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Grenache, le Xérès, le
Beaune, rjnsepuurilli.
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tout du Champagne {pour
w et du ci lier, (dose pour
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elle doit dire à ses parents qu'elle veut rester fille, afin que'ceux-
ci sans défiance, reçoivent beaucoup déjeunes gens;
Une fois qu'elle a fait son choix et jeté son . dévolu sur un
ieune homme reçu dans sa famille, son premier soin doit être de
paraître eu préférer un autre.
Ce conseil est basé sur le principe qui veut qu'en amour on
s'y prenne d'une façon toute autre que pour allumer un feu; c'est-
à-dire, que l'on promène l'allumette à côté de l'objet que l'on veut
enflammer.
Pendant que le vrai prétendu s'échauffe et arrive à un état eon-
"venable d'ébullitïorij la jeune fille fait endîablerla doublure qu'elle
g'est choisie et lui donne toutes sortes de paquets à porter.
Une fois le mariage décidé, elle lui propose d'être garçon
d'honneur.
La jeune personne a marier doit affecter une grande douceur de
caractère.
Si son futur Ta taquinée un peu pour éprouver sa patience, elle
doit attendre qu'il soit parti pour se venger sur les domestiques,
ou sur les animaux.
Une demoiselle courtisée par son prétendu devra veiller à. ce
qu'il ne surprenne jamais l'appartement, en désordre, ce qui pour-
rait lui donner à réfléchir.
Dès qu'on annoncera la visite du jeune homme, elle s'empres-
sera' de tout ranger autour d'elle.
Elle fourrera bien vite son démêloir dans le buffet de la salle à
à manger et enfoncera rapidement dans le pain des épingles à
cheveux qui pourraient traîner sur la nappe,
Si quelque porcelaine a été oubliée par terre, elle la dissimulera
sous une housse de fauteuil.
Enfin, elle évitera, quelque besoin qu'elle en éprouve, de se
servir, devant son prétendu, d'une fourchette pour se gratter dans
le dos.
C'est surtout lorsqu'un jeune homme sera invité à dîner chez ses
parents qu'une jeune personne devra s'observer soigneusement.
Si elle fait un plat sucré, il est très-important que les invités n'y
trouvent aucune brosse à dents.
Le mariage pourrait être gravement compromis si la demoiselle,
dans une préc:pitation, peut-être excusable en somme, mettait, en
guise de serviette blanche sur l'assiette de son prétendu, une
chemise impure de son petit frère.
Quand son futur viendra faire visite à sa famille, la jeune fille
devra bonjour? se laisser surprendre absorbée dans la lecture d'un
livre sur le dos duquel le futur pourra lire :
CONTES MORAUX DE L'ENFANCE.
Sous cette Gpuverture pourra, d'ailleurs, s'abriter un roman de
Paul de Ko ci.
A table,.une jeune fille à marier ne doit :
Mi mettre ses os de p.qulet dans l'assiette de son futur:
Ni lui éternuer, la liouche pleine, sur son devaut de chemise;
Ni lui poser son pied sur les genoux au dessert.
C'est surtout au salpn, qu'elle devra observer jusqu'au moindre
détail de sa tenue.
D'abord, immédiatement en sortant de table, elle s'absentera
un,instant sous le prétexte que le cigare lafait tousser, et ira fumer
une pipe à la cuisine.
En rentrant au salon, elle se mêlera modestement à la conver-
sation. '
Si l'on est en train de parier d'une amie de la maison, dont le
-mari voyage une partie de l'année, elle devra faire bien attention
de ne pas .pousser tout haut ce cri du cœur :
— En voilà une veinarde !...
Point essentiel!... car on a vu des mariages manquer pour une
bêtise.
Si la demoiselle à marier laisse échapper devant son futu: un
de ces monosyllabes, qui ne se trouvent pas dans Bescherelle,
elle prendra son toupet à deux mains'et chassera du salon, avec
indignation, le chien delà maison en disant :
— Coucher!.... Azor!... oh! la vilaine hèle !.,. Us n'en font jamais
d'autres !
Enfin, règle générale : •
Une^jeuneûlle évitera soigneusement de conjuguer le verbe ai-
mer en.présence de son futur.
« Si ce n'est par vertu, que ce soit par prudence. »
Léon Bienvenu,
LE NOUVEAU CITATEUR
Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves.
