Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 1.1868

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.3702#0217
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
L'ECLIPSB

"«Cv^u:""-»

"<%

e«un

■sPÉdJiif

y°»p«i»l

''««vriri,

'%

""><„

lès'-Dn
"■"oefr»!*"0"""!»,

'S DE

'^*t II ne*';/*"'.

"eilleuse.

nie m

Pas qoe

c:r>*«..

tonneau s.

Dînent

11 «atte,.

'Sïillstli

»(i



««authentifia.'

istruetiE.

«oolwr du vin ,i(llI

arfum du vieus Bm.

H)

'«. le Madère, le Mar-
ne, le Vermouth, le
enaehe, le Xérès, le

S )}

une, dose pour !S0 li-

ii.

itres. ' ! 50

du Champagne (ponr



is, le goût dea cognacs

t..

. du bitter, (dose pour

'absinthe avec de l'ai-


iraves le goût des ar-

1» combien le métier le
■quoi il est si fructueus.

renseignements, je 1«'«'
mlards et goutMM»*
bourgeois et honnêtes gens
, de leur bourse, liennsnU
iqueurs natnrels.
Enoman J»"1

5 MARIER

s croyons

ir offrir

ées ce jout-
er ce désat

-li malgré elle*

: birblte
raient bien

de do»*
) oirifi

iésirera': cela 1» *"
jrce q»e ceB

eu»

; calendriffi

yantfai'*"
,oudrai«»' »

ht i^'

i leur^

't dire à ses parents qu'elle veut resî,er fille, afin que ceux-
-, ega°g défiance, reçoivent beaucoup de jeunes gens:

fois qu'elle a . fait son choix et jeté son dévolu sur un

i,rtTnmp reçu dans sa famille, son premier soin doit être de
jeune noun«o *
«uraître en préférer un autre.
Ce conseil est basé sur le principe qui veut qu'en amour on
i renne d'une façon toute autre que pour allumer un feu ; c'est- |
* d're que l'on promène l'allumette à côté de l'objet que l'on veut,
enflammer. _

Pendant que le vrai prétendu s'échauffe et arrive à un état con-
hle d'ébullition, la jeune fille fait endiablerla doublure qu'elle
V,e t choisie et lui donne toutes sortes de paquets à porter.
8 Une fois le mariage décidé, elle lui propose d'être garçon
dJhonneur.

La jeune perstnne à marier doit affecter une grande douceur de

caractère. _

Si son futur l'a taquinée un peu pour éprouver sa patience, elle
doit attendre qu'il soit parti pour se venger sur les domestiques,
#u sur les animaux.

Une demoiselle courtisée par son prétendu devra veiller à ce
au'il ne surprenne jamais l'appartement en désordre, ce qui pour-
rait lui donner à réfléchir.

Des qu'on annoncera la visite du jeune homme, elle s'empres-
sera de tout ranger autour d'elle.

Elle fourrera bien vite son démêloir dans le buffet de la salie à
à manger et enfoncera rapidement dans le pain des épingles à
cheveux qui pourraient traîner sur la nappe.

Si quelque porcelaine a été oubliée par terre, elle la dissimulera
sous une housse de fauteuil.

Enfin, elle évitera, quelque besoin qu'elle en éprouve, de se
servir devant son prétendu, d'une fourchette pour se gratter dan3
le dos.

C'est surtout lorsqu'un jeune homme sera invité à dîner chez ses
parents qu'une jeane personne devra s'observer soigneusement.

Si elle fait un plat sucré, il est très-important que les invités n'y
trouvent aucune brosse à dents.

Le mariage pourrait être gravement compromis si la demoiselle,
dans une précipitation, peut-être excusable en somme, mettait, en
guise Je serviette blanche sur l'assiette de son prétendu, une
chemise impure de son petit frère.

Quand son futur viendra faire visite à sa famille, la jeune fille
devra toujours se laisser surprendre absorbée dans la lecture d'un
[ivre sur le dos duquel le futur pourra lire :

CONTES MORAUX DE L'ENFANCE.

Sous cette couverture pourra, d'ailleurs, s'abriter un roman de
Paul de Kock.

A table, une jeune fille à marier ne doit :

Ni mettre ses os de poulet dans l'assiette de son futur:

ti\ lui éternuer, la bouche pleine, sur son devaut de chemise;

Ni lui poser son pied sur les genoux au dessert.

C'est surtout au salon qu'elle devra observer jusqu'au moindre
détail de sa tenue.

' D'abord, immédiatement en sortant de table, elle s'absentera
un instant sous le prétexte que le cigare la fait tousser, et ira fumer
une pipe à la cuisine.

En rentrant au salon, elle se mêlera modestement à la conver-
sation.

