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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6768#0143
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L'ÉCLIP S E

nattes et ses rubans valsèrent, oui, valsèrent avec un cer-
tain Barbeau (Emile), uniliétoricien pédant. J étais lurieux.
J'osai, nous osâmes, veux-je dire, mon lorgnon, mon air
distingué et moi, faire un doux reproche à JNolly. Mais la
chère petite, d'une façon très-délurée, me déclara qu elle
n'entendait pas — se donner un maître — en voulant Bien
accepter — mes hommages. Ainsi...

Gonflé de rage, muet de surprise, je m'assis dans un an-
teuil solitaire, et, sombre, je passai le reste de la soirée a
^garder mon oncle et l'aumônier du collège se disputer à la
ûn de chaque partie de dominos.

On vint m'inviter, — oui, on vint m'inviter, — des jeunes
filles charmantes! elles-mêmes! On me supplia de. danser,
Vains efforts ! Je résistai à toutes les prières. J'entendis, il
est vrai, ma tante murmurer : « C'est un ours ! laissez-le. »
Mais que pouvaient faire sur un cœur refroidi à jamais les
sarcasmes d'une proche parente aveuglée !

Le lendemain, à l'étude, nouveau distique adressé à Nelly.
Je le cite textuellement :

Non, fous ne m'aimez plus, infidèle! perfide!
Vous êtes un serpent à ln lèjngue /,ifide!

Bifide me semblait dur. mais vengeur.

J'avais trouvé ce mot, d'abord dans mon dictionnaire de
rimes, ensuite dans un Traité d'histoire naturelle. Il m'avait
plu. Bifide! Langue double! Bravo !

Mon copain Lpgrand II, navré, promit solennellement de
donner à sa sœur, le lendemain, au parloir, le billet affreux
que je lui confiais.

Trois jours après, par les mêmes voies détournées, je reçus
ce mot, véritable coup du lapin :

« Ge suis morte pour vous, monsieur. Je vous hait. Vous
« m'avez insulthé. Adieu pour la vie.

« TNelly W. »

Le bifide avait produit son effet. Néanmoins je versai de
grosses larmes. Legrand II pleura également. Le pion nous
■colla quatre heures de piquet pour bavardages sans fin à l'étude.
Hélas! 1 ;

Nelly tint parole. Pendant trois dimanches, trois! soit au
Parc, soit chez mon oncle, elle affecta à mon égard une su-
perbe indifférence. Pas un mot. Pas une injure! — Que je
souffrais! Mais quelle dignité mélancolique se lisait dans
toute ma personne!

Cependant, parfois, au salon, passant près de Nelly qui
feignait de ne pas s'apercevoir dé ma présence, je la frôlais,
comme par mégarde, et avec une politesse excessive je lui
détachais un :

« Oh ! mille pardons, mademoiselle. Je ne vous voyais
pas.! »

Et je filais, raide et satisfait.

Mais j'étais bien malheureux, allez ! J'en cassai mon lor-
gnon de colère un jour. Legrand II, plus calme (je crois qu'il
aimait Nelly autant que moi, ma parole !), me disait sou-
vent :

« Tu es trop cruel, mon cher. Je t'assure que ma sœur a
vu Nelly pleurer. Elle se repent, mais elle est fière... Allons,
fais le premier pas. Reviens.

— Jamais ! disais-je avec un geste désespéré et éclatant
en sanglots (nous étions en cour, à la récréation). Jamais !
Mon cœur est mort, vois-tu. »■

Et ce bon Legrand II paraissait plus peiné que jamais.

Mais cette vie ne pouvait, durer. Mon travail se ressentait
de mes préoccupations. En thème latin, sur trente-neuf
élèves, j'avais été le trente-septième. Mon oncle, furieux,
me donnait au diable.

Enfin, le premier dimanche de février, au Parc, - oh !
Vieux Parc bien-aimé ! — Legrand, très-ému, me dit :

« Viens donc un peu par ici, dans les quinconces. »,

J'obéis, troublé, frissonnant. Je devinais ce qui allait

^ErTe'ffet, contre une charmille, j'aperçus tout d'abord la
sœur de Legrand, Mlle Angélina, qui me souriait genti-
ment. Sur son épaule, cachant sa figure, se penchait
Mlle Nelly, ne laissant voir que ses nattes immobiles sur
son. dos. Elle pleurait tout haut.
Je n'y tins plus. Et m'avançant bravement, pâle :
«Voulez-vous me pardonner, mademoiselle ? dis-je. Ou-
blions tout. J'ai été grossier. Mais la calomnie, de faux
rapports ont égaré mon cœur. J'étais fou!,..

