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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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L'ÉCLIPSÉ

Le Gobeur, son porte-monnaie à la main. — Combien un fauteuil ?
La Voix. — Un fauteuil?... Cinq cents francs, le dernier.
Lk Gobeur, intimidé. — Cinq cents francs, diable ! c'est un peu
cher !...

La Voix, avec dégoût. — Cher!... Eh ! dis-done, Polyte, viens donc
voir Monsieur. Un monsieur qui dit que c'est cher, cinq cents, un
fauteuil pour la Fille de Roland.

Le Gobeur, prenant son parti. — Eh ! bien... en résumé, on ne va

Sas tous les jours voir un chef-d'œuvre. Voilà le billet de cinq cents,
lonnez le fauteuil.

Polyte. — Y en a plus : je l'ai placé y a cinq minutes, le der-
nier.

Lz GobïuRj consterné, sort en s'arrachant les cheveux. — Si j'osais,
murmure-t-il, et il se précipite au contrôle de la rue Richelieu
qu'il essaye de franchir en jetant le nom du poète Marc-Bayeux.

Le Contrôle, comme un seul homme. — Hou! Hou! Hou!

Le Gobeur. — Marc-Bayeux, je vous dis, l'auteur de Nos aïeux;
est-ce qui je n'ai pas mes entrées?

Li Contrôle. — Hou ! Hou ! Hou I

Le Gobeur disparait navré, mais pour reparaître au second con-
trôle, celui de la place, sous le nom d'Ernest Legouvè.

Les contrôleurs s'inclinent, et le Gobeur pénètre dans les couloirs.

Après une lutte courte,mais acharnée.il est définitivement expulsé
par les ouvreuses, et vient s'échouer sur un banc du foyer où la
Providence, enfin attendrie, lui verse le baume du sommeil.

ACTE PREMIER

Les abords du passage Choiseul. Sept heures sonnent au prochain
beffroi. Deux hommes peu sinistres sortent sans mystère du restau-
rant Collignon. Ils ne sont pas masqués. Les passants reconnaissent
avec joie Daubray et Bonnet des Bouffes.

Daubray, jovial. — MonsieurTrémolini, pourriez-vous me dire
comment on donne une valeur de mille francs à un chien de quinze
sous?

Bonnet, morose. — Ah! lâche-moi avec ton chien. En voilà une
scie !...

Daubray, inquiet. — Comment ! Qu'est-ce qui te prend ? Es-tu
malade ?

Bonnet. — Non, mais c'est énervant, une bourde que nous débi-
tons tous les soirs à douze cents crétins qui s'en tiennent les côtes,
quoique prévenus! Ça ne suffit donc pas, sans que tu viennes...

Daubray. — Jusqu'ici tu la trouvais bonne. Ton irritation n'est
pas nature, ma vieille. Bonnet, tu me caches quelque chose. (Bon-
net fait un geste de dénégation faible.) Allons, sois franc, verse le
secret de ta souffrance dans le gilet d'un vieux camarade.

Bonnet, visiblement ému. — Eh! bien... Eh! bien, je ne suis pas
heureux, Daudau, non, je ne suis pas heureux.

Daubray. — Pas heureux, ma vieille chatte !

Bohnït, résolument. — Nonl j'en ai «ssez des Bouffes, et des ca-
lembours, et des bourdes, et des rôles de pitres, et des Millaud, et
des Offenhach, et des bêtises. Il n'en faut plus ! Ce qu'il me faut,
c'est le grand art, les grandes planches, les grandes scènes, les
grandes choses, tout le grand tremblement, quoi! Il m'en faut,j'en
veux, j'en suis ; Anch'io l

Daubray, plein d'effroi. —Tu!... tu, tu, tu, tu, tu quoque ! Oh !
l'ambition I

Bonnet, entraîné. — Pas de raisons ! On ne raisonne pas avec la
passion. J'aime la tragédie:

Je l'aime follement, je l'aime, — voilà tout
Daubray. — Ça, c'est dans Ruy Blas.

