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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 8.1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.6768#0167
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L'ËGLIpse

Trois heures après, M. de Bois-d'Enghien revenait à son
petit entresol de la rue de l'Arcade, et disait en lorgnant de
nouveau les Chaperons-rouges ci-dessus décrits :

— Maintenant il s'agit de répondre à Sabreux I Ce pauvre
garçon 1 je l'ai planté là, ainsi que ces dames, d'une façon
un peu brusque, mais il le fallait! Merci. Je connais mon
affaire. Quinze jours de plus à Dieppe, et on aurait pu dire
de moi ce que nous avons pensé de Des Renardeaux, cette
après-midi. C'est égal, maintenant que j'ai retiré encore
une fois mon épingle du jeu, il serait honnête d'avertir Sa-
breux. Sabreux ne connaît pas l'effet des Flambées d'équi-
noxe, le malheureux! Ce cher ami !... je vais lui écrire de
ma meilleure encre.

En effet, quelques instants plus tard, M. de Bois-d'En-
ghien s'installait, chez lui, devant un tas de papier à lettre,
et griffonnait quelques conseils à l'adresse de son ami Sa-
breux, touriste à Dieppe.

Nous pouvons lire par-dessus son épaule. Cette indiscré-
tion- ne sera peut-être pas sans charme. Il est bon d'ailleurs
de s'instruire à tout âge.

Voici ce qu'écrivait M. de Bois d'Enghien, retour des bains
de mer, à ce mystérieux Sabreux, déjà nommé.

« Mon boq Sabreux, je vais procéder par ordre, et répondre*
« à tes questions en les prenant l'une après l'autre, entre le
« pouce et l'index de mon intelligence. D'abord, à p opos de
« mon oncle., je puis t'affirmer que le cher vieillard ne s'est
« jamais mieux porté. Mon oncle'est toujoursà l'extrémité...
jt aUX environs de l'équinoxe. Sa maladie est le prétexte,
« trouvé par Javelot, pour me servir d'excuse toutes les fois
t< que je veux m'en aller à tout prix d'un endroit où je me
« trouve trop bien, ou trop mal; c'est l'affaire d'un télé-
« gramme.

« Je désirais, avant les Flambées d'équinoxe (je t'explique-
« rai tout à l'heure ce que j'entends par ces mots), quitter
« Mesdames de Chamberlayne; je me suis donc fait mettre,—
« par Javelot, — dans la triste nécessité de courir an chevet
« de mon oncle, —- qui se pdrte Comme toi et moi, je te le
« répète.

« Mesdames de Chamberlayne, et toi, vous donnez dans ce
« vieux pont avec une candeur gui fait l'éloge de voire sin-
« cérité, et je suis parti, te laissant à leurs pieds, seul.

« Ne le nie pas. C'est à leurs pieds que tu es resté. J'en
« suiscertain.Inutile de rougir pour cela.

« D'ailleurs, ta lettre, au sujet de ces dames, que dis-je? à
« propos particulièrement de Mademoiselle de Chamberlayne,
« contient des phrases qui me donnent tout à fait raison. Et
« lorsque je dis que tu es sur le bord du précipice conjugal,
« je crois ne pas me tromper.

« Oh! frère en célibat, crains les Flambées d'équinoxe!

« C'est pour me soustraire, ainsi que je le fais depuis cinq
h ans, à leur désastreuse influence, que je t'ai abandonné à
« Dieppe, il y aura une semaine demain.

« Ah! les Flambées d'équinoxe, c'est charmant!... mais c'est
« bien traître aussi.

a Et Mesdames de Chamberlayne le savent bien, les ru-
« sées créatures!

« Elles les attendent, ces flambéss d'automne, préface des1
« solides feux d'hiver, avec une impatience légitime, thaïs
« dépourvue d'innocence.

« Cela se comprend du reste ; Mademoiselle de Chamber-
« layne a vingt-quatre ans! Sa fortune est médiocre. Elle
« est, il est Vrai, la reine des salons et la fée des... grèves*;
tt mais si les adulations prudentes ne lui manquent pas,1 un*
« mari, — ce moindre grain de m»7, — ferait bien mieux son
« affaire.