— Embrassez-la donc, voyons, dit Mlle Angélina, conci-
liante.

— Voulez-vous, Nelly?
Elle ne répondit rien.

Courroucé, je me retournai vers Legrand qui fondait on
larmes, et je murmurai :

«C'est une mauvaise petite fille. Allons-nous-en.

Et comme Legrand essayait de me retenir :

« Elle veut donc que je m'agenouille ici ! » ajoutai-je.

Bref, on parlemema. Ce furent les allées et venues du
Dépit amoureux, avec fausses sorties, etc. Enfin nous fûmes
réconciliés. Et nous nous séparâmes, soulagés, rappelés à la
réali'é parles appels discordants des deux mères inquiètes.

« A ce soir, mon amie! dis-je à Nelly.

— A ce soir, méchant !

On se quitta. Fou de joie, lesté, ailé, je passai, en compa-
gnie de Legrand II, mon excellent copain, une délicieuse
après-midi, mêlée de cigarettes, dans les bois qui avoisinent
la ville.

Puis nous revînmes dîner, chacun chez nous.

En route, tourmenté par l'idée qu'il serait poli et "galant,
au soir d'une réconciliation, de faire un cadeau à ma bien-
aimée, et fort embarrassé du choix de ce présent, je me
décidai, après de mûres réflexions, à acheter chez un épicier
un petit bocal de cerises à l'eau-de-vie ! J'ignore encore si ces
fruits confits étaient du goût de Nelly, mais moi, je les ado-
rais à cette époque. Voilà tout.

Mais en y réfléchissant, je m'aperçus qu'il serait bien diffi-
cile d'introduire des cerises à l'eau-de-vie dans le sein des
familles, et, embêté, je. débouchai le malheureux bocal. J'ava-
lai, coup sur coup, une trentaine de cerises, puis, comme
une mère qui en a assez de sa progéniture, je précipitai le
récipient et le reste de son contenu dans une cave, par le
soupirail béant.

« Eh ! bien, dites donc, là-haut ! » hurla une voix souter-
raine.

Je m'enfuis !

Le souvenir de la soirée qui suivit cette belle expédition
est resté dans ma mémoire pour toujours' fixé. Jamais bon-
heur plus pur, plus! chaste, plus céleste, n'inonda un cœur
humain... Oh! Nelly! quelle sincérité dans la passion enfan-
tine que vous m'inspiriez ! Ma Nelly !

Qu'est-elle devenue?...

Laites, ô rnon Dieu I que je ne Ja revoie jamais !

ERNEST D'HERVILLY.

Gazette a

Après Balzac, Gavarni et Mùrger, Aurélien Scholl est
peut-être l'artiste le plus parisien de notre époque.

J'entends parisien sous le rapport de la sensibilité ner-
veuse, do la gaieté humoristique, du trait fin et mordant,
de la riposte alerte, souvent mortelle, et de la connaissance
des êtres de tous poils, — en pantalon et en jupon, — qui
animent nos murs, nos théâtres, nos ateliers et nos salons.

Infatigable, inépuisable, voici tantôt vingt ans qu'il ne
cesse de s'accuser avec éclat dans des journaux de .toutes
couleurs : le Mousquetaire, le Figaro, l'Evénement! Je ne parle
pas ici du Nain jaune, du Club et du Camarade : ceux-là
vivraient encore s'il ne leur eût fallu que de l'esprit pour
vivre.

Scholl a plus gagné que perdu à cette prodigalité intellec-
tuelle et littéraire :

D'abord, il n'y a que les millionnaires qui jettent les pièces
de cent sous par la fenêtre...

Et puis, ces pièces de cent sous là rentrent souvent — par
la porte — sous forme de beaux louis d'or.

XX

Le volume que Dentu vient de publier est un de ces louis,

— sonnants et trébuchants, — frappés au coin du succès.
Les Amours de cinq minutes appartiennent certainement à

la famille des Dames de Msquenville et dès Lettres à mon do-
mestique,

Mais le côté sérieux d'un talent mûri s'y révèle davan-
tage. Car, chez Scholl, le caprice ne nuit en rien à la vérité

— et cet articlier contient un écrivain, ce mondain voile un
philosophe, ce boulevardier cache un poëte!.,.