Bonnet.— Oui, c'est dans Ruy Blas!.,. et c'est dans la Fille Roland
que je serais beau !... Que dis-je, je serais beau? je le serai,R, A, I,
au futur; oui, je le serai bientôt, c'est ma vocation:
Désormais j'appartiens au Théâtre-Français.

Daubray, baigné de larmes. — Le malheureux ! il appartient à
Chaillot.

Coquelin cadet, guipasse. — Le Théâtre-Français ? en. voijà une
boîte ! (// disparaît dans la direction des Variétés.)

Bonnet, terrible. — Comment, une boite ! Qu'est-ce que ce mon-
sieur? D'où sort cet animal? Une boîte, la maison de Molière, le
temple de Racine et de Pailleron I Une boîte, la scène
Où Camille Doucet alterne avec Corneille !

où les plus grands comédiens du siècle consacrent la gloire des pre-
miers auteurs du monde!...

George Richard et Poupart-Davyl, bras dessus bras dessous, passent
à temps pour saisir la fin de ce mouverhent oratoire.

Georges Richard, de cette voix qui détache les mots comme des
coups de baguette. — Tu as entendu? On a parlé de moi.

Poupart Davyl, vibrant avec puissance. (Nul n'ignore que ce glorieux
dramaturge a dans la voix tout un orchestre.) (En trombone.) —
Mon pauvre ami, vous me donnez l'occasion de faire un mot (en
petite flûte), un mot charmant et lerrible pour vous ! (en clarinette)
Je vous dirai ceci : (en cor de chasse) Vous croyez-vous déjà mon
collaborateur? (Un temps; puis, en guitare) Et tenez, cela me rap-
pelle un autre mot terrible et charmant que...

Georges Richard, vexé. — C'est inutile, je préfère le premier.

Poupart-Davyl, reprise de trombone, mais ébranlé. — Laissez-moi
vous dire : charmant et terrible que j'ai fait il n'y a pas plus d'une
heure. (Il continue, mais sa voix se perd tout à coup comme si,
brusquement, trombone, petite flûte, guitare et clarinette étaient plon-
gés au fond de l'eau.)

Exeunt dans la direction de l'Odéon.

Bonnet, secouant Daubray par les boutons de sa jaquette.— Écoute:
j'ai une idée!

Daubray, inquiet pour son vêtement.— Laquelle, mon fils ?
Bonnet. — Je vais jouer la Fille de Roland tout de suite, ici !
Daubray. — Y penses-tu ? Qui te donnera la réplique ?
Bonnet. — Toi-même, ici... tout de suite !

Daubray, suffoqué. — Tu!... tu, tu, tu, tu... ma vieille chatte,..tu
dérailles !

Bonnet. — Pas du tout! Voici la brochure qui ne me quitte pas.
Prends-là. Et entrons sous cette porte cochére pour n'être pas dé-
rangés.

Daubray, rhowtne débonnaire par excellence, se laisse entraîner. —
Puisque tucroi* que ça te fera du bien...

Bonnet. — Allons 1 y es-tu? Tu fais le moine Ratbert, ça te va
comme un gant ; moi, je fais le comte Amaury.

Daubray, résigné, feuillette rapidement la brochure.— Où prenons-
nous? au commencement?

Bonnet. — Inutile! des propos d'antichambre, le jeu des trente-
six vertus... renouvelé des Grecs... Passe.

Daubray, feuilletant. — Scène II : Ratbert, Amaury.
' Bonnet. — C'est cela.

Daubray :

Bonnet

« Calmez-vous, Amaury ! »

« Moi! !e suis Ganelon,
Ganelon le Judas, le traître, le félon! »

Daubray. — Dis donc, mon vieux, il ne m'a pas l'air sympathi-
que, ce rôle-là ; ça t'amuse de faire Amaury qui est Ganelon ?