« Or, tous les ans* à la fin de la saison des cabinets, mes-
« dames de Chamberlayne, mère et fille, essaient sur les
« rares baigneurs qui prolongent leur séjour à Dieppe l'effet
« des premières flambées d'équinoxe.

« Cet effet, je vais te le faire toucher du bout du doigt, si
« j'ose ainsi parler : — Le théâtre représente le salon de
« mesdames de Chamberlayne. Il fait nuit. Le vent de mer
« souffle, très-frais au dehors. On entend, à la cantonnade,
« le bruit lointain de la marée. Le thé fume dans leÉ tasses.
« Mesdames de Chamberlayne travaillent à de vrais nuvra-
« ges de famille, comme des personnes naturelles. Enfin, la
« cheminée, négligée pendant tout l'été, se trouve pourvue
« d'un feu clair et pétillant. Ce détail est très-important
« dans le décor.

« Ce feu clair et brillant, ô mon tendre Sabreux, c'est la
« Flambée d'équinoxe.

« C'est lui, ce diable de feù.peBdant que l'on feuillette un
« album, en regardant du coin de l'oeil les beaux cils noirs
« de mademoiselle de Ghamberlayne, qui vous met un tas
« d'idées très-veriueuses, très-honnêtes, très-douces dans le
« cœur, et vous prie gentiment de donner votre démission
ti de célibataire. Un flot, un mascaret de désirs purs, vous
« gonfle et vous attendrit.

« On pense à l'hiver qui vient dans la nature. On se dit
* aussi qu'il neigera bientôt dans l'âme. Oh songe à son ap-
« partemeht de garçon, si vide; si froid, si solitaire en dé-
« cembre, quand on revient du boulevard. On rêve qu'il
« serait charmant d'y voir traîner, Sur les tapis, un petit
« cheval de bois sans tête, ou des poupées pri vées de jambes.
« Une chère femme, bonne comme tout, et douce, et gaie, et
« spirituelle, ferait bien également dans cet appartement
« désert, entourée de petits drôles joufflus, frais comme des
« fleurs... Oh ! les petits enfants qu'on mène aux Tuile-
« ries !

« La tiède chaleur des flambées d'équinoxe circule dans
« nos veines. l'odeur du thé vcMs grise, on ne sait pour-
« quoi ni comment, et tout à coup, une petite voix s'élève
« dans votre cœur, qui murmure :

« — Si tu demandais la main de M110 de Chamberlayne ?

« Oui, mon bon Sabreux, voilà l'effet, sommairement dé-
« crit, des flambées d'équinoxe. Je l'ai éprouvé souvent ce
« désir calme et réconfortant d'une autre vie, à l'approche
« de l'automne. Mais Circé ne m'a jamais vaincu. Javelot a
« toujours été là, comme un ange en livrée, pour m'arra-
« cher au fuyer tentateur. Je suis la Salamandre des feux
« d'automne!

« — Sabreux, Sabreux! crains les Flambées d'équinoxe !
« Sur ee eri suprême, je clos ma lettre infiniment trop
« longue, et je te serre la main avec force.

« Ton invulnérable,

« P. de Bois-d'Enghien. »
« P. S. — Des Renardeaux s'est marié ! Patatras! »

Huit jours après l'envoi de cette lettre remplie de si
excellents avis, M. de Bois-d'Enghien recevait la réponse
suivante :

« — Cher Bois-d'Enghien. Les conseils sont arrivés, comme
« une moutarde amicale, après la Chartreuse. Les Flambées
« d'équinoxe ont eu raison de moi. Que veux-tu, je suis si
« frileux! Cet hiver, j'imiterai de des Renardeaux la con-
« duite, intelligente, après tout. J'adore M11» de Chamber-
« layne. S i mère m'appelle déjà Anatole tout court...

« Je suis au comble du bonheur ! !