Si l'on est en train de parler d'une amie de la maison, dont le
mari voyage une partie de l'année, elle devra faire bien attention
de ne pas pousser tout haut ce cri du cœur :

— En voilà une veinarde I...

Point essentiel!... car on a vu des mariages manquer pour une
bêtise.

Si la demoiselle à marier laisse échapper devant son futur un
de ces monosyllabes, qui ne se trouvent pas dans Bescberelle,
elle prendra son toupet à deux mains et chassera du salon, avec
indignation, le chien delà maison en disant :

— Coucher!... Azor!... oh'.la vilaine bête I„*. Ils n'en font jamais
d'autres !

Enfin, règle générale :

Une jeune fille évitera soigneusement de conjuguer le verbe ai-
mer en présence de son futur.

« Si ce n'est par vertu, que ce soit par prudence. »
Léon Bienvenu.

LE NOUVEAU CITATEUR

Il est de faux dévots, ainsi que de faux braves.

Louis "Veuillot.

L'esprit doit réparer les caprices du cœur.

Mlle Dèjazet.

Ma bouche ne dit rien que mon cœur n'autorise.

Mlle Crénisse,

La mort d'un honnête homme est un poids éternel.

Emile de Girardin.

oave

îe désir1

,>*

........ Avec les gens de bien,

On a beau hasarder, on ne perd jamais rien.

Isabelle, la bouquetière.

Trop souvent le même homme a différentes faces.

Hippolyte Castille.

Il en est de l'amour comme des litanies
De la "Vierge : jamais on ne les a finies.

Georgette Oluvier.

Aimer est !e grand point; qu'importe la maîtresse?

Nestcr Roqueplan.

A NOS ABONNÉS

Tout clBaiageasiicn:. d'adresse eîoSt è£o*e accom-
pagné «Bêla cB«>B'iiicrc tonotefie, — y jfôâaada-cciiaquaaaûc

centimes eu tàsabarcs posée.

GAZETTE A LA MAIN

•l'arrivé de Bruxelles..?

Une ville curieuse, — savez-vous?...

Gotferdoml une curieuse ville, — pour une fois seulement!...

Curieuse avec ses petits pains qu'elle ■ appelle des pistolets;
ses fiacres qu'elle appelle des vigilantes, ses servantes qu'elle
appelle des mesquines et ses appartements qu'elle appelle des
quartiers !...

Curieuse avec ses bonnes vieilles maisons, contemporaines de
d'Arteweld, et qui, coiffées de leur chignon, — de leur pignon —
à la flamande, sont chaussées àla benoitmne de magasins, de cafés
et de restaurants empruntés à nos boulevards !...

Curieuse avec ses biscettes savoureuses comme des biscuits, sen
faro capiteux comme du trois-six, ses cinquante espèces de ci-
gares, ses cent variétés de tabacs, ses miroirs accrochés en dehors
des fenêtres, ses gardes civiques qui ne parlent rien moins que de
mettre le faubourg Saint-Antoine au bout de Saint-Josse-Ten-
Noode, afin d'allanger leur banlieue, et ses chiens de boucher, de
maraîcher et de nonrrisseur, lesquels voiturent a domicilela viande,
les légumes et lelattl...

Un instant, j'ai failli m'apitoyer sur le sort de ces pauvres
bêtes...

Je ne parle pas des cardes civiques...

Non; if s'agit ici des molosses qui traînent la charrette sous
l'injure et le fouet...

Mais quoil je me suis rappelé les journalistes parisiens I

m

Il y a encore Manneken-Piss...

Manneken-Piss est un garnin de bronze, haut comme un baly\\e
deux ans, qui, campé au-dessus d'un bassin, à l'angle d'une rue,
est occupé a faire — à la face de son siècle—ce que nous faisons,
d'ordinaire, dans le silence du cabinet.

Matrones et fillettes viennent, sans baisser les yeux, emplir
leur cruche au filet d'eau qui jaillit de ce... canal.

Or, l'une des toquades du peuple belge consiste à croire que
nous n'avons rien tant à cœur que de renverser le lion de Water-
loo et d'emporter Manneken-Piss.

Renverser le lion de WaterlooI...

Hé! messieurs les anciens sujets de l'Espagne, les anciens su-
jets de l'Empire, les anciens sujets des Nassau, Chauvin l'aurait pu
faire en toute facilité, en revenant de prendre Anvers ■— pour
voir»! compte !

Emporter Manneken-Pissl

Pour quoi faire!

Pour faire rougir nos fenamse?

Est-ce que nous n'avons pas les pièces de M. Clairville, les ro-
mans de M. Zola, les toiles de M. Manet, les pantalons de M. Ca-
poul, les articles de M. Droz, la pantomime des Clodoche et le
répertoire deThérésa?