Je veux citer un court chapitre des Amours de cinq mi-
nutes...

Aussi bien, j'ai plus d'une fois copié Scholl sans le nom-
mer...

Il me sera permis, je pense, de le reproduire en le nom-
mant :

Parisiens et Parisiennes

au foyer des bouffes

Tony Révillon, entrant.—Mes enfants, l'Académie des
sciences est dans la joie. Elle vient de découvrir, dans une
île de l'océan Austral, une nouvelle race d'hommes. Ils sont
gTands, couverts de poils d'une jolie couleur grise; mais le
nez est plat, le front déprimé, et ils ont les doigts d'une lon-
gueur démesurée. Il paraît qu'on vaen envoyer deux ou trois
à Paris.

Mademoiselle X..., timidement. —Sontils riches?
XX

Aux Menus-Plaisirs

une grosse brune, en costume de fermière.— Moi,
j'aime bien les moustaches, — deuz moustaches frisées par
le bout...

i"ne grande maigre, costume de la fée Terrible. —
Moustache ou barbe, je m'en bats la paupière... Il faut qu'un
homme pèse deux cents .. S'il ne pèse pas deux cents, ce
n'est pas la peine de se déranger.

la petite en bleu.—Basf! pourvu qu'un jeune
homme soit bien gentil, pas coureur et rigolo...

la tetite en rqjse. — Tout ça n'est pas sérieux... Si
l'on tient à être aimée, il vaut encore mieux un petit vieux
bien propre .. .

la fermière, à une petite blonde. — Et toi, bébé, que
préfères-tu chez un homme ?

bébé, levant les yeux au ciel.— C'est qu'il ait des chemises
de couleur.

'* if:'. V. ' : ^f'I^'t;-'v *

Au bal de la Nouvelle-Italie

première buveuse. — Augusteest un bon garçon, va.
Ce n'est pas un gouapeur comme les autres. Il m'a déjà
placé six cents francs. ~ \.:m

deuxième buveuse. — Où ça?

première buveuse. — J'sais pas.

Gymnase. — Reprise de Froufrou

Encore qu'elle soit merveilleusement servie par une sorte
d'intuition naturelle que sont venus renforcer le travail, la
finesse d'un esprit ingénieusement cultivé et la régularité
d'une vie où les succès du boudoirn'ont jamais rivaliséavec
ceux de la scène ; encore que, dans l'Ami des femmes, elle ait
deviné les grandes dames à escap-des sans avoir frotté sa
robe à leurs froufrous, mademoiselle Marie Delaporte ne
pouvait avoir l'espérance de se substituer entièrement à
notre chère, à notre grande, à notre regrettée Desclôe dans
le personnage de l'héroïne du véritable drame de MM.
Meilhac et Halévy. Elle a tenu, cependant, à jouer ce rôle,
ét elle l'a joué, non sans talent, non sans originalité, mais
sans rien effacer du souvenir vivace que nous avait laissé
son illustre devancière. A ses côtés, Ravel nous est revenu
. dans l'une des meilleures créations de sa seconde manière. Le
reste ne vaut pas la peine d'une plumée d'encre.

Historiette rustiqne.

Un charlatan ambulant se présente, ces jours derniers,
chez le maire d'un village, pour lui demander la permission
de débiter son élixir.

— Ca ne peut-il pas faire de mal aux gens ce que vous
" vendez là ! demande le fonctionnaire.

— Oh ! pas le moindre mal, M. le maire... C'est de l'eau
claire.

— A la bonne heure !

Et la permission fut accordée.

Militairiana.

— Vois-tu, Darimon, dit un jour le sergent-fourrier Du-
rand à un caporal de sa compagnie, le meilleur moyen pour
arriver promptement est de travailler dans les bureaux.

— Dans les Bureaux? je ne demande pas mieux, répond
Darimon ; mais comment faire?

— Veux-tu commencer tout de suite?

— Je ne dèmande pas mieux.

— Eh bien! tiens, voilà un état, veux-tu le vérifier?

— Je ne demande pas mieux.

— Vérifie donc": je viendrai prendre la feuille.