Bonnet. — Il faut bien que je sois Ganelon pour que mon fils
Gérard, qui est un ange, ne puisse pas épouser Berthe qui en est
un autre, et la fille de Roland par-dessus le marché.

Daubray.—.Ça ne fait rien, ce n'est pas régalant.

Bonnet. — Après tout, tu as peut-être raison ;' voyons l'autre
scène.

Daubray, feuilletant. — Scène III : Berthe, Gerald.
Bonnet. — C'est cela, je vais faire Gérald ; toi, tu feras Berthe.
(Il déclame :)

« Mais les Saxons, madame, en fuyant sous mes coups,
M ont a peine permis de combattre pour vous. »

Daubray, parodiant un mot de Molière. — Ouf! voilà des vers
salés comme tous les diables. (// s'éponge le front avec son mouchoir.)
Sapristi, qu'il fait soif!

Une voix dans l'ombre. — Soif! moi aussi!
(Bonnet et Daubray s'efforcent en vain de reconnaître le survenant,
dont lé nez seul rougeoie à distance, tandis que lé reste de sa per-
sonne est encore plongé dans l'obscurité.)
La voix :

Quoi! Daubray, dont la face ainsi qu'un astre en son plein luit,
Le joyeux Daubray, dialoguant avec Bonnet... de nuit!

Daubray. — Des vers de quinze pieds, c'est'Lorgeril !

Le vicomte de Lorgeril, surgissant en effet. — Allons, mes enfants,
une tournée à la santé du Roy. xIl les prend chacun par un bras, et
tous trois s'engouffrent chez Honoré, limonadier des Bouffes.)

ACTE SECOND

La loge de Mounet-Sully. — Le jeune et célèbre artiste est assis
devant une psyché, dont la table n'est point, encombrée des petits
pots de rouge et de blanc indispensables aux cabotins vulgaires. On
n'y voit que des outils de dentiste et des ciseaux de perruquier.
Mounet-Sully n'a qu'un souci : c'est qu'il est trop beau! trop de
cheveux! trop d'yeux! trop de dents! Se faire raccourcir les yeux,
éclaircir les cheveux, et arracher quelques dents, c'est sa façon de
maquillage, à lui! Mais, hélas! tous les efforts tentés dans ce but ne
lui réussissent guère; après comme avant l'opération, trop d'yeux!
trop de dents! trop de cheveux! toujours trop beau!

Il s'arrache enfin des mains, trop lentes à son gré, de son habil-
leur Bertaud, et, en attendant le moment d'entrer en scène, exerce
la vigueur de son bras avec une grande épée à deux mains. Absorbé
dans l'exécution du savant moulinet qui a sauvé Berthe des mains
des Saxons, il ne fait pas attention à l'entrée de M. de Bornier, qui
tousse avec inquiétude et se tient, autant que possible, hors du
cercle décrit par la terrible colichemarde. Après quelques minutes,
longues pour le nouveau venu, le grand tragédien daigne enfin re-
marquer la présence et l'embarras de M. de Bornier, qui n'est point
beau, hélas! quoique modeste.

Mounet-Sully, souriant avec indulgence à l'auteur de la Fille de
Roland. — Ah! c'est vous, vicomte! Excusez-moi; je me faisais un
peu le poignet, comme^vous voyez. Une vraie plume, cette épée!
Je regrette que votre audace archaïque ne soit pas allée jusqu'à
l'épée à quatre mains ; c'eût été mieux dans mes moyens. Et quoi de
nouveau?

M. de Bornier. — Mais... il y a plus de monde, dans la salle.,,
que... je n'aurais cru... Franchement, monsieur Mounet-Sully, ce
dr... dra... drame... aurait donc... quelque valeur?

Mounet-Sully. — Un grand et beau drame, monsieur de Bornier!
un drame comme Ducis en fit pour Talma! Que de choses dans ce
deuxième acte, qui, va commencer : mon monologue d'abord. (Il
déclame.)