M

Un chapitre amusant, c'est celui des enseignes?

A la vitre de tous les eslaminets on remarque un tableau avec
cette légende :

Lapin à toute heure.

J'entre aux Armes de Brabant, — dans la rue Nuit et Jour et je
dema de une gibelotte...

La mesquine me regarde comme si je lui lisais une page du
Livre de J«de de madame Catulle Walter...

Je lui désigne — du bout de la canne — l'animal qui est ïà, peint
sur le tableau...

— Oh 1 nous n'en avonsplus, sais-tu, monsieur?

— Alors, donnez-moi quelque chose d'équivalent.
La fille s'élance...

Et, au bout d'un moment, elle me rapporte...

Quoi?

Une souricière]

Rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, — une rue dont le nom a
le fumet d'une soupe au cerfeuil, à l'oseille ou aux puireaux, —
je copie textuellement:

X... CHAPELIER,

Fournisseur particulier

de

M. Henri Rocaefort.

Par contre, j'interroge un Bruxellois ;

— Connaissez-vous, sur la place des Barricades, la maison de
Victor Hugo ?

— "Victor Hugo?

— Oui, un grand poëte, —- un grand écrivain, — un proscrit...
Mon homme, avec l'accent de Lacomhe, dans je ne sais plus

quel vaudeville des Eolies-Marigny :

— Un réfugié... Ah! oui, ils sont comme ça un tas, à Paris,
qui ont fait des mauvaises affaires!...

PROPRIÉTARIANA

M. C..., ancien secrétaire-général d'une grande direction, et
propriétaire de plusieurs maisons à Paris, était logé dans l'im-
meuble même de son administration, lorsqu'il fut prévenu qu'il
était révoqué de ses fonctions. Aussitôt il alla vers qui de droit et
demanda avec prière qu'on lui accordât six mois de logement, le
temps de trouver un appartement convenable.

— Mais, lui dit-on, dans vos nombreuses maisons, ne serait-il

pas possible de trouver à vous caser immédiatement?... N'y a-t-U
rien à louer?...
— Oh I si, monsieur, répondit-il; mais je loue trop cher.

LA DAME DE MONSOREAU

A LA PORTE-SAINT MARTIN

On s'agite dans la Dame de Monsoreau avec une rapidité étour-
dissante. On va, on vient, on court, on monte, on descend, on se
bat, on s'embase, on conspire, on aime, on se marie, on se
pourfend sans jamais reprendre haleine!...

C'est tout au pluE_si Bussy s'agenouille aux pieds de Diane de
Méridor, si le moine Gorenflot s'attable pour manger, et si
Henri III a le temps de puiser une pastille dans son drageoir
d'or, de secouer ?es chapelets et de découper une image; voici
Mayenne, le Balafré, la duchesse de Montpensier, les mignons,
les ligueurs, les complots, les embuscades, les processions, les
duels, que sais-je!„.

Chicot se démène dans ce tumulte avec une souplesse, une vé-
locité, une ubiquité incroyables. Chiot, c'est Mëlingue! —Sa
grande taille, son masque fanfaron, sa voix de cuivre, son sourire
en croc, son geste de capitan, ses allures matamoresques le ser-
vent merveilleusement dans cette création.

Sa scène avec le gros moine pantagruélique Gorenflot est de la
comédie, de la vraie, delà bonne, de la comédie du meilleur crû,
de la comédie de derrière les fago.s. Voyez le maintenant dans lo
coté noble, doux, chevaleresque du rôle : il l'a compris, appro-
fondi, rendu avec une i-cicnce des transitions, des contrastes, des
détails, qui prouve combien lui sont familières toutes les octaves
du clavier passionnel.

Je ne dis rien de sa fjçon de tirer la botte : il y met une furia,
un brio adorables...

C'est le Gambetta de l'épie.

Décors splendides, costumes magnifiques, mise en scène inouïe.
Charly, Brésil, Ciste, Laurent, excellents. Il y aurait de la.féro-
citô à ne point leur ajouter M. Schey, le cheval de Bussy et l'âne
de Gorenflot.

Le Théâtre-Lyrique, qui vit, depuis sa réouverture, sur le re-
gain du Val d'Andorre, du Barbier et de ifartha, vient de nous
offrir Ylphigénie en Tauride de Gluck.

J'en ai écouté le premier acte avec une respectueuse attention.

Le reste m'a paru majestueusement ennuyeux.

Le rôle dTphigénie remplit toute la pièce. Une débutante,
madame Lacaze,_a supporté, sans fa'bhr, cet écrasant fardeau.
Belle prestance, jeu simple et dramatique, voix bien ample, bien
posée, bien nourrie...

