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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 1.1868

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https://doi.org/10.11588/diglit.3702#0109
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dramaturge par yocatiflo.
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d'amour. La dmiênW1^
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Aurélien Sciell il «M*
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février, 8,

mer sur cette galère du journalisme ! Mais c'est de la démence ;
il n'a donc pas un ami qui le lui fasse comprendre? Pour moi,
je ne le connais pas; je me souviens seulement qu'il y a quelque
dix ans, quand toute mon ambition était d'écrire dans les journaux,
il réapparaissait comme un demi-dieu, et qu'un jour une femme
que j'avais assommé de mes déclarations de collégien, m'ayant
demandé qui j'étais, je lui jetai suparbement le nom d'Aurélien
Scholl ; mensonge inutile : elle ne le connaissait pas.

Qu'importe? on a toujours le droit de secourir un homme en
péril; quiconque se noie, est notre ami. C'est pourquoi je tends
la perche au gendre de M. Perkifls ;

« Cher monsieur, lui dirai-je, après avoir connu tous les ha-
sards de la vie, vous avez oonquis le droit d'être heureux, sachez
l'être, et surtout gurdez-voùB des journaux. Ou vous fonde-
riez un journal sérieux, aussi honnêtement écrit que pensé,
comme le Journal de Paris, par exemple, et vous y mangeriez in-
dubitablement votre fortune; ou, sachant ce qui convient à votre
temps, vonsveus résigneriez au triste métier d'amuseur public ;
dès lors, vous n'auriez plus un instant de rapOB, ai pour le plai-
sir d'imprimer les petits articles d'un tas de petits bonshommes
qui riraient de vous par derrière, vous perdriez le droit d'aimer
et d'être aifeté.

« Groyez-raoi, cherchez une plus noble ambitioa ; si c'est chez
vous un besoin incurable de voir votre pensée reproduite eh ca-
ractères d'imprimerie, eh bien, dans les longues soirées d'hiver,
en face de votre jeune femme, avec vos enfants sur vos genoux,
de beaux enfants blonds et roses, écrivez quelque bon livre.
Redevenez le poëtedes premiers jours. Si cela n'est plus possible
et qu'il faille un change à, votre activité, faites-vous brasseur
comme votre beau-père, — c'est encore ce qu'il y a de plus sûr. »

Gustave Graux,

LA RÊVERIE INTERROMPUE

La petite pâtissière
Rêve, parmi les babas,
De !;l Dame à falbalas
A qui ferment la portière

Des laquais poudrés à blanc.
En perruque, en bas de soie,
Et qui souriante envoie
Des saluts avec sort gant.

Toute son âme est blessée
De ce doux air de lutin,
De la trame de sattlt
Qu'elle revoit en jjëflsée:

Et boudeuse, tout le jour,
La petite pâtissière
Médite atir la manière
Dont on lui parle d'amour :

Vers cette noble personne
Qui peut aspirer î..- un roiï. - -
Un poëteî... Comme on doit
Lui dire souvent: Mignonne1....

Qui boit orgueilleusement
• Son haleine sur ses lèvres ï...
Les traits fins et les mains mièvres
Qu'a sans doute son amant !...

Mais de sa voix catarrheuse,
Prudhomme, entré, l'air vainqueur,
Dit, ce pendant que le cœur
De la petite amoureuse

Erre daasles pays bleus: —
« Envoyez-moi, pour s'x heures,
Une tarte, et des meilleures,
Rue aux Ours, numéro deux .'■»>

Eugène Vermersch,

6AZETTE Â LA MAIN

Un jour qu'il gelait à fendre Buloz, Lireux, qui administrait
l'Odéon, aperçut au balcon de sa salle quasi-vide un spectateur,
— un seul! — lequel, tout à fait étranger aux usages parisiens,
paraissait avoir pris son billet au bureau,.,

— Madame Narcisse, s'écria aussitôt l'iropressario en s'adres-
sant a une ouvreuse, en croirai-je mes yeux?... Voilà, Dieu me
pardonne, un payant au balcon 1... Vite ! portez à ce galant hom-
me le Constitutionnel, ma carte et une chaufferette !