« Anat. Sabreux. »

— Aïe! s'écria M. de Bois-d'Engmen, Que\ naufrage ! c'est
le cas de dire, comme les marins :

— Encore un homme à la... belle-mère!

ERNEST D'HERVILLY.

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Gazette èt la main

Octobre débute mal. D'abord,ee premier mois d'automne
a commencé un vendredi. Et puis, il pleuvait le matin, et,
le soir, le théâtre de la Tour-d'Auvergne effectuait sa réou-
verture.

It n'en a rien été, hélas ! Le théâtre de la Tour-d'Auver-
gne a joué deux pièces nouvelles, — et l'art reste toujours
da .s ia même siiu ttion !

L'un des auteurs de ce statu quo est notre ami Georges
Pêtilleau, l'ancien « propriétaire, directeur et rédacteur en
chef « de la Fronde. Celle-ci est morte, et j'imagine que le
vaudeville, dont i ne m'a p <s été possible d'entendre la fin,
l'autre soir, ne fera pas de vieux os sur l'affiche ; nonobstant,
Pêtilleau est un garçon d'esprit...

Et plein de formes, donc !...

Une nuit, je le rencontrai, flanqué de deux ou trois fau-
vettes des Délassements, dans un cabaret à la mode.

Les fauvettes — elles ont quelquefois besoin de manger
dans la main — gazouillaient avec le sommelier de l'éta-
blissement, qui, tout en débouchant les bouteilles, se ren-
gorgeait daus sa cravate blanche et souriait familièrement.

— Monsieur, dit Pêtilleau eu lui avançant un siège,
veuillez prendre, s'il vous pldt, la peine de vous asseoir.

Choses du jour

Copié dans les Souvenirs d'un réserviste :
La scène se passe dans une chambrée d'un régiment de
ligue. Le Capitaine, entrant brusquement :

— Ouvrez la fenêtre, : il y a d s miasmes

Il sort. Arrive le serg. nt de semaine. Celui-ci demande :

— Pourquoi a-t-on ouvert la fenêtre ?
Un réserviste :

— C'est le capitaine qui l'a voulu, il prétend qu'il y a des
miasmes...

Le sergent interloqué :

— Ah! il y a des miasmes!... Que l'on ferme la porte et
que personne ne sorte : il faut qu'ils se retrouvent.

XX

On distribuait le déjeuner dans uû collège, et, par extra-
ordinaire, le pain sortait du four.

— Tiens ! fait le petit Calino en mettant dans sa poche
un énorme croûton, du bon pain tout chaud et tout tendre!;;
On n'en donne pas tous les jours : nia foi, je vais en garder
là moitié pour demain !...

XX

Deux poisseux, — la poisse a remplacé la gomme, — revien-
nent des courses.
Ils descendent au boulevard et payent leur cocher.
Celui-ci regardant ce qu'ils lui ont donné :

— Malheur de malheur ! avec leur pourboire, on n'a pas
seulement de quoi manger !

Petit bulletin dés théâtres.

variétés. — Reprise des Trois Épiciers, un imbrogl'o
archi-cocasse que j'ai eu la faiblesse de mettre à cent pics
au-dessus des Trois Chapeaux et du Procès Veauradieux. Par-
lez-moi de Pradeau, de Baron et de Blondelet. Le spleen le
plus granitique se liquéfierait au contact de leur talent;

Italiens. — Représentations d'Ernesto Rossi. J'ai vu
jouer Othello par le nègre Aldrigge, cela seul suffirait pour
me faire trouver Rossi superbe, s'il ne l'était réellement.

Théâtre-Parisien. — Succès des Voyages dit prince
Soleil, une féerie bâtie sur l'antique apologue de fa Chemise de
l'homme heureux. Pièce amusante, quoique de MM. Hermil et
Buguet. Jolis décors, mise en scène soignée, interprétation
excellente. Pourquoi les auteurs n'ont-ils pas agencé le vau-
deville final sur l'air : Entre Paris et Lyon ?