Louis Veuillût.
L'esprit doit réparer les caprices du cœur.
Mlle Déjàzet,
Ma bouche ne dit rien que mon cœur n'autorise.
Mlle Crénisse,
La mort d'un honnête homme est un poids étemel.
Emile de Girardin.
.....^ . . Avec les gens de bien,
On a beau hasarder, on ne perd jamais rien.
Isabelle, la bouquetière.
Trop souvent le même homme a différentes faces-
Hippolyte» Castille.
Il en est de l'amour comme des litanies
De la Vierge : jamais on j\& les a finies.
Georgette Ollivier.
Aimer est le grand point;- qu'importe la maîtresse?
Nestor RoqueplaN.
A ISOS &BOïffMÉS
TTomé ' cBajUEBgcfifia.eHa't" df?ï<flB0es8e sSoft èt-fl-'P a-ecoas»-
p a frasé île la sSea'aDâcB-e liasrejiïe, — yjoSia.dU'ecâdasi&BaBa!©
ciîBtitiiîiEes eus timbres pos&e.
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GAZETTE A LA MAIN
J'arrive de Bruxelles..?
Une ville curieuse, —■ savez-vous?.,.
Gotfirdom'. une curieuse ville!, — pour une fois seulement!...
Curieuse avec ses petits pains qu'elle appelle des.' piolets;
ses .fiacres qu'elle appelle des. vigilantes, ses servantes, qu'elle
appelle des mesquines et ses appartements-qu'elle appelle des
quartiers l...
" Curieuse avec ses bonnes vieilles maisons, contemporaines de
d'Artexveld, et qui, coiffées de leur chignon, — de leur pignon —
à la flamande, sont chaussées àla benoitonne de magasins, de cafés
et de restaurants empruntés à nos boulevards !...
Curieuse avec ses biscottes savoureuses comme des biscuits, son
faro capiteux comme du trois-six, ses cinquante espèces de ci-
gares, i=es cent variétés de tabacs, ses miroirs accrochés en dehors
des fenêtres, ses gardes civiques qui ne parlent rien moins que de,
mettre le faubourg Saint-Antoine au bout de Saint-Josse-Ten-
Noodè, afin d'allonger leur banlieue, et ses chiens de boucher, do
maraîcher et de nourrisseor, lesquels vokurent à domicile la viande,
les légumes et le lait!.,.
Un instant, j'ai failli m'apiloyer sur le sort de ces pauvres
bêtesv.> '
Je ne parle pas des cardes civiques...
Non; il s'agit ici des molosses qui traînent la charrette sous
l'injure et le fouet...
Mais quoi! je me suis rappelé les journalistes parisiens f
Il y a encore Manneken-Piss t.". % \
Manneken-Piss est un gamin de bronze, haut comme un baly de
deux ans, qui, campé au-dessus d'un bassin, à l'angle d'une rue,
est occupé a faire —- à la faca de son siècle—ce que nous faisons,
d'ordinaire, dans le silence du cabinet.
Matrones et fillettes viennent, sans baisser les yeux, emplir
leur cruche au filet d'eau qui jaillit de ce... canal.
Or, l'une des toquades du peuple belge consiste à croire que
nous n'avons rien tant à cœur que de renverser le lion de Water*
loo et d'emporter Manneken-Piss.
Renverser le lien de Waterloo!...
Hé! messieurs jes anciens sujets de l'Espagne, les anciens su-
jets de l'Empire, tes anciens sujets des Nassau, Chauvin l'aurait pu
faire en toute facilité, en revenant de prendre Anvers — pour
votr'i compte !
Emporter Manneken-Piss?
Pour quoi faire I
Pour faire rougir nos femmes î
Est-ce que nous n'avons pas les pièces de M. Clairville, les ro-
mans de M. Zola, les toiles de M. Manet, les pantalons du M. Cà-
poul, les articles de M. Droz, la pantomime des Clodocbe et le
répertoire deThérésa?
§
Un chapitre amusant, c'est celui des enseigne^?
A la vitre de tous les estaminets on remarque un tableau avec
cette légende :
Lapin à toute heure.
J'entre aux Armes de Brabant, — dans la rue Nuit et Jour et je
dema de une gibelotte...
La mesquine me regarde comme si je lui lisais une page du
Livre de Jade de madame Catulle Walter...
