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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 3.1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.3704#0115
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L'EGLIPSBr

ma vo« nak
e °n feit l *">

"ITE

1 V0ISIN

| un restaurant à trente^,
ne homme et use jeune ,„„;
s finissaient de dîner,
•eux avec joie. C'est un speai

te, svelte, un peu ]

': :selieïsi:;i

;c quelle gourmandise, sai%(
lumble demi-glace à la vaiulle*!
La jeune fille, hélas! déjàfcjj
et si fleurie au dékt/étajtîiij

le nuit. Les lumières du gaz, deai
itaient dans la brume poiMèn
sraudes et des topazes.

, & la porte d'un grand glacier!;!

'arrêta tout à coup devant mai.
ae petite dame occupaient ceilet

garçon :

,me; une chartreuse pour moi
na petite voisine, splendifaal»
l'œil cerné.

Ime de Saint-Glouglou Rc«;
— Le cête' femme, très-otat
impudente. Onjquaitia mfc
si veinent déployées partout. Ds?
,ir troublant comme une buts
, c'était être gris. _.■

onpe. belle comme MagdelW
,es, souriait, ri*et «s*

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" plongeait ^™H*i
, constellée de bijo»^*'

ie de ses lecteurs 1 entre

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! était morte tristom^i,'
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taise-ebosee^ eJisr
ïee un plaisir enfant'». ,
3 glace, lÀ-has-

■ ERKEST

ÏURLUTMNES et tublureïtes

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ts cousus de fi],,."*"' '

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"reTCaUes»^.*n„it,

'Jeudi. par un fr„itl der,,
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C'était ma petite voisin ,

™"aitdanslevien::S^|.

lit à la Halle, devant s ■
de glaces à un1 ■'E":-
--unezretrll;^

léchant son Vetregtossier
=e, se tenait un amour de p^

le.

Londres a eu un imposant meeting' composé d'anti-fumeurs.

Si le bat de la réunion fut d'empêcher do fumer les innom-
brables cheminées d'usine qui attristent la ville capitale de
l'Angleterre, je comprends cela et j'applaudis des deux mains.

Plusieurs peintres exposants sont décorés en récompense de
leurs œuvres remarquées au Salon. Ceux d'entre eux qui sont
coloristes doivent être enchantés d'avoir un peu de rouge à la
boutonnière. ■"

* ■

L'Académie' française est composée de membres ; l'estomac
est représenté par BÇ. Marinier qui a été élu pour la façon dont
il dîne.

La ville d'Agen vient d'inaugurer sur une de ses places pu-
bliques la statue iu perruquier-troubadour Jasmin.

C'est bien le moins de rimer un quatrain pour l'homme qui
durant le cours de son existence, écrivit et improvisa tant -de

vers :

Cet enfant d'Agen que l'on fête

* Passait pour être.un fin causeur.

A mon sens, ce barbier-poete

Ne fut que doublement raseur.

Un de ces derniers vendredis, on a enterré à Paris deux gngi-
tables personnages : M. le général Goyon ou de Goyon (je suis
brouillé avec les particules) et le docteur Cabarrus; un homme
qui tuait et un homme qui guérissait — cela établit l'équilibre.
On me-répondra que le général de Goyon ou Goyon tout court,
n'a jamais tué personne; ce à quoi je répliquerai qu'il n'est pas
prouvé que le docteur homœopathe ' Cabarrus ait jamais guéri
quelqu'un; — et mon équilibre subsiste.

m

Le philosophe est satisfait quand il voit s'accomplir un fait
dans le sens ordinaire de la logique. Cela lui indique que le
monde est toujours dans son bon sens ; ce qu'il est quelquefois
nécessaire de vérifier.

Un décret contenu la quinzaine dernière dans le Grand offi-
ciel, annonçait au pays que M. Rivière venait d'être ivornmé
sons-préfet à Pont-Audenier.