Aubery et Bosquin.l'ont secondée avec talent, — avec succès.
LIBRAIRIE

Le Confessionnal, par Emile Faure et Thomas Puech, Décembre-
Âlonnier éditeur. — Un livre d'une logique impitoyable et d'un
esprit fatal à l'erreur, au préjugé, à l'abus. L'œuvre de deux libres
penseurs, de deux stylistes vigoureux, de'deux écrivains de com-
bat. Sera hrùlée à Rome et achetée à Paris.

Les binettes rtmées, par Eugène Vermersah. —, Un mignonnat
volume gris-perle, illustré par Léonce Petit. Miniatures en vers
d'un pourléchement et d'un fini merveilleux : Le trait hardi sous
1: couleur exquise. Ecole de Banville et. de Meissonnier:

Pourquoi? pur Jules Pelpel.—Questions politiques et autres, que
notre collaborateur résout avec un bon sens remarquable à cheval
sur une verve enragée. — Prix: trente centimes. —En'vente chez
Defaux, 8, rue du Croissant et chez tous les Libraires.

Au milieu de l'atmo-phère de .tiédeur qui enveloppe la religion,
quelques esprits s'agitent, désireux de ramener leurs frères à cette
terre promise méconnue, à cette terre de liberté, d'égalité, de fra-
ternité, que peut donner seule la parole de Dieuyia Bible. M. Lévy
Bmg est du nomlsrede ces esprits généreux qu'anime le sentiment
du^levuir à remplir. Ses méditations, religieuses, publiées par la li-
brairie académique Didier, frapperont vivement la fouie pensante
qui cherche depuis longtemps la solution de cette grave question : .
Providence et Liberté.

Pour paraître prochainement, chez Pache frères, éditeurs,-rue de
Rivoli 104.

AMI ISAIj MASQUE

Un joli vol. în-'l 8, par Paul Mahalin, avec dessins d'HADOL,
Pépin, Carlo Gripp, etc., etc.

Enfin, pendant que j'ai embouché la trompe de la réclame,
qu'il me soit permis do sonner un dernier ban!.,.
Oyez! ,

Il reste encore dans nos bureaux quelques douzaines d'exem- ■'
plaires du Bougeoir, Lanterne des Dames...
On sait quel châtiment {'Eclipse réserve à

L'abonné ré... , ,

L'abonné cal...
L'abonné ci...
L'abonné trant...
A Vabonné récalcitrant, —comme on chante dans la Périchole,—
qui ne s'empresserait pas de demander ce petit chef-d'œuvre.

Afin qu'il soit bien convaincu de co qu'il perdrait, — puiseue

nous ne pouvons lui mettre sous les yeux les crayons gracieux,

spirituels et enjoués qui enrichissent cet opuscule, —■terminons

la présente Gazette par quelques lignes dudit Bougeoir... .«m

La scène se passe dans le boudoir d'une cocotte huppée qui a

une petite fille de six ans.

Le baby à la mère : T"1T^

— Maman, pourquoi donc q't'as dit à la bonne d'éclairer c'mon-

sieur, tout à l'heure, puisque tu disais hier qu'il faut toujours que

ce soient les bommes qui éclairent?

Emile Blondet.

On annonce, pour le 15 décembre prochain, l'apparition d'un
nouveau journal spécialement consacré à la propagation de la
gymnastique en France Titre : le Moniteur de la Gymnastique ;
rédacteur en chef: Lugène Paz.

Le Gérant : L. MAUGER.

PABIS. — IMPBIMF.RIE VALLÉE, 16, BUE DO CROISSANT.

BUREAUX
7, place de la Bourse, 7,

I Le plus complet des journau\ financiers, le guide indispensable des actionnaires et dos obligataires, publie chaque dimanche «ne Revue de lai
|;< Bourse, le cours de toutes les valeurs françaises et étrangères et du change, la liste officielle de tous les tirages, les recettes des chemins de fer, r
'M les dividendes et intérêts à recevoir, les appels de fonds, les convocations aux assemblées générales et les comptes rendus de ces assemblées, le I
S bilan hebdomadaire et mensuel de toutes les Compagnies financières et indus:rielles, des articles raisonnes et des renseignements puisés aux sources l
W\ les plus authentiques sur leur situation, un article de jurisprudence spéciale, par un de nos premiers avocats, des conseils sur les meilleurs place- 8
si menls à opérer, des correspondances de toutes les places de l'Europe, etc., etc. H est répondu gratuitement aux demandes de renseignements des i
a abonnés accompagnées d'un timbre-poste. — On s'abonne en envoyant ït fr. 40 en timbres-poste ou en un mandat à l'ordre de M, de FONT- '
bODlLLÀlST, chevalier de la Légion d'honneur, directeur-gérant du journal, 7, place de la Bourse, à Paris.

mum^sM.Gi - ■mmsmmm
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen