino nous réclame,
C'est un innocent plaisir;
Il dénote une belle âme,
Ne le faisons pas languie.

Siraudin n'est pas de l'Académie; et pourtant, comme Saint-
Aulaire, il a un quatrain capable d'immortaliser son nom :

Le sort des hommes est ainsi :
Beaucoup d'appelés, peu d'élus.
Le sort des livres, le voici :
Beaucoup d'épelés, peu de lus.

P.-S. — Siraudin n'a pas de cheveux, ce qui lui donne un air
crâne.

Tacova (HenrS)

Acteur-auteur, bon faiseur de chansonnettes. Son vrai nom est
Avocat; mais, lors de ses débuts, il l'a retourné comme un habit...
pour le cas où il remporterait une veste :

La fin -prochainement,

Il peut maintenant, de droit,
U peut le remettre à l'endroit.

Justin Lànglois,

GAZETTE A LA MAIN

Le soleil chauffe à blanc la ville qui se pâme...

L'asphalte bouillonne, — les vitres flamboient, — la poussière
brûle...

Le côté gauche du boulevard est noyé dans un flot de lumière.

L'autre —le droit — est une étuve où les tables des cafés
disputent aux passants un mince filet d'ombre — pareil à la ligne
d'encre de Chine dont un architecte teinte le tracé d'un plan.

Eh bienl entre ce ciel d'un azur implacable et ce pavé qui luit
à l'égal d'un acier fourbi, toute une houle d'hommes et de
femmes moutonne,,.
: On dirait d'un nuage de sauterelles dans la fournaise du
simoun africain,,,

Laissez passer Paris qui va au Havre IV.

*.
* *

C'était à l'Exposition de la principauté de Speckfûrmich...
On payait un florin au tourniquet...

Aucun, des indigènes ne se pressait d'entrer, et les étrangers
réclamaient : il n'y avait rien de curieux à voir à l'intérieur..,
Le prince eut une idée...
Il fit afficher :

ENTRÉS GRATUITE POUR MES SUJETS

La foule se précipita...

— Maintenant, commanda l'ingénieux Allemand, que l'on
ferme les portes et que l'on exige deux florins de chaque nouveau
visiteur.

Nul de ceux-ci ne se plaignit qu'on lui eût volé son argent !

Je vous dirai — dimanche — sWExpositiondu Havre ressem-
ble à celle de Speckfiirmich.*.

Car, moi aussi, je vais revoir la Normandie...

Ce n'est point le pays qui m'a donné le jour...

Non ; mais JDeus mity hœc otia fecit...

Ce Dieu, — favorable à la presse,'— n'est autre que. M. Coin-
dard, le bienveillant et courtois secrétaire général de la Compa-
gnie de l'Ouest.

Cette dernière se montre, du reste, si gracieuse envers les
journaux, qu'il n'est pas un de mes confrères qui ne soit tenté
de lui dire :

— Soyez tranquille. S'il advenait jamais un déraillement sur
l'une de vos lignes, loin de cherchée a aggraver cet accident dans
l'opinion publique par des insinuations malveillantes, nous écri-
rions volontiers qu'à l'arrivée il y avaii dans le train trois voya-
geurs de plus qu'au départ..

Entre ï»nrls et Rouen

On fume, — on lit, -*■ on dort, — on conte des histoires..,
exemples :

Peu le docteur Véron. avait été, — hélas I au vu, au su de tout
le monde, l'ami d'une comédienne de génie que son idéale beau-
té ne préserva malheureusement d'aucune des faiblesses humai-
nes Celle-ci lui avait fait hommage de son buste en marbre, un
chef-d'œuvre 1 Ce buste orna, dans l'origine, l'on des salons delà
villa d'Auteuil...

Puis on se brouilla,— comme il arrive le plus souvent,..

Et le docteur — plein de rancune — ordonna que le marbre

Je jouai t'en^ife avec les gosses, histoire de
filer lé parfait amour avec les bonnes, mais
je gn osais pas davantage.

Mais un jour donc que j'étais à la
viande, j'eus un élourtlisse-
ment. Je vis !

Eine cuisinière, eine belle fille,
mais là, vrai, eine Vénus, oni-
dà! J'étais pincé pour tout de
bon.

Lé boucher, qu'éfaif. un bon zig, vit
bien que j'élais touché au cœur et
nie donna l'adresse de la beauté.

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[> $ 7e' hoaidé:

Prenant mon courage à deux mains,
et vu que je sais écrire, je lui
écrivis.
[La suite au prochain numéro.)
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Les amours du fusilier Midou (suite) - par Gédéon
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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré
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Objektbeschreibung
Bildbeschriftung: "Mademoeiséle Jé vou aie v(?) lot pour ché le bouché ousqué vou achété de la viande: Zénobé je vous aime je sui pincé je vous offre mon amour Midou fusillier Jé vou atendrai di manche soir a la porte du bouché ousque jé vou die ne pour (?) foi pue je noubliré (?) Zénobi á toit pour la(?)" Bildunterschrift: "Je jouai t'ensuite avec les gosses, histoire de filer lé parfait amour avec les bonnes, mais je gn'osais pas davantage" "Mais un jour donc que j'étais à la viande, j'eus un étourdissement. Je vis!" "Eine cuisinière, belle fille, mais là, vrai, eine Vénus, oui-dà! J'étais pincé pour tout de bon" "Lé boucher, qu'était un bon zig, vit bien qué j'étais touché au coeur et me donna l'adresse de la beauté" "Penant mon courage à deux mains, et vu que je sais écrire, je lui écrivis. Signatur: "G" Sonstige Angaben: "(La suite au prochain numéro.)"

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Werktitel/Werkverzeichnis

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Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Gédéon
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Soldat <Motiv>
Brief <Motiv>
Spiel <Motiv>
Verlieben
Geschenk <Motiv>
Fleisch <Motiv>
Infanterist <Motiv>
Liebe
Karikatur
Trennung
Frau <Motiv>
Kind <Motiv>
Familie <Motiv>
Fleischer <Motiv>
Satirische Zeitschrift
Frankreich
Venus
Thema/Bildinhalt (normiert)
Second Empire

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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré, 1.1868, Nr. 20, S. 87_3
 
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