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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 1.1868

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https://doi.org/10.11588/diglit.3702#0161
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le Figaro

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le Siècle

le Figaro

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l'Opinion nationale

le Temps

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le Courrier de l'intérieur 31

la Gazette de France
les Débats

la Presse

l'Union

le Temps

le Français

la Tribune

l'Opinion nationale

le Siècle

le Siècle

le Temps

l'Opinion nationale

26 communiqués.

Septembre

1*' sept, le Journal de Paris G sept, le Siècle
h » l'Electeur 8 » le Courrier de l'Intérieur

4 » le Siècle 9 » le Figaro

6 communiqués.
Au total : 115 communiqués, du 12 mai au 10 septembre, c'est-
à-dire en 124 jours.

Maintenant, s'il y avait des pris à distribuer pour récompenser
le travail des jeunes élèves de la presse, voici dans quel ordre il
conviendrait de les proclamer :

Grand pn'ïx d'excellence •

Le Figaro : 19 communiqués.
1er prix : l'Opinion Nationale, 10 communiqués.
%o » le Siècle, 9 »

3^ a le Temps, 6 »

1er Accessit j les Débats, l'Avenir National et le Journal de

Paris (ex œquo), 4 communiqués.
2e B l'Univers, 3 communiqués.

3<î „ le Gaulois, le Courrier de l'Intérieur, la Liberté

et l'Union, 2 communiqués.

Edouard Dangin.

vainement, et sa pensée se rive 9u souvenir de la bille fille (la tran-
quillité des parents, )a joie des enfants) dont les lèvres parfumées,
l'ont sacré homme, en une heureuse nuit d'automne.

Sans cesse il la revoit telle qu'elle lui est apparue. La voilà bien,
calme et pudique, au milieu de la troupe folle des convives. La
voilà avec sa robe noire montante, dont l'étoffe jalouse semble heu-
reuse de voiler ce que l'œil devine et caresse. Quelle démarche
harmonieusel Quelles lignes exquises!

L'adolescent enivré se rappelle les moindres instants de cette
soirée, de ce souper, de cette nuit. « Lorsqu'elle buvait, se sou-
» vient-il, son petit doigt, délicat, blanc, finement détaché, s'ecar-
ii tait de ses jolis frères, et la lumière découpait son cher petit
» ongle rose et transparent. Elle I oh! Elle! »

L'adolescent dit — Elle — avec une voix que l'émotion fait
vibrer. Sur douze feuilles de papier, un peu au-dessus du premier
vers d'un sonnet douze fois commencé, s'étale cette dédicace
a. simple et touchante » — A Elle. — Elle, avec une majuscule!

Pendant huit jours, huit interminables jours, le bon petit étu-
diant mâchonne le môme foin amoureux. A la fin il s'éprend sé-
rieusement, — éperdument, — d'un souvenir, et il se dit ; « Je la
» reverrai ; oui, je la reverrai, et je la sauverai ! s

« Je la sauverai! u

Tu la sauveras!... Oh! mon cher ami, si tu savais, si je te di-
sais!... Mais tu ne voudrais pas croire, fougueux saint Thomas du
quartier latin... Non, tu te refuserais à m'écouter, tu te bouche-
rais les oreilles, comme la Mort dans les vers de Malherbe, et tu
me laisserais crier.

Moi, je l'ai connue ta Flora, ta première idole. Elle sait, comme
laMarion Delorme,

REDEMPTION.

Grâce! ô Monsieur Octave Feuillet, grâce 1

Je vous vole un tïiié, sans effraction pourtant, mais enfin je
vous le vole avec aplomb, ô chaste, ô tendre, ô doux, ô voilé aca-
démicien... âme de lettres!

Jo vous le vole, ce titre, ô bon habitant de Saint-Lo (Manche)
dans le but coupable de le placer en tète (naturellement) d'une
petite étude psychologique assez montée de ton, et dédiée aux
cœurs trop sensibles.

Votre front pur, ô écrivain « pour dames et fillettes » arborera
peut-être tour à tour les couleurs de la rose, de la pivoine ou du
cactus, en lisant les lignes qui vont suivre cette espèce d'invoca-
tion, mais que voulez-vous que j'y fasse?...

Il est trop tard!

Mon réciteommence fatalement par un monologue mêlé vers et
prose.

Il est articulé, à la faveur des ténèbres épaisses, par un frêle
adolescent, exhumé depuis peu du collège de province où des pa-
rents barbares l'avaient conduit à un âge où il était incapable de se
défendre autrement que par des pleurs.

Ce monologue — patience I — est prononcé solennellement le
lendemain d'un souper, d'un premier souper copieux, accompli
clans un restaurant à'la mode de la rive gauche.

O premier souper indigeste que l'on digère si bien à dix-huit
ans! ovins frelatés qu'on sable avec tant de convictionl ô écre-
visses avancées! ô mauvais punch! ô exécrables bonnes choses
avalées sans compter! je me souviens de vous, et je vous salue
de toute la force expirante d'un estomac déjà mûr?

Mais n'oublions pas mon monologue.

Le voici. Non pas textuellement, mais en substance au moins.

Oui, le fragile auoîslôent récemment libéré, étudiant du premier
mois de la première année, murmure en se retournant sur sa
<( couche » brûlante '.

— « Pauvre fille I — Pauvre ange tombé! — Hier soir!... Elle
« m'a donné la clé d'or de son cœur ! A moi seul... Moi seul je
a la comprends, je l'excuce... Douce créature!...

« Pauvreté ! pauvreté ! c'est toi la courtisane.
« C'est toi qui .dans ce lit as poussé cet enfant
« Quo la Grèce eût jeté sur l'autel de Diane I »

« Que tu as raison, ô mon Musset !... Quelque maigre Rolla l'a
« cueillie à peine éclose sur sa tige, l'a respirée, et l'a jetée en-
« suite... Infamie !... Us n'ont donc pas de cœurs, ces vieillards 1
« — Et ils rient de la jeunesse, {ici l'adoles.ent grince des dents).

— « Pauvre fille. — 0 ma Floral

« Hélas! qui peu savoir pour quelle destinée,

« Eu lui donnant du pain, peut-être elle étai née?

» A seize ans, perdue! et par qui!

» Mais cette âme n'est pas gangrenée. Non! {Avec force.) Non !
» — Je le sens aux battements de mou cœur. — Non ! tout n'est
5 pas perdu. — On ne doit pas encore crier : — « Une femme à
y> la mer 1 » — On peut la sauver. Quelle noble tache 1 quel but
» séduisant! — Oh! l'arracher à cet enfer; être le Persée de cette
• Andromède {Aie! les souve?iirs classiques.) La sauver! —Si j'osais
» tenter cette aventure. — Elle m'a conté sa vie, sa vie de misère,
» de luttes, de désespoirs. Ame fière! 0 ma Flora! — Que quel-
» qu'un vienne à toi, qu'il te tende bravement et tendrement la
» main, et tout sera dit. Le Minotaure comptera une victime de
» moins. (Encore les souvenirs du bahut.) Une rédemption ! quelle
» belle action au début de la vie I »

« Une rédemption ! »

Ainsi, jour et nuit, pendant une semaine, s'exclame et s'inter-
roge le cher et très-innocent garçon.

Le doux jeune homme, au cœur frais comme un bourgeon, et
semblable à une éponge imbibée d'illusions, que tordra plus tard^
jusqu'à la dernière goutte, la main rude de l'expérience, se démène

Un amour, à son

. vendre au premier venu
;ré, naïf, tendre, ingénu,

le tout pour quelque paraguanle, ainsi que disent les Espagnols.

Te voyant si candide, si crédule, — et si gris, avouons-le, enfin,
— si petit poulet bon à plumer, elle a su, en femme habile, « te la
faire à la tristesse, n — Pauvre enfantelet ! Elle a su te soutirer
de l'argent, et c'est déjà mal; mais elle t'a carotté des larmes, tes
bonnes larmes de jeunesse en sus, et c'est infâme ! Allons, ne dis
pas le contraire : tu as pleuré sur son sein en écoutant l'histoire
de son enfance?... Ne mens pas, cher gamin! — Tu as pleuré
lorsque, en te quittant le matin, elle t'a dit de sa voix adorable,
■avec un geste résigné et un soupir :

— Adieu, mon enfant !... Maintenant, quand vous verrez une
malheureuse, ne lui jetez pas la pierre... Pensez à moi... Adieu!

Après huit jours de monologue, notre bel adolescent, amoureux
fou, se décide à aller revoir cet ange égaré. Et il sait son adresse
par cœur !

En prenant cette grave résolution, son âme émue semble s'en-
voler tout à coup ; il étouffe ; ses jambes flageolent.

Allright! sedit-iî, un soir : partons.

Il part, car il est encore au nombre des élus qui trouvent le
matin, assise au chevet de leur lit, cette Espérance souriante,
dont les mains maternelles bordent leur drap le soir,

11 part. Il arrive, Il franchit ce seuil « qu'il a revu tant de fois
dans ses rêves, » et se glisse dans le boudoir obscur.

Elle est là ! Elle! toujours en robe montante, calme et pu-
dique... Elle va sortir.

L'adolescent s'approche. Il la saine comme une reine, muet
d'abord, fuis, prenant son courage à deu^ mains, il soupire :

— C'est moi, Madame !