, . . Hélas! par cette éternité .de ciel bleu et ces soirées séné-
g&mbîennes, les directeurs de la plupart de noB théâtres n'ont
môtne pas l'unique payant de Lireux à qui offrir une glace, l'E-
«Upset un éventail !...

A pelïje si, ça et là, quelques huissiers apparaissent à l'or-
chestre...

Des huissiers venus pour saisir la recette 1...

J'en connais un, — un directeur, — qui possède pour ther-
momètre un aquarium où nagent deux grenouilles microscopi-
ques....

Chaque matin, il les consulte avec anxiété...

Et, chaque matin, depuis un mois, il retrouve ces amphibies
au sommet de leur petite échelle, respirant l'air par les trous
pratiqués à coups d'épingles dans le parchemin qui recouvre 3e
vase...,

— Sacrehleu 1 maugrée alors le pauvre diable découragé, nous
n'aurons pas encore d'eau aujourd'hui!

Nanine,sa bonne, — témoin de son désespoir, — a résolu de faire
venir la pluie...

Pour cela, il ne s'agit, selon cette Champenoise de ressources
et d'imagination, que de faire descendre les grenouilles...

A cet effet, dès que son maître a le dos tourné, elle passe son
tfimps à prodiguer à ces batraciens de fortes pichenettes sur la
tête...

— Voulez-vous descendre, vilaines bêtes?... Voulez-vous des-
cendre tout de suite?,,.

Les vilaines bâtes sont ■— enfin — descendues...
Et il a plu s* dimanche soir...

Oui, mais les grenouilles étaient mortes — depuis samedi
matin.

Curiosités et epectnclee divers

Si j'en excepte le Prince Toto, — une amusante bouffonnerie de
MM. Jules Pré.el et Emile Abraham, qui sert de lever de rideau
au sempiternel Courrier de Lyon — la comédie de la semaine s'est
réfogiée dans les journaux, et c'est un drame lamentable et gro-
tesque à la fois, plein d'enseignements et de tristesse, que celui
qui s'est joué devant le public entre certaines individualités lit-
téraires — et autFes...

Je n'en veujc parler que pour citer une anecdote de circonstance :

Charles Maurice, — l'ex-rédacteur du l'eu Courrier des Théâtres,

— compta jadis par douzaines les duels .que lui valut une façon
d'exercer la critique qu'il ne me convient pas d'apprécier,

Un jour qu'il racontait à quelques-uns de ses jeunes confrères

— qu'il avait réunis à déjeuner— l'histoire d'un garde-du -corps
avec lequel il avait échangé un coup de pistolet :

— Il fait féu, dit-il; il pas manque,.. Je riposte.., paf!.,, voilà
mon homme par terre... Il était mort...

Puis se frappant le front :

— Était-il mort? se demande-t-ïl. H faudrait bien s'en assu-
rer... Dis donc, ma femme, crie-t-il à sa compagne qui tricotait
daas une pièce contigùe, le garde-du-corpsde 1823, l'ai-je tué?

— Attende un peu, mon ami, répond la femme en quittant ses
aiguilles.

Elle s'éloigne et ne tarde pas à revenir armée d'un registre
qu'elle pose but le bureau. Elle l'ouvre, consulte la table des ma-
tières, et, après deux ou trois minutes de recherche :

— Non, chéri, reprend-elle avec un sang-froid adorable-, tu
n'as fait que lui casser le bras.