Je lui désigne — du bout de la canne — l'animal qui est là, peint
sur le tableau...
— Oh î nous n'en avons plus, sais-tu, monsieur?
— Alors, donnez-moi quelque chose d'équivalen:.
La fille s'élance...
Et, au bout d'un moment, elle me rapporte,..
Quoi?
Une souricière'.
Rue Muntagne-aucc-Herbes-Pologères, — une rue dont le nom a
le fumet'd'une soupe au cerfeuil, à l'oseille ou aux poireaux, —
je copie textuellement :
X... CHAPELIER,
Fournisseur particulier
de
M. Henri Rochefort.
Par contre, j'interroge un Bruxellois :
— Connaissez-vous, sur la place des Barricades, la maison de
Victor Hugo ? »
— Victor Hugo?
— Oui, un grand poète, — un grand écrivain, — un proscrit...
Mon homme, avec l'accent de Lacombe, dans je ne sais plus
quel vaudeville des Folies-Marigny :
— Un réfugié... Ah! oui, ils sont comme ça un tas, à Paris,
qui ont fait des mauvaises affaires!.,.
#
PROPRIÉTA1UAXA
M. C..., ancien secrétaire-général d'une grande direction, et
propriétaire de plusieurs maisons à Paris, était logé dans l'im-
meuble même de son administration, lorsqu'il fat prévenu qu'il
était révoqué de ses fonctions. Aussitôt ilalia vers qui de droit et
demanda avec prière qu'on lui accordât six mois de logement, le
temps de trouver un appartement convenable.
'—Mais, lui dit-on,'dans vos nombreuses maisons, ne serait-il
£TK. tr0Uϰr 4 V°US raser '">mHI,*,nml h; N'y «-«■
- Oh! si, monsieur, répondit-il; mais je loue trop cher.
LA DAME DE MONSOREAU
1 I-A r-OKTE SAINT MillTW
bat, on s'embrâ:.™ on conspire o„ "aiSe"'^ °" ^f""' °n M
pourfend sons jamais r.prënSre haleine l' " S° ">*"% 0U se''
«liVor!™! Te Cin'e ^fc'"»" P«- de Diane de
Henri III a le t™ è " , ' , "Uble,.,?our1 ma"K<«'. »' «
d'or, de. secouer s| chapelet, et de Yï °~ ^^ «on drapeoir
Mayenne, le Balafré, kSestl MoTZ ™°'™& ^id
■incita ^/^aS?>'ISl«S^ "PI *
grande taille, son masrrae f „ Zl' ' ' C/St Melinguel—Sa
en croc, son geste t cl Uan II "n Hr™'* *" CmTO'' s»"^ourire
vent merveilleusement &ce'ïï ^2,™'*™"^ " S-
.-;,lw?''"lYaevaieSrrerhôn,ir,t38,r""'i''U.e Gorena°' <*' ^ la
da la ComéSi dSfiRj'te* rtu ™illenr crû,
coté noble; doux, chevalere eue du rôfe • ?i "i""'"'™3"'darlS la
fpjldi, rendu avec une science des Transi L ," C°mpnS- aPPr°-
délails. qui prouve comble lu sont ?am lie"ïs f' c,ont,rastes. de^
du clavier passionnel. lamilieres toutes les octaves
Je ne dis rien de sa f.icon de tirer ln hnn„ -î
un 4rio adorables... " '""te ' û ï met ™e f«™,
C'est le Gambelta de Tépée
Se Gore'nflo™' '"" ^^ M' Sche^ te' «*«»' d" Cîy et Se"
~amedT,hSr;MyrJqUe' q,Ui t1' ,depnis sa ^"verture, sur le re-
gr, r vi ,'■ ? A,lioZe- d? ?arhl',r et dB M«rlha, vient de nous
offrir 1 Iphvieme en Tavriie de Gliick. I
J'en ai écouté le premier acte avec une respectueuse attention
Le reste m a paru majestueusement ennuyeux
Le rôle dlphigéme remplit toute la pièce. 'Une débutante
madame LacaZe,.a supporté, sans fa-blir, cet écrasant^fardeau
p'oséVïrn^rïJ"1'^8 * *>°?>V> ™- ",e„ ample, bien
Aubery et Bo;quin l'ont secondée avec talent, - avec succès.