Les propos du peintre Bénassit

Ad restaurant, on lui sert une porrime verte. Il la coupe.
Un ver en sort...

— Si jeune! fait Bénassit, et déjà si corrompue!

XX

On parlait devant lui de notre confrère X...

— Enfin, disait quelqu'un, on lui prêie del'esprit.

— On lui en prête, c'est possible ; mais il ne le rend ja-
mais.

XX

Nous remontons la rue des Martyrs. Une demoiselle de
mœurs légères nous coudoie sur le troitoir.

— Sacrebleu ! s'écrie notre artiste, je ne voudrais pas avoir
perdu ce que celle-là est en train de chercher!

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La Gazette des Beaux-Arts du 1er octobre contient les arti-
cles suivants :

Les Ruines de la Troade, par M. François Lenormant;
Van Goyen, par M. P. Mantz; Les Arts musulmans, par
M. Lavoix; le Salon de Bruxelles, p;ir M. C. Lemonnier;
Un point 'le vue sur Callot, par M. Champfleury ; Étude sur
le g aveùr J. Jacquemart et les Fêtes du Centenaire de Mi-
chel-Ange, p;ir M. L. Gonse; Note de M. L. Miintz sur
Melazzo da Forli.

Ces articles sont illustré'! de dessins et de deux eaux-fortes
par M. J. Jacquemart, d'une enu-forte d- M. Brunet-De-
baines, d'après Van Goyen; de nombreux croquis d'artistes
d'après les ouvrages exposés au S.ilon de Bruxelles, etc., etc.

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pose dé dents sans douleur, 45, rue Lafayette.

-*-.-^

ENCRE-POUDRE EWÏG

DÉCOUVERTE UTILE

Récompensée par la Société d'encouragement pour l'industrie
nationale.

«L'encre ordinaire a deux défauts qui viennent atténuer
ses qualités. Elle ne conserve sa fluidité qu'en restant non
oxydéf ; elle se transforme dans l'encrier eu boue noire,et de
là la nécessité de laver fréquemment l'encrier en perdant
l'encre qu'il contient.

« A ces deux défauts de l'encre ordinaire, est venu s'en
joindre un troisième depuis l'introduction des plumes métal-
liques. Cett» encre acide provoque, en effei, l'oxydation du
fer, et met promptement hors de service notre plume pré-
férée.

. « . c ■ • ; . • • • i

> « L'Èncre-poudre-Ewiçf , dissoute simplement dans
l'eau, constitueuue encre d'un b eu noir très-foncé. Comme
cette encre est alcaline, elle conserve sans altération la plume
métalliq ;e, qui reste inucte, même au bout de plusieurs
mois d'usage, et toujours prête à servir.

« L'écriture obtenue avec cette encre est, au moment
même où on la trace, d'un noir assez foncé pour per-
mettre d'écrire dans des lieux peu éclairés.

« De plus, l'encre nouvelle n'est attaquable ni par l'acide
nitrique, ni par la solution de chlore ou de brome, ni par
l'acide chlorhydrique.

« Aux q' aUti-s que nous venons de signaler et qui doivent
la ren ire d'un emploi très-étendu, cette encre joibt la qua-
lité de pouvoir être transportée à l'état solide et consommée
sans perte jusquà la dernière goutte ; si l'encre s'esi éva-
porée ou concentrée, il snffitd'ajouter de l'eau pour ramener
dans les conditions ordinaires l'encrier, où il ne se forme
point de dépô et qui n a jamais besoin d'être nettoyé.

« Les propriétés précieuses dont jouit l'encre nouvelle
sont bie i appréciées de ions ceux qui ont commence à en
faire usage. Une fois habitués à son emploi, ils ne peuvent
plus s'en passer. »

(Extrait du rapport présenté par M. Balard, de l'Institut, à la
Société d'encouragement pour l'industrie nationale.)

à-4-

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Diplôme de mérite à l'Exposition universelle de Vienne 1873.

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l'incontestable supériorité de ce produit sur ceux du même»
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