Et le fourrier, né loustic, laisse Darimon aux prises avec
une page imprimée, toute disposée à recevoir- des. chiffres,
mais gui est encore immaculée.

Une heure après survient le lieutenant qui trouve le ca-
poral tellement absorbé dans cette occupation nouvelle pour
lui qu'il en a le feu au visage.

— Ah ! ah ! mon petit Darimon, vous travaillez donc dans
les bureaux maintenant?

— Oui, mon lieutenant.

— Mais, fait l'officier, après avoir jeté un coup d'œil sur
la feuille vierge de toute écriture, que faites-vous donc? Il
n'y a rien là-dessus?

— Mon lieutenant, réplique Darimon fier de sa besogne,'
j'additionne les guillemets!

Racontar du boulevard.

M. T... et mademoiselle S.... d'un théâtre de genre, — tous
les genres sont bons, hors le genre ennuyeux, — échangent
tous les jours des c.ideaux' magnifiques et des taloches illi-
mitées. ,i l ■

Dernièrement, ia jeune artiste offrit à son bel amoureux
une'chaîne de gilet, d'un merveilleux travail, — or et argent:
on eût dit un tortil d ) myrte et de jasmin.

M. T..., en retour, envoya à son adorée une montre-mé-
daillon si plate, — oh ! mais si plate, quc les camarades da

mademoiselle S... la baptisèrent immédiatement Sarah
Bernhardt.

XX

Le soir, on s'en fut souper chez Brébant pour célébrer ces
présents réciproques.

Puis, au dessert, on se disputa,— des pieds, des mains et
des assiettes.

Au tutti de la discussion, M. T... arracha sa chaîne de
son gilet, ouvrit une fenêtre et lança le bijou dans la rue en
s'écriant :

— Ma chère, voilà le cas que je fais de vos dons.
Sanstriposter un mot, mademoiselle S...jeta —froidement

— sa montre par 1« môme eroisée.

— Que faites-vous? s'exclama le jeune homme.

— Mon cher, je fais en sorte que celui qui trouvera la
chaîne puisse savoir l'heure exacte à laquelle il l'aura
trouvée.

STAR.

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PETITE GAZETTE

ENCRE-POUDRE EWÏG

DÉCOUVERTE UTILE

Récompensée par la Société d'encouragement pour l'industrie
nationale.

«L'encre ordinaire a deux défauts qui viennent atténuer
ses qualités. Elle ne conserve sa fluidité qu'en restant non
oxydée ; elle se transforme dans l'encrier en boue noire.et de
là la nécessité de laver fréquemment l'encrier en perdant
l'encre qu'il contient.

« A ces deux défauts de l'encre ordinaire, est venu s'en
joindre un troisième depuis l'introduction des plumes métal-
liques. Cette encre acide provoque, en effet, l'oxydation du
fer, et met promptement hors de service notre plume pré-
férée. . .

« L'Encre-poudre-Ewig , dissoute simplement dans
l'eau, constitueune encre d'un bleu noir très-foncé. Comme
cette encre est alcaline, elle conserve sans altération la plume
métallique, qui reste intacte, même au bout de plusieurs
mois d'usage, et toujours prête à servir.

«L'écriture obtenue avec. cette encre est, au moment
même où on la trace, d'un noir assez foncé pour per-
mettre d'écrire dans des lieux peu éclairés.

« Do plus, l'encre nouvelle n'est attaquable ni par l'acide
nitrique, ni par la solution de chlore ou de bromf', ni par
l'acide chlorhydrique.

« Aux qualités que nous venons de signaler et qui doivent
la rendre d'un emploi très-étendu, cette encre joint la qua-
lité de pouvoir être transportée à l'état solide et consommée
sans perte jusqu à la dernière goutte ; si l'encre s'est éva-
porée ou concentrée, il suflitd'ajouter de l'eau pour ramener
dans les conditions ordinaires l'encrier, où il ne se forme
point de dépôt et qui n a jamais besoin d'être nettoyé.

« Les propriétés précieuses dout jouit l'encre nouvelle
sont biea appréciées de tous ceux qui ont commence à en
faire usage. Une fois habitués à son emploi, ils ne peuvent
plu s s'en passer. »

(Extrait du rapport présenté par M. Balard, de l'histitut, à la
Société d'encouragement pour l'industrie nationale.)

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pose de dents sans dàutsitr, 45, rue Lafayette.

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