LIBRAIRIE
Le Oosrwmtnu.T.,.tar BmiU Faure et Thomas Puech, Dêcembre-
Alonmej- eiifeur. - bn livre d'une logique impitoyable et d'un
esprit fatal a erreur an préjugé, à l'abus. L'œuvre de deux libres
penseurs de deux slylis.es vigoureux, de deux écrivains de corn-
d'il, ràera brûlée a Home et achetée à Paris
Lis binettes iumées, par Eugène Vermcrsch. - Un mignonnot
volume grrs-perle. illustré riar Léonce P.tit. Miniatures en vers
dnn pourlrcheme.it et d'un uni merveilleux : Le trait hardi sons
I : couleur exquise, icole de Banville et de Mei=sonnier
Pounoiroi 1 parties P^ei.-Queslions politiques et autres, nue
notre collaborateur résout avec un bon sens remarquable à cheval
sur une verve enrasée. - Paix: trente centime,. - En vente crie*
ne/aux, S, rue du Croissant et chez tons les Libraires
m
An milieu de l'atmosphère de tiédeur qui enveloppe la religion
quelques esprits s agitent, désireux de ramener leurs frères à cette
terre promise méconnue, à cette terre de liberté, d'é"alité de fra-
ternité, que peut donner seule la parole de Dieu, la Bible M Lévv
Bing est du non.brede ces espritsgénéreux qu'anime le sentiment
dudevoir a remplir, bes metitfations religieuses, publiées par la li-
brairie académique Didier, frapperont vivement la foule pensante
qui cherche depuis longtemps la solution de cette grave question :
Providence et Liberté.
Pour paraître prochainement, ches Pache frères, éditeurs, rue de
Rivoli 164.
AU BAJC MASQUÉ
Un joli vol. in-IS, par Paul Mahàlin, avec dessins d'HADOL
Pépin, Cario Gripp, etc., etc.
Enfin, pendant que j'ai embouché la trompe de la réclame,
qu'il m e soit permis de sonner un dernier ban 1...
Oyez!
Il reste encore dans nos bureaux quelques douzaines d'exem-
plaires du BouGEOia, Lanterne des Dames...
On sait quel châtiment Y Eclipse réserve à
L'abonné ré,.,
Vabonné cal ..
L'abonné ci...
L'abonné trant...
A l'abonné récalcitrant, —commeon chante dans la.Périckole,—
qui ne s'empresserait pas de demander ce petit chef-d'œuvre.
Adn qu'il soit bien convaincu de ce qu'il perdrait, — puiseue
nous ne y ouvons lui mettre sous les yeux les crayons gracieux,
spirituels et enjoués qui enrichissent cet opuscule, —terminons
la présente Gazette par quelques lignes dudit Bougeoir...
La scène se passe dans le boudoir d'une cocotte huppée qui a
une petite fide de six ans.
Le baby à la mère :
~- Maman, pourquoi donc q't'as dit à la bonne d'éclairer ^mon-
sieur, tout à l'heure, puisque tu disais hier qu'il faut toujours que
ce soient les hommes qui éclairent?
Emile Blondet.
On annonce, pour le 15 décembre prochain, l'apparition d'un
nouveau journal spécialement consacré à la propagation de la
gymnastique en France Titre : le Moniteur de la Gymnastique;
rédacteur en chef: Eugène Paz.
Le Gérant : L. MAUGER.
PARIS. — IMPRIMERIE VALLÉE, 16. RDE DO CROISSANT. ■
BUREAUX
7, place de la Bourse
BUREAUX
ce de la Bourse, 7,
PARIS.
Le plus complet des journaux financiers, le guide indispensable des actionnaires et des obligataires, publie charrue dimanche une Revue de la I
j Bourse, le cours de toutes les valeurs françaises et étrangères et du change, la liste officielle de tous les tirages, les recettes des chemins de fer
' les dividendes et iuii'rèls à recevoir, les appels de fonds, les convocations aux assemblées générales et les comptes rendus de ces assemblées, le'
] bilan hebdomadaire et mensuel de lotîtes les Compagnies financières et industrielles, desarlicles raisonnes et de.- renseignements [nu-.s .ui\ sources
.] les plus authentiques sur leur situation, un article de jurisprudence spéciale, par un de nos premiers avocats, des conseils sur les nnilleurs place-
| ments à opérer, des correspondances de toutes les places de l'Europe, etc., etc. 11 est répondu gratuitement aux demandes de renseignements des
, abonnés, accompagnées d'un limbre-poste. — On s'abonne en envoyant S fr. 4ffl en timbres-poste ou en un mandat à l'ordre de iU. de VONT-
1 BOUILLANT, chevalier de la Légion d'honneur, directeur-gérant du journal, 7, place de la Bourse, à Paris.
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" la couleur du vin $m
elle doit dire à ses parents qu'elle veut rester fille, afin que'ceux-
ci sans défiance, reçoivent beaucoup déjeunes gens;
Une fois qu'elle a fait son choix et jeté son . dévolu sur un
ieune homme reçu dans sa famille, son premier soin doit être de
paraître eu préférer un autre.
Ce conseil est basé sur le principe qui veut qu'en amour on
s'y prenne d'une façon toute autre que pour allumer un feu; c'est-
à-dire, que l'on promène l'allumette à côté de l'objet que l'on veut
enflammer.
Pendant que le vrai prétendu s'échauffe et arrive à un état eon-
"venable d'ébullitïorij la jeune fille fait endîablerla doublure qu'elle
g'est choisie et lui donne toutes sortes de paquets à porter.
Une fois le mariage décidé, elle lui propose d'être garçon
d'honneur.
La jeune personne a marier doit affecter une grande douceur de
caractère.
Si son futur Ta taquinée un peu pour éprouver sa patience, elle
doit attendre qu'il soit parti pour se venger sur les domestiques,
ou sur les animaux.
Une demoiselle courtisée par son prétendu devra veiller à. ce
qu'il ne surprenne jamais l'appartement, en désordre, ce qui pour-
rait lui donner à réfléchir.
Dès qu'on annoncera la visite du jeune homme, elle s'empres-
sera' de tout ranger autour d'elle.
Elle fourrera bien vite son démêloir dans le buffet de la salle à
à manger et enfoncera rapidement dans le pain des épingles à
cheveux qui pourraient traîner sur la nappe,
Si quelque porcelaine a été oubliée par terre, elle la dissimulera
sous une housse de fauteuil.
Enfin, elle évitera, quelque besoin qu'elle en éprouve, de se
servir, devant son prétendu, d'une fourchette pour se gratter dans
le dos.
C'est surtout lorsqu'un jeune homme sera invité à dîner chez ses
parents qu'une jeune personne devra s'observer soigneusement.
Si elle fait un plat sucré, il est très-important que les invités n'y
trouvent aucune brosse à dents.
Le mariage pourrait être gravement compromis si la demoiselle,
dans une préc:pitation, peut-être excusable en somme, mettait, en
guise de serviette blanche sur l'assiette de son prétendu, une
chemise impure de son petit frère.
Quand son futur viendra faire visite à sa famille, la jeune fille
devra bonjour? se laisser surprendre absorbée dans la lecture d'un
livre sur le dos duquel le futur pourra lire :
CONTES MORAUX DE L'ENFANCE.
Sous cette Gpuverture pourra, d'ailleurs, s'abriter un roman de
Paul de Ko ci.
A table,.une jeune fille à marier ne doit :
Mi mettre ses os de p.qulet dans l'assiette de son futur:
Ni lui éternuer, la liouche pleine, sur son devaut de chemise;
Ni lui poser son pied sur les genoux au dessert.
C'est surtout au salpn, qu'elle devra observer jusqu'au moindre
détail de sa tenue.
D'abord, immédiatement en sortant de table, elle s'absentera
un,instant sous le prétexte que le cigare lafait tousser, et ira fumer
une pipe à la cuisine.
En rentrant au salon, elle se mêlera modestement à la conver-
sation. '
Si l'on est en train de parier d'une amie de la maison, dont le
-mari voyage une partie de l'année, elle devra faire bien attention
de ne pas .pousser tout haut ce cri du cœur :
— En voilà une veinarde !...
Point essentiel!... car on a vu des mariages manquer pour une
bêtise.
Si la demoiselle à marier laisse échapper devant son futu: un
de ces monosyllabes, qui ne se trouvent pas dans Bescherelle,
elle prendra son toupet à deux mains'et chassera du salon, avec
indignation, le chien delà maison en disant :
— Coucher!.... Azor!... oh! la vilaine hèle !.,. Us n'en font jamais
d'autres !