Le vrai peut, quelquefois n'être pas vraisemblable!...
La pièce — curieuse — qui suit, est visible de dix heures du
matin à six heures du soir à la glace des bureaux de VEcUpse,

— moyennant la faible rétribution de cinque centimes— deux sous;

M. '

Le ïifurSALADIN, chàtreur à Bohain. fils de Cyrille SALADÏN.,
décédé à VênemUes, qui fui un des plus célèbres clià'reurs du départe ■
ment de i.'Aisne, et -fi est encore regretté d? toutes les personnes
QUI O.VT EMPLOYE SES SERVICES, se recommande à ta confiance
des cultivateurs, et il espère la mériter à l'égal de son père, car ayant
aujourd'hui la même clientèle, et. exerçant le même inêtur depuis long-
temps déjà, il n'a encore m, DANS TOUTES SES GRANDE* OPERA-
TIONS, aucun accident à déplorer.

SALÀD1N

Encore une trouvaille!

C'est un couplet improvisé par Chauvin, notre grand poëte na-
tional, sur le brave Daumesnil, qui, comme on sait, avait eu le
genoux emporté par un boulet.

Je le dédie au lyrique qui a chanté : ce n'est pas sur un canapé,
qu'il a usé sa rtdinyote,...

Lorsque, dans les champs de la Gloire

Ton rourage fut arrête,

Un des lauriers de la vjcioire

A tes côtés était planté.

Mars e^upa sur ces enlrefaîtes

Ce laurier, ornement des rois,

Des feuilles couronnant ta tête,

Du tronc fit ta jambe de bois,
0 Moustlet !
0 Belmontet!

0 Emile Marco de Saint-Hilaire !
Douce folie !.,,.

Dans une petite ville de Normandie,on devait célébrer la Pète-
Dieu.

On avait commandé à Rouen, pour ce jour-là, un Christ de
grandeur naturelle.

La maison .chargée de ce travail ne fut pas exacte,
Le jour de la fête venu, le Christ n'arriva pas.

— Gomment ferons-nous ? se demandèrent les notables de l'en-
droit.

Après une longue conversation, il fut convenu que, puisque
les préparatifs de la fête étaient faits, la cérémonie aurait lieu à
l'heure dite, et que l'on mettrait en croix le mendiant de la porte
de l'église.

Ce qui fut dit l'ut fait,

On avait eu soin de laisser tomber des draperies sur la croix
c-t sur le Christ par intérim afin qu'on pût lier ce dernier sans le
blesser;

La fête eut lieu « avec une pompe inusitée, » selon la formule
des grandsjournaux.

Sur le soir, lorsque la foule fut retirée, une vieille femme ren-
tra à la paroisse en se disant ceci :

— Noua avons un Christ nouveau, il fera bien quelques mi-
racles; je vais lui demander l'argent pour payer moa loyer : sans
contredit, étant la première qui m'adresse à lui, ja tuib presque
assurée de réussir.

Elle se mit en prière et murmura cette phrase pendant un
quart d'heure :

— Donnez-moi, Christ, les quatre-vingts francs qu'il me faut
pour mon loyer.

— Tu ne te mouches pas du coude, ma vieille ; je gagne un pe-
tit écu pour rester en croix toute la journée, et tu veux que je te
donne quatre-vingts francs I

M.. ■ est êperdument épris de mademoiselle S....

— Que ferais-tu, lui demandait-on, si elle te trompait?

— Je me retirerais à la Chartreuse.

— Pourquoi pas à la Trappe ?

— A cause de la liqueur.

Un de nos amis cherchait un appartement. Il en rencontre un
à son gré.

— Combien?

— Quinze cents francs, répond le portier.

— Quinze cents francs !

— Oui, il était loué mille l'an dernier...

— Eh bien 1

— Le propriétaire l'a augmenté de cinq cents depuis que made-
moiselle Paurelle est venue loger en face.

Un monsieur bat une dame — à Mabille... Un sergent de ville
l'arrête...

— Mais, c'est ma femme, riposte le monsieur.

— Ce n'est pas une raison, Ne faites pas aux truies ce que vous
ne voudriez pas qu'on vous fît,

Emile Blondet.

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