Voilà qui est bien. Etre Rivière et se diriger vàSÎS le pont abou-
tissant à Veau'de mer, cela prouve quevtout est en ordre dans la
nature'. Les' bourgeois qui ont voté oiti peuvent dormir tran-
quilles.

On parle de faire aller M. Vandal au Luxembourg, Le jour où
M. Vandal sera nommé sénateur, il pourra se vanter d'occuper
ce qu'il'y a de plus.haut en fait de poste.-

Et le siège qu'on lui doublera dans cette assemblée illustre,
s'il est assorti au personnage, devra être une chaire do poste.

:.' ..-:", ,,.. W

— Aimez-vous le-homard?

— Enormément, mais je me garderais "bien d'en manger
jamais. _ :.' ' ..,..■■*'

— Pourquoi?

— C'est trop dangereux ; j'ai un cousin qui est mort tout d'un
coup après en-avoir mangé.

— D'une indigestion, alors?

— Non,, il est tombé d'un cinquième étage.

HrPPOT.VTF. RH IfJT.VKr.'

GAZETTE A LA AI AIR

Ils arrivent? Ils arrivent !

Us sont arrivés ! Nous leur appartenons ! De la Madeleine à la
Bastille, le boulevard en est pavé, comme l'Enfer de bonnes in-
tentions, — eVq-ui,- entre parenthèses, doit faire unissez' drôle
de macadam !

Plaie des étés parisiens, —plus terrible, à elle seule, que ses
sept défuntes1.'soeurs d'Egypte!

C'est bien simple, mon Dieu :'la plupart des théâtres des dé-
partements ont clôturé à Pâques 'dernier pour ne rouvrir qu'en
septembre prochain. . * '

Oh! ces Ragotins de province! Certes, je les tiens pour;do
fort'honnêtes gens, innocents en tous points des carottes de lon-
gueur que Beaary a tirées à cet imbécile de Floutens et parfai-
tement incapables do discerner les- deux parties — mâle et fe-
melle — d'une bombe, signée Lepet... i .■,

Il est constant, en outre, que tous ont du talent, beaucoup
plus de talent que lés artistes de la capitale — un .tas de ctiin-
çards et de veinards I
■ Quant aux comédiennes, je n'hésite pas à les proclamer des.
Jeannes d'Arc départementales, des "Virginies exïra-mur os, des
Lucrèces de banlieue.

Il est certain que la première chanteuse n'a pas le plus petit té-
nor à se reprocher, ni le moindre chef d'orchestre sur la cons-
cience ; que la Dngazon est pure de tout général commandant la
subdivision ; que lu grande coquette est sortie blanche comme,
une hermine du cabinet de M. le maire, où elle était venue sol-
liciter un quatrième début; que l'ingénuité est applaudie en
tout bien tout honneur par la loge infernale; que la Déjazet n'a
point été vue en hussard à l'estaminet de YÊtat-Majov; que la
mère de lajeunè première ne l'a point conduite à la maison de
campagne du receveur particulier; enfin que le corps de ballet
s'es,t énergiquementrefusé à aller, après le spectacle, souper au
café de la Comédie avec des étudiants en goguette.

Le mérite de ces dames'est pour le moins aussi éclatant que
leur vertu.

Si Madeleine et Augustine Brohau savaient chanter, peut-
être arriveraient-elles à la jarretière de mesdemoiselles Laure
Jaume et Emilie-Dumas, — encore en supposant que ess der-
nières mettent leur jarretière au-dessous du genou ! '

D'aucuns affirment que Berthokl SeWartz —.si célèbre par
une invention utile — n'avait jamais joué la comédie au Havre
ou à Besançon, à Mirecourt ou à Mont-de-Marsan.

Ceci u'ost juste que relativement.

Les estimables citoyens dont nous parlons sont parfois très-
gais, très-amusantSj, très-spirituels... en Provence ou en Picar-
die, m Anjou ou en Franche-Comté...

Mais, sacrebleu ! qu'ils sont emb... nuyeux à Paris !