Enfin, règle générale : •
Une^jeuneûlle évitera soigneusement de conjuguer le verbe ai-
mer en.présence de son futur.
« Si ce n'est par vertu, que ce soit par prudence. »
Léon Bienvenu,
LE NOUVEAU CITATEUR
Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves.
Louis Veuillût.
L'esprit doit réparer les caprices du cœur.
Mlle Déjàzet,
Ma bouche ne dit rien que mon cœur n'autorise.
Mlle Crénisse,
La mort d'un honnête homme est un poids étemel.
Emile de Girardin.
.....^ . . Avec les gens de bien,
On a beau hasarder, on ne perd jamais rien.
Isabelle, la bouquetière.
Trop souvent le même homme a différentes faces-
Hippolyte» Castille.
Il en est de l'amour comme des litanies
De la Vierge : jamais on j\& les a finies.
Georgette Ollivier.
Aimer est le grand point;- qu'importe la maîtresse?
Nestor RoqueplaN.
A ISOS &BOïffMÉS
TTomé ' cBajUEBgcfifia.eHa't" df?ï<flB0es8e sSoft èt-fl-'P a-ecoas»-
p a frasé île la sSea'aDâcB-e liasrejiïe, — yjoSia.dU'ecâdasi&BaBa!©
ciîBtitiiîiEes eus timbres pos&e.
•™~~---,------'... . .py«Hi»jr3ae-»»-='"— ■----*■-
GAZETTE A LA MAIN
J'arrive de Bruxelles..?
Une ville curieuse, —■ savez-vous?.,.
Gotfirdom'. une curieuse ville!, — pour une fois seulement!...
Curieuse avec ses petits pains qu'elle appelle des.' piolets;
ses .fiacres qu'elle appelle des. vigilantes, ses servantes, qu'elle
appelle des mesquines et ses appartements-qu'elle appelle des
quartiers l...
" Curieuse avec ses bonnes vieilles maisons, contemporaines de
d'Artexveld, et qui, coiffées de leur chignon, — de leur pignon —
à la flamande, sont chaussées àla benoitonne de magasins, de cafés
et de restaurants empruntés à nos boulevards !...
Curieuse avec ses biscottes savoureuses comme des biscuits, son
faro capiteux comme du trois-six, ses cinquante espèces de ci-
gares, i=es cent variétés de tabacs, ses miroirs accrochés en dehors
des fenêtres, ses gardes civiques qui ne parlent rien moins que de,
mettre le faubourg Saint-Antoine au bout de Saint-Josse-Ten-
Noodè, afin d'allonger leur banlieue, et ses chiens de boucher, do
maraîcher et de nourrisseor, lesquels vokurent à domicile la viande,
les légumes et le lait!.,.
Un instant, j'ai failli m'apiloyer sur le sort de ces pauvres
bêtesv.> '
Je ne parle pas des cardes civiques...
Non; il s'agit ici des molosses qui traînent la charrette sous
l'injure et le fouet...
Mais quoi! je me suis rappelé les journalistes parisiens f
Il y a encore Manneken-Piss t.". % \
Manneken-Piss est un gamin de bronze, haut comme un baly de
deux ans, qui, campé au-dessus d'un bassin, à l'angle d'une rue,
est occupé a faire —- à la faca de son siècle—ce que nous faisons,
d'ordinaire, dans le silence du cabinet.
Matrones et fillettes viennent, sans baisser les yeux, emplir
leur cruche au filet d'eau qui jaillit de ce... canal.
Or, l'une des toquades du peuple belge consiste à croire que
nous n'avons rien tant à cœur que de renverser le lion de Water*
loo et d'emporter Manneken-Piss.
Renverser le lien de Waterloo!...
Hé! messieurs jes anciens sujets de l'Espagne, les anciens su-
jets de l'Empire, tes anciens sujets des Nassau, Chauvin l'aurait pu
faire en toute facilité, en revenant de prendre Anvers — pour
votr'i compte !
Emporter Manneken-Piss?
Pour quoi faire I
Pour faire rougir nos femmes î
Est-ce que nous n'avons pas les pièces de M. Clairville, les ro-
mans de M. Zola, les toiles de M. Manet, les pantalons du M. Cà-
poul, les articles de M. Droz, la pantomime des Clodocbe et le
répertoire deThérésa?