— Vous? qui, vous? répond la séduisante créature, se soule-
vant à demi, la main au-dessus de ses yeux, et regardant avec
inquiétude son interlocuteur.

— Moi, Gaston.....

— Connais pas... Je n'ai pas l'avantage de me rappeler quand
et où j'ai eu le plaisir de voir Monsieur.

— Il y a huit jours..., chez...

— Bah !... c'est possible. Mais, voyez-vous, il a coulé tant d'eau
sous les ponts depuis ce temps-là..., et puis il faisait nuit... Ce-
pendant...

L'adolescent ne l'entend pas. Il s'enfuit, frappé en plein cœur.
Ah ! les premiers coups sont toujours rudes dans la carrière de
déceptions, la vie, puisqu'il faut l'appeler par son nom.

Il s'élance dehors. L'air de la nuit le calme un peu. Mais les
projets les plus sinistres germent dans sa tête. 11 se tuerait si...,
sa mère, sa famille. Sa mère!... il est sauvé. ■

Il est sauvé, mais il ne croira plus, hélas!

Ernest d'IlERviu-Y.

EKC0BE UNE!

Le public — en la présente époque — ne resserable-t-il pas au
héros d'un opéra cher à nos pères : Panurge dans l'hic dis Lan-
ternesl

Nous venons — une nouvelle fois — renforcer cette illumina-
tion à giorno.

Et, par ces présentes, nous annonçons :

S.A UlSITEHBÎE EN VERS E»S BOHÈME

de notre ami et collaborateur Eugène Vermerscu.

En vers de Bohème?.... oui vraiment. En vers duroyaume aux
sept châteaux dont Nodier a écrit la légende; en vers du seul do-
maine que Villon eust jamais; en vers du joli pays de fantaisie qui
vit Henry Mùrger et Hégésippe Moreau assis sous la même ton-
nelle!...

C'est le sennet et c'est la ballade, le triolet et la villanelle, c'est
le pantoum lui-même, avec toutes les dislocations rliythmiques les
plus abracadabrantes ; et au milieu de tout cela, un peuple
de délicieux petits amours envolés du crayon de F. Régamey.

Au temps d'Alain Chartier, ces sortes de publications se payaient
d'un baiser de reine...

Aujourd'hui, on trouvera la lanterne en vers de rohèjie dans
les bureaux de l'Eclipsé au prix de 25 centimes.

GAZETTE A LA MAIN

dTnnr^'n6 ^ *» fô1^^ ^ue le cautionnement n'atour-

crâ?eeetn}râacïs6séi;fies' !~ " "^ * ^ " ]* ^ ^ U
Je me suis laissé dire que Détouche possédait — là-bas —
ÏÏÎŒi!"^ danS la>Hieue> - un pore ayant p^non 'sur
rue inge a armoire, vin à la cave, bois au crenier e" dans le
matelas du ht à baldaquin, la paire de bas df S hydropique

Ce vieillard — économe et cossu— envoyait à son fils une pen-
tionmeTuell": UZame ** todB emPaP'Uot^ d'une malé'dic-

Les créanciers saisissaient la pension au débotté...
menues épav^!^ -T qUS 1& mal^ction - avec quelques

Ce jour-là, il mettait des gants pour se soûler!

J'imagine qu'il devait y avoir un drame, -avec tous ses san-
tl ?Ji °US S6S î,U5]S?pments' ~ au fond de la parade bruyante
de cette vie qui s'en allait, cahin-caha, entre la folio et la raison,
gueusant 1 amour de fille en fille, et quémandant l'ivresse de caba-
ret eu cabaret !.,.

Ce n'est pas pour rien - assurément - qu'il fit intervenir l'ab-
sinthe dans ses afiaires de famille!...

Détouche avait été comédien, comme Potrel

Comme Potrel aussi, il avait fait do solides études, dont il ai-
mait a iournir la preuve quelquefois.

Je les vis, un soir, au Rat-Mort. L'estaminet allait fermer,
lous deux dormant, les yeux ouverts, contre une table chargée
de bouteilles. b

Tout à coup, Potrel bondit, et, roulant d'une façon formidable
ses prunelles en boules de loto :

— Taisez-vous Icrie-t-il à Détouche qui ne disait rien. Avez-
vous seulement lu le Traite de l'existence de Dieu? — Non n'est-
ce pas ? — Allons, c'est bien : vous êtes un âne.

Daouche lève la tète, et, entre deux hoquets :

— Oh! ce Fénelon ! quel roublard!

Physiologie tïta mariage.

Le ménage de madame X... est un ménage à trois. La semaine
dernière, un caprice de la maîtresse de la maison on ût un mé-
nage a quatre.