*

La semaine sainte les. voit débarquer. Us se logent mal, — la
plupart dans de petits hôtels borgnes, sinon aveugles, où les
punaises tiennent leurs meetings. -

Au débotté, les artistes du drame et de la comédie tirent de
leur malle, si toutefois ils ne l'ont pas oubliée quelque part :

L'habit de Desgenais.

Le pantalon d'Olivier de Jalin,

Le gilet du comte Herraann,

Le chapeau du duc Job,

Les bottes d'Antony,

Et une paire de gants toute neuve, laquelle n'a encore guère
servi que dans/Vingt ou vingt-cinq figurations différentes.

Les comiques se rattrapent sur la garde-robe de Bichi d'amour,
sous laquelle ils cachent souvent le linge de la Vie fo Bohème.

Les chanteurs, dont les appointements sont assurés, s'habil-
lent comme le premier venu de nos attachés... d épicerie. Les
ténors particulièrement ont des notes très-élevées,.. ch"z leur
tailleur.

*

Ainsi requinqués, les nouveaux venus courent jeter leur carte
chez les correspondants...

Après quoi, ils volent au café de Suède, qui depuis que la
'pioche de l'édilité a renversé le café Achille au boulevard du
Temple, est 'devenu une sorte.de marché de.Poissy dramatico-
lyrique.

Pauvre café Achille! Les aristos faisaient semblant d'aller au
café du Cirque... Mais les cabols, les vrais cabois, — ils s'appe-
laient ainsi joyeusement entre eux, et ils ne se faisaient pas de
procès pour' cela, — qui, des quatre coins de la France, se don-
naient rendez-vous dans « l'armoire » de l'a mère Achille,
étaient certains d'y rencontrer gaie compagnie, assistance fra-
ternelle, consommations dans les prix doux, œd raisonnable,
bonne mine, attentions, égards à discrétion et à indiscrétion. '■■■

Dans les temps .primitifs, les comédiens de province se réu-
nissaient en plein air, soua les arbres du Palais -Royal. Ces
messieurs et ces dames y accaparaient toutes les chaises —
sans rien payer, bien entendu.-Tous les jours, les loueuses ré-
clamaient; maisbast! c'était comme si Mlle Cieo chantait!
Plainte fut portée au commissaire : céluivci se transporta au Pa-
iais-Rova! ci demanda aux comédiens :

— Mct.:icu:->. i.t-'s-vou* disposés à solder le prit de Vos siè-
ges?

— Jamais'.

. — Alors, je vous engage...

— il nous engage! interrompit Rosambeau. Entendez-vous,
messieurs? il nous engage! Comme ça nous va! Nous élions
tous sans engagement! Vive le commissaire ! En triomphe le
commissaire !

Le commissaire ne put achever sa harangue. Ou le promena
en triomphe tout autour du jardin. Et le droit de s'asseoir
gratis resta acquis aux comédiens.

f*

Aujourd'hui, sitôt qu'un nouvel arrivant est en vue, une
bombe d'interpellations éclatent sur la terrasse du café Potin :

— Tiens, c'est Berlinguet !

— Ça va bien, ma vieille?

— Vous avez donc fini là-bas !

— Y a-t-il eu du chabanaist

— A-t-on payé?

— Vous reste-t-il du prorata ?

Ce à quoi Berlinguet ne manque jamais de répondre,:

— Oh ! mes enfants, ces directeurs, quelles canailles ! Le mien
me vole trois jours, sans compter'la semaine sainte!... Quant
&\\prorata, JXutel Monsieur buvaittouten sondeur{... Mais quelle
'clôturel j'ai des couronnes plein ma malle. On ne voulait pus
me laisser partir. Mon propriétaire- m'a reconduit pi-fyàà \<i voi-
ture.

■ - -, ^

Retenez bien ce dernier brin de phrase :

MON I>ROPIUt:T.yItK MA RECONDUIT JUSQUA LAVOITL'RE.

Cela est .ainsi, en vérité.

Le temps a fui des insoucieux bohémiens à la Callot et à la
■Scïirron....

■ Dans Molière, on ne voit que le convive du Roi-Soleil, — et
Eofeambaau. l'héroïque mystificateur de la gendarmerie,
n'existe désormais qu à l'état légendaire.

Tous les artistes de Pans ont pignon sur rus, paiu h la huche,
vin au ceLlier, rentes sur l'Etat,, bicoque, villa, cottage à la
ciimp;i'-;r.e. Il y a £ï Folie Dtsmux a Saint-Dema. la Folie-Ma-
-chftl à Montgeron- la Folie-Latouche je ne sais où.

La Folie-Berlinguet n'existe pas encore; mais la Toquade-Hev-
linguet est en plein cours d'exploitation. Celle-ci consiste à in-
sinuer que Berlinguet paye ses dettes, possède l'estime de son
portier, place de l'argent à la caisse d'épargne et entretient 'un,
commerce suivi d'amitié.avec les bourgeois, le.tout en province,
naturellement.

Alors qu'il commençait — à Chartres — l'excellent comique
R... logeait .chez un boucher dont il avait acquis les bonnes
grâces.

Ce boucher possédait une fort plie fille de seize ans, qu'il en-
voyait tous les matins réveiller notre artiste et lui porter son
déjeuner.

Un voisin, témoin de cette prévenance, s'alarma des suites
qu'elle pouvait entraîner, et un jour que la illletie allait monter
chez R....

— Comment, dit-il au père, laissez-vous cette enfant aller
chez un gareou? ils sont jeunes tous les deux, et, ma fui, à
votre place,°je craindrais...

— Qu'est-ce que'vous voulez que je craigne? riposta le bou-
cher. Mon locataire est le plus honnête garçon du monde, et j'ai
en lui la plus entière confiance...

Puis, s'interrompent bm.suuemcnt pour rabrouer sa'tille qui
disposait sur un plateau le déjeuner de R... :

— Qu'est-ce que tu fais-là, petite malheureuse? Vas-tu bien
me changer cette fourchette et cette cuillère-là contre un cou-
vert de composition? Est-ce que je ne t'ai pas recommandé de ne
jamais donner d'argenterie aux comédiens? Que diable! on ne
sait pas ce qui peut arriver.

H arriva ce qui devait arriver, pardieu!

Le digne boucher de Chartres garda intacte son argenterie,
mais si fille devint Tune des meilleures soubrettes du Palais-
Roy 1.

Trois mots de cet aimable et spirituel docteur Cabarrus, que
l'homéopathie n'a pas empêché de mourir comme le dernier des
allopathcs :

C'était en automne. Il [pleuvait depuis quinze jours. Le doc--
teur rencontre Henry D...

— Cher Esculapc, lui dit celui-ci, soignez-moi, de grâce ! Par
ce temps pourri, je ne vaux pas deux soi.s. ■

— Fichtre ! répliqua Cabarrus, vous vous diminuez comme
cela de moitié tout a un coup.

Orfila était arrivé pauvre à Paris. Là, il s'était interrogé et
avait découvert en lui des tendances doubles :

L'amour de la science médicale,

L'organisation d'un fcénor.
■ — Dans laquelle des deux carrières ferai-je ma fortune ? s'é-
tait-il demandé.

Ne pouvant résoudre la question, il avait cherché une réponse
en jouant a pile ou face. 11 avait donc jeté un Napoléon en l'air,

— Si c'est face, médecin; si c'est pile, musicien.
C'était face.

IL alla donc frapper à la porte de l'Ecole-de-Médecine, dont
il devînt peu à pou le chef; mais sa tendresse pour la mu-
sique était toujours fort vive, — comme toute passion compri-
mée.

Le célèbre savant se dédommageait, le soir, en donnant chez
lui des cencerts où il appelait l'élite du beau monde, de la litté-
rature et des arts. Il était, bien entendu, le premier à s'y faire
entendre et à y roucouler la romance.

Cabarus disait avec malignité :

Orfila, c'est unDuprez sophistiqué.

ffî,
' Il n'y a pas si longtemps, un de nos confrères s'en fut trouver
l'estimable vieillard et le pria de lui délivrer un certificat de
maladie qui lui permît d'aller passer à Nice quelques jours.

— Qu'avez-vous donc ? interrogea le docteur.

— Un rhumatisme.

— Qui vous empêche de travailler.

— Précisément.

— J'entends. C'est un rhumathisme,.. articulaire.

La Boule de neige — au théâtre de Cluny — rappelle, avec des
intentions, des prétentions de comédie, l'amusant vaudeville
des Cancans.

Un baiser, paternellement déposé sur le front de sa pupille
par un tuteur bien conservé, tel est le premier flocon de l'ava-
lanche de propos odieux qui menace d'engloutir la réputation
de la malheureuse fillette. — A la fin, on ^explique, naturelle-
ment. Que n'a-t-on commencé par là !

Somme toute, l'air de la Calomnie, du Barbier, joué sur une
serinette.

Mademoiselle Andrée Kelly est adorable.

Macte animo, generosa puelta! La succession de Marie Dela-
porte est ouverte au Gymnase.

Remonter un vieux drame et monter une revue de Cb. Paul
de Kock! quelle pitoyable idée de MM. Dumaine et Billion ! Un
tel spectacle ne devrait se donner qu'un soir d'émeute. Les cu-
rieux y regarderaient à deux fois avant de dépasser l'Ambigu.

Pauvre Ambigu, tu m'inquiètes...
Je ne vois que vide aux: banquettes,
Vide aux loges : — tout à louer.
Hélas! tes pièces dramatiques
Sont des machines pneumatiques
Que, pour le vide, on fait jouer.

Les Variétés ne nous ont pas convoqué à l'exhibition de Fer-
blande. Aux Bouffes-Parisiens, j'ai assisté à une excellente re-
prise des Bavards. H n'y manquait que madame Ugaïde. Hélas!
madame Ugalde chante actuellement les duègnes à l'Opéra-
Comique dans -Dca, deux -actes de M. Jules Con^n, qui ont
réussi sans éclat. Désignation attendrissante! ,Giï-BIas en
demi-solde etGalathée en retrait d'emploi!...

L'éminente* cantatrice que Mlle Van-Ghell ne saurait fdire
oublier, malgré sa gentillesse et la fraîcheur de sa voix, péré-
grinant en représentation, quittait un jour Toulouse pour se
rendre à Bordeaux. Elle devait faire le voyage en bateau à va-
peur. C'était long et peu récréatif.

UnEllevioului offrit, comme distraction, une boite de magni-
fiques pruneaux d'Agen.

A son arrivée, madame Ugalde écrivit à son camarade. La
lettre se terminait par ce post-scriptum :

« Vos pruneaux étaient exquis. Je ne .puis vous dire combien
de fois j'ai pensé à vous pendant le voyage. »

Dans le voisinage de l'Institut, a l'angle de la rue de Seine et
de la rue Mazarine, un marchand de vins vient de faire restau-
rer son enseigne.Elle est d'une impertinence tout aristophanes-
que, si l'un songe, par exemple, à la double élection de: cette
semaine, —'■ celle de MM. Duvergier de Hauranne et Marinier.

On y lit, en effet :

AU PETIT PÛT DE L'INSTITUT!

au-dessous d'un pot à cornichons qui se détache en gris sur un
fond bleu clair.

Au Salon

Deux rapins examinent une toile représentant un chien.

— Quftllc couleur, mon ami, quelle couleur! s'écrie le pre-
mier, on dirait que Decamps a passé par là.

Et l'autre :

— En effet! c'est un chien à la mode Decamps.

An (Foyer dlaa ^autlerSIIe

— Comment trouves-tu la petite Davril?

— Julie à c:'.>quer. Je donnerais bien...

— Combien dounerais-tu bien — là, — pour... la croquer ?

— Tuutc ta fortune.

É^ILE BLONDET,
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