§
Un chapitre amusant, c'est celui des enseigne^?
A la vitre de tous les estaminets on remarque un tableau avec
cette légende :
Lapin à toute heure.
J'entre aux Armes de Brabant, — dans la rue Nuit et Jour et je
dema de une gibelotte...
La mesquine me regarde comme si je lui lisais une page du
Livre de Jade de madame Catulle Walter...
Je lui désigne — du bout de la canne — l'animal qui est là, peint
sur le tableau...
— Oh î nous n'en avons plus, sais-tu, monsieur?
— Alors, donnez-moi quelque chose d'équivalen:.
La fille s'élance...
Et, au bout d'un moment, elle me rapporte,..
Quoi?
Une souricière'.
Rue Muntagne-aucc-Herbes-Pologères, — une rue dont le nom a
le fumet'd'une soupe au cerfeuil, à l'oseille ou aux poireaux, —
je copie textuellement :
X... CHAPELIER,
Fournisseur particulier
de
M. Henri Rochefort.
Par contre, j'interroge un Bruxellois :
— Connaissez-vous, sur la place des Barricades, la maison de
Victor Hugo ? »
— Victor Hugo?
— Oui, un grand poète, — un grand écrivain, — un proscrit...
Mon homme, avec l'accent de Lacombe, dans je ne sais plus
quel vaudeville des Folies-Marigny :
— Un réfugié... Ah! oui, ils sont comme ça un tas, à Paris,
qui ont fait des mauvaises affaires!.,.
#
PROPRIÉTA1UAXA
M. C..., ancien secrétaire-général d'une grande direction, et
propriétaire de plusieurs maisons à Paris, était logé dans l'im-
meuble même de son administration, lorsqu'il fat prévenu qu'il
était révoqué de ses fonctions. Aussitôt ilalia vers qui de droit et
demanda avec prière qu'on lui accordât six mois de logement, le
temps de trouver un appartement convenable.
'—Mais, lui dit-on,'dans vos nombreuses maisons, ne serait-il
£TK. tr0Uϰr 4 V°US raser '">mHI,*,nml h; N'y «-«■
- Oh! si, monsieur, répondit-il; mais je loue trop cher.
LA DAME DE MONSOREAU
1 I-A r-OKTE SAINT MillTW
bat, on s'embrâ:.™ on conspire o„ "aiSe"'^ °" ^f""' °n M
pourfend sons jamais r.prënSre haleine l' " S° ">*"% 0U se''
«liVor!™! Te Cin'e ^fc'"»" P«- de Diane de
Henri III a le t™ è " , ' , "Uble,.,?our1 ma"K<«'. »' «
d'or, de. secouer s| chapelet, et de Yï °~ ^^ «on drapeoir
Mayenne, le Balafré, kSestl MoTZ ™°'™& ^id
■incita ^/^aS?>'ISl«S^ "PI *
grande taille, son masrrae f „ Zl' ' ' C/St Melinguel—Sa
en croc, son geste t cl Uan II "n Hr™'* *" CmTO'' s»"^ourire
vent merveilleusement &ce'ïï ^2,™'*™"^ " S-
.-;,lw?''"lYaevaieSrrerhôn,ir,t38,r""'i''U.e Gorena°' <*' ^ la
da la ComéSi dSfiRj'te* rtu ™illenr crû,
coté noble; doux, chevalere eue du rôfe • ?i "i""'"'™3"'darlS la
fpjldi, rendu avec une science des Transi L ," C°mpnS- aPPr°-
délails. qui prouve comble lu sont ?am lie"ïs f' c,ont,rastes. de^
du clavier passionnel. lamilieres toutes les octaves
Je ne dis rien de sa f.icon de tirer ln hnn„ -î
un 4rio adorables... " '""te ' û ï met ™e f«™,
C'est le Gambelta de Tépée
Se Gore'nflo™' '"" ^^ M' Sche^ te' «*«»' d" Cîy et Se"
~amedT,hSr;MyrJqUe' q,Ui t1' ,depnis sa ^"verture, sur le re-
gr, r vi ,'■ ? A,lioZe- d? ?arhl',r et dB M«rlha, vient de nous
offrir 1 Iphvieme en Tavriie de Gliick. I
J'en ai écouté le premier acte avec une respectueuse attention
Le reste m a paru majestueusement ennuyeux
Le rôle dlphigéme remplit toute la pièce. 'Une débutante
madame LacaZe,.a supporté, sans fa-blir, cet écrasant^fardeau
p'oséVïrn^rïJ"1'^8 * *>°?>V> ™- ",e„ ample, bien
Aubery et Bo;quin l'ont secondée avec talent, - avec succès.