Tout homme a «on secret, toute âme a son mystère...

Le Saxon Ragenhard, s, malheureuse-
ment frappé dans le Combat d'un coup
de balai, que, tout le m,ache paTttnt
traversé, les baroe» ini font un plll.
met.

M. de Bornier. — J ai entendu cela quelque part. Ah oui! c'est

le commencement du sonnet d'Arvers.
Mounet-Sully, déclamant :

Le ciel n'est plus le ciel, quand il n'a pas d'étoiles!

Hein! quels vers! Et la seconde scène, cette scène que remplit
tout entière l'aveu de mon amour pour Berthe, et l'effort désespéré
du vieil Amaury, mon père, pour arracher cet amour de mon âme!...
puis l'arrivée du duc de Nayme, le festin hospitalier, et la chanson
que l'on me fait chanter au dessert, cette chanson de geste, si bien
nommée en raison des miens, et où je puis déployer à l'aise les
vibrations magnifiques de ma voix.

M. de Bohnier, toujours très-timide. — Alors, cette chanson des
deux épées... vous la trouvez bien?

Mounet-Sully. — Superbe, vicomte I Comment, douteriez-vous de
ce morceau, votre chef-d'œuvre peut-être?

M. de Bornier.— Oh! moi... dame!... peut-être... je ne sais pas...
Tenez, on vient de m'en remettre une autre dans la rue; peut-être
vaut-elle mieux... (Il lui tend un papier.)

Mounet-Sully. — Voyons ça! (Il déclame.)

LA CHANSON DES DEUX PLUMES.

La France, dans ce siècle, eut deux énormes plumes,
Deux bons becs, dont le 1er incessamment noirci,
Fut autrefois forgé sur de rudes enclumes.
L'une a pour nom Hugo, l'autre Gaston Vassy.

Le monde est plein de l'une, et Figaro de l'autre.
Sœurs rivales d'ardeur, que l'on entend crier,
Par qui le chant de l oie et la voix de l'apôtre
Jaillissent tour à tour du fond de l'encrier.

Toutes deux, couple intarissable,
Courent d un zèle inassouvi.
Écrivant, l'une sur le sable,
L'autre sur le bronze à l'envi.
Toutes les deux font leur ouvrage :
L'une, pour l'honneur de notre âge,
Gravant d'impérissables vers ;
L'autre, guidant toute l'armée
Des reporters, meute acharnée,
Sur la piste du Fait-Divers.

Chacune, en son. métier savante,

Sert à des lecteurs enchantés :

L'une, les héros qu'elle invente,
L'autre, des crimes inventés.
Si l'une, propre à l'épopée,
Retrace les grands coups dépée
Ou les héroïques amours.
L'autre, sans rester en arrière,
Nous dit : « Les çargots de barrière, »
Ou : « Les assassins de Limouri. »

Or, quoiqu'ayant broché volumes sur volume»,
Aucune n'est encor près de casser son bec,
Et le duel émouvant de ces deux grandes plumes
Se prolonge, mettant une mer d'encre à sec.

Hélas! qui sait à qui restera l'avantage?
Nul ne peut dire encor : « Cela tûra ceci, »
Mais, pour moi. je ierai toujours un autre usage
Des œuvres de Hugo que du papier Vassy.

M. de Bornier. — Eh bien! qu'en pensez-vous?

Mounet-Sully. — Tenez-vous-en hardiment à la première version,
c'est plus sonore! Et un conseil en passant : ne soyez donc pas si
timide. Vous pouvez m'en croire sur parole, la Fille de Roland est
un éclatant succès ! une excellente pièce, pleine de beaux vers et de
sentiments magnanimes!

M. de Bornier. — Une si belle pièce que cela, vraiment! Et... de
qui pense-t-on qu'elle soit?

Mounet-Sully, éoinné. — Vous dites?

M. de Bornier. — De qui est la Fille de Roland? De vous, sans

doute, monsieur Mounet-Sully?

Mounet-Sully, riant. — Non, pas de moi ; mais de vous ! de vous 1
de vous, poète! - Qui, hors vous, eût écrit pour moi ce rôle fier
et touchant de Gérald ? - Mes combats, mon déchirement, lorsque
le duc Nayme et Berthe veulent m'emmener à la cour de Çharlema-
gne, et que je refuse pour faire plaisir à ma vieille canaille de père,
ce traire mal blanchi qui a toujours peur d'être reconnu. — Puis,
mon ivresse, mon vertige, quand Berthe me déclare à brûle-pour-
point son amour... notre duo passionné... et la résistance pater-
nelle vaincue enfin par nos ardentes supplications... Ah! mon cher
vicomte, voila un deuxième acte ! et quant aux deux autres...

La voix de l'habilleur. — Monsieur, c'est à vous 1
Exeunt.........

' " (Moùne't-SuUy, en 'scène) :•
Roland eut Durandal, Charlemagne a Joyeuse.

Une demoiselle, à une autre, son amie. — Vois-tu ce grand là-bas

à l'orchestre, qui ressemble... B' '

— A ma tante? Oui, eh bien?

— C'est Albert Wolf.

— Ah!... dis-doncl est-ce que c'est vrai ce qu'on dit, — qu'il ne
1 a pas.

— Quoi donc?

— Durandal.

ACTE TROISIÈME

Le cabinet du directeur, au Théâtre-Français. — M. Pétrin, tout seul,
prête une oreille charmée au bruit fréquent des applaudissements.—
Sur son bureau directorial, les feuilles de location, dy> jour, archi-
pleines s'étalent sous ses yeux satisfaits. — La tête renversée sur le
dossier de son fauteuil cet homme, dont les traits rappellent ceux du
roi vert-galant dans ses plus mauvais jours, esquisse un monologue
à peu près conforme à la sténographie ci-dessous :
_ « Il n'y a pas à dire : le succès littéraire se double d'un succèf
d'argent. C'est une chose honorable, glorieuse même, si j'ose m'e*-
primer ainsi, pour le théâtre, pour l'auteur, et surtout — surtout —
pour le directeur ! Qui est-ce qui a reçu et monté la Fille de Ro-
land? Le directeur, c'est-à-dire moi, Perrin. Cela n'est pas contes-
table. Qu'ils viennent nous dire maintenant : « Place aux jeunes ! »
Eh bien! voilà leur place faite aux jeunes, et par moi, Perrin. Qu#
veut-on de plus ? Car enfin c'est un jeune, ce petit vicomte de Bor-
nier : quel âge a-t-il? cinquante ou soixante ans à peine... Qu'il
vienne se plaindre, celui-là I sa pièce a été aussitôt reçue que pré»
sentée ; et si le manuscrit est resté quinze ou vingt ans dan» no»
cartons, c'est tout le bout du monde... Et puis, au fond, là, pendant
que le comité de lecture n'y est pas, qu'est-ce qu'il y avait donc de
si remarquable dans cette pièce?... Peu de chose, bien peu! Ce
troisième acte, en particulier, qu'on applaudit à tout rompre en ce
moment même... Essayez un peu de le dépecer, et vous verrez...

Compliments à M. Perrin, qui, pour suppléer à l'absence
du comique, a eu l'idée d'emprunter à son confrère Offenbach
le Charlee-Martel de Gemeviève de Brahant.
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Titel

Titel/Objekt
La fille de Roland & de Bornier
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré
Sachbegriff/Objekttyp
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Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Johann Christian Senckenberg
Inv. Nr./Signatur
S 25 / T 6

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Gill, André
Entstehungsdatum
um 1875
Entstehungsdatum (normiert)
1870 - 1880
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Frankreich
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré, 8.1875, Nr. 340, S. 18_02
 
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