Donc, le mari et ses deux amis étaient dans Je salon.

Madame se faisait coiffer.

Le plus récent des amis, jaloux de faire preuve d'autorité, prend
une chaise a un bout du salon et la porte à l'autre bout .

L'ancien considère cette manifestation comme un attentat à ses
droits. Il prend la chaise à son tour et la roporteà la place qu'elle
occupait d abord... 11

Le nouveau va pour la reprendre,..

Alors le mari s'assied dessus, et les regarde tous les deux !

Çochinat, qui appartient, comme on sait, à la race des créoles
ionces, aimait une figurante du Cirque.
Il en était aimé.
Un matin, Desdémone dit à Othello :

— Mon chéri, tu ne m'as encore rien donné. Je joue lundi dans
la féerie nouvelle, tu serais gentil à croquer si tu me faisais ca-
deau d un maillot couleur de cluir, dont j'ai absolument besoin.

— C'est convenu, répondit Çochinat; je te porterai cela dans ta
loge au moment de t'habiller.

_ L'heure est venue. La jeune personne attend son maillot avec
impatience pour commencer à se costumer...

Enfin Çochinat arrive...

O surprise !...

Il déroule un journal et exhibe triomphalement un pantalon
noir!!!

La i*eprëseBtatioi! du professeur Pierre Albert.

Yoici, sans contredit, l'une des physionomies les nlus curieuses

— et les plus sympathiques aussi — de la bohème d"e la planche :
la planche de Thespis, dont Molière et M. Samson se sont fait
chacun une croix I

Par un inconcevable oubli, Charles Yriarte a négligé de la fixer

— parmi ses Célébrités de la rue— aux environs du Persan, mort
d'hier, et de Bernard Latte, Véditeur-errant...

Mais Charles Monselet la crucifiera sûrement — entre le tragé-
dien Jean et le poète Glatigny — dans ses Originaux de la rue,
un livre: qu'il fera, quand Dmocliau lui en laissera le temps...

Plus tard, dans une heure de loisir, je vous raconterai mon vieux
camarade Pierre Albert et son pif de Ténériffe, d'où pend sur l'o-
céan phosphorescent de sa barbe la menace de la roupie de Da-
moclès...

Aujourd'hui, laissez-moi vous dire — simplement — que c'est
un professeur d'infiniment de science et un homme de beaucoup
d'esprit.

Un de ses élèves lui disait dernièrement, après trente leçons
infructueuses :

— Je ne suis pas plus avancé que le premier jour I
A quoi notre professeur répondit :

— J'enseigne, Mademoiselle, mais c'est à vous d'apprendre.

Pierre-Albert, a donne jeudi, dans la satle de l'École-Lyrique,
une représentation destinée à mettre en relief les principaux su-
jets de sa classe.

On y a surtout applaudi M. Jules Lara et Mlle Caroline May.

M. Jules Lara est le Maître Jacques de cette petite compagnie.
Après nous avoir forcé, dans un personnage secondaire, d'écouter
sans révolte le premier acte de Britanrvcus ; après avoir joué avec
non moins de finesse que Yictorin, du Gymnase, le rôle du do-
mestique de la Cravate blanche, il est venu détailler une chanson-
nette de Darcier d'une façon qui a élevé cette turlutaine à la hau-
teur d'un véritable drame. Il y a là un triple talent dont le direc-
teur d'une scène réelle voudra certainement bénéficier sous peu.

Quant à Mlle Caroline May, — une Rose Chéri qui ne demande
qu'à éclore — rien n'est plus chaud, plus riche, plus allumé de
ton que sa copieuse chevelure rousse. C'est de l'or et do la flamme
— les deux plus belles teintes du monde : la richesse et la vie.

Deux ivrognes, trébuchant à tous les cailloux et se tenant étroi-
tement embrassés, s'avancent sur le boulevard Montparnasse.
Le premier s'arrête, et de la voix que vous connaissez ;

— T'es mon ami, toi?
L'autre lui répond :

— Oui, j'suis ton ami.....

Ils reprennent leur marche, et, au bout d'un moment:

— T'es mon.ami, n'est-ce pas?

— Oui, j'suis ton ami.....

— Eh bien ! 'ta femme nous trompe.

Axiome

Le petit Chose est bien heureux d'être bête, parce que, s'il
avait de l'esprit, il s'apercevrait qu'il n'eu a pas.

Un jeune gentilhomme du Lac, fort mal en point dans ses
finances, s'était décidé à remonter sur l'eau à l'aide d'un brillant
mariage.

Son homme d'affaires à qui il parlait de son projet lui dit :

— J'ai ce qu'il vous faut.

— Très-bien, répondit le gentilhomme j la personne est-elle
olie?
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