LIBRAIRIE
Le Oosrwmtnu.T.,.tar BmiU Faure et Thomas Puech, Dêcembre-
Alonmej- eiifeur. - bn livre d'une logique impitoyable et d'un
esprit fatal a erreur an préjugé, à l'abus. L'œuvre de deux libres
penseurs de deux slylis.es vigoureux, de deux écrivains de corn-
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volume grrs-perle. illustré riar Léonce P.tit. Miniatures en vers
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notre collaborateur résout avec un bon sens remarquable à cheval
sur une verve enrasée. - Paix: trente centime,. - En vente crie*
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m
An milieu de l'atmosphère de tiédeur qui enveloppe la religion
quelques esprits s agitent, désireux de ramener leurs frères à cette
terre promise méconnue, à cette terre de liberté, d'é"alité de fra-
ternité, que peut donner seule la parole de Dieu, la Bible M Lévv
Bing est du non.brede ces espritsgénéreux qu'anime le sentiment
dudevoir a remplir, bes metitfations religieuses, publiées par la li-
brairie académique Didier, frapperont vivement la foule pensante
qui cherche depuis longtemps la solution de cette grave question :
Providence et Liberté.
Pour paraître prochainement, ches Pache frères, éditeurs, rue de
Rivoli 164.
AU BAJC MASQUÉ
Un joli vol. in-IS, par Paul Mahàlin, avec dessins d'HADOL
Pépin, Cario Gripp, etc., etc.
Enfin, pendant que j'ai embouché la trompe de la réclame,
qu'il m e soit permis de sonner un dernier ban 1...
Oyez!
Il reste encore dans nos bureaux quelques douzaines d'exem-
plaires du BouGEOia, Lanterne des Dames...
On sait quel châtiment Y Eclipse réserve à
L'abonné ré,.,
Vabonné cal ..
L'abonné ci...
L'abonné trant...
A l'abonné récalcitrant, —commeon chante dans la.Périckole,—
qui ne s'empresserait pas de demander ce petit chef-d'œuvre.
Adn qu'il soit bien convaincu de ce qu'il perdrait, — puiseue
nous ne y ouvons lui mettre sous les yeux les crayons gracieux,
spirituels et enjoués qui enrichissent cet opuscule, —terminons
la présente Gazette par quelques lignes dudit Bougeoir...
La scène se passe dans le boudoir d'une cocotte huppée qui a
une petite fide de six ans.
Le baby à la mère :
~- Maman, pourquoi donc q't'as dit à la bonne d'éclairer ^mon-
sieur, tout à l'heure, puisque tu disais hier qu'il faut toujours que
ce soient les hommes qui éclairent?
Emile Blondet.
On annonce, pour le 15 décembre prochain, l'apparition d'un
nouveau journal spécialement consacré à la propagation de la
gymnastique en France Titre : le Moniteur de la Gymnastique;
rédacteur en chef: Eugène Paz.
Le Gérant : L. MAUGER.
PARIS. — IMPRIMERIE VALLÉE, 16. RDE DO CROISSANT. ■
BUREAUX
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Le plus complet des journaux financiers, le guide indispensable des actionnaires et des obligataires, publie charrue dimanche une Revue de la I
j Bourse, le cours de toutes les valeurs françaises et étrangères et du change, la liste officielle de tous les tirages, les recettes des chemins de fer
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.] les plus authentiques sur leur situation, un article de jurisprudence spéciale, par un de nos premiers avocats, des conseils sur les nnilleurs place-
| ments à opérer, des correspondances de toutes les places de l'Europe, etc., etc. 11 est répondu gratuitement aux demandes de renseignements des
, abonnés, accompagnées d'un limbre-poste. — On s'abonne en envoyant S fr. 4ffl en timbres-poste ou en un mandat à l'ordre de iU. de VONT-
1 BOUILLANT, chevalier de la Légion d'honneur, directeur-gérant du journal, 7, place de la Bourse, à Paris.