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L égyptologie: journal mensuel — 1.1874

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Heft 10 (Octobre 1874)
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https://doi.org/10.11588/diglit.9429#0086
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1/ ÉGYPTOLOGIE.

Jusqu'ici notre tâche de traducteur n'a pas rencontré de difficultés sérieuses; mais nous arrivons
aune phrase embarrassante, quoique fort simple : AA^W 1^ J^^^a, , , 0i w ,PQ- Le groupe
-l^o^v^ , qui finit la ligne 14 et commence la ligne 15, est très altéré; quelques parcelles
de l'écriture ont glissé ou disparu ; l'hiératique de s'est dédoublé en deux traits minces ;
© est confus et <=> invisible. Cependant il n'est pas possible de lire un autre mot que

Nous avons expliqué plus haut le groupe ' 1 0 JL,1, et quant au pronom personnel 0
de la troisième personne du féminin, il n'exige aucune observation. Notre texte se traduit donc
littéralement : Elle (est) après (ou d'après) sa seconde, sa pareille, et je n'aperçois aucun moyen d'y
lire autre chose.

L'emploi de J^^"^^ sous deux significations différentes apparaît dans cette phrase du Rituel :

*==^( jl ^ """"" ")*")* ~wws Tll a \\ 1^ © a J\ ©ûA
Dit par Horus à ces dieux qui étaient après lui lorsque était Horus dans son enfance

Dans un bel hymne à Osiris de l'époque de Ramsès II, il est dit au dieu :

Ce qui est et ce qui n'est pas (est) en loi3.

Ici la préposition exprime la connexité, la proximité, l'intimité, et remplit le rôle habituel

de .2,; nous avons reconnu aussi dans nos études précédentes le sens ensuite de, après que, de
ce que1.

Mais aucune de ces nuances de signification ne nous rendrait la phrase nettement intelligible , et
nous n'avons à choisir qu'entre deux hypothèses : Elle suit, elle accompagne sa pareille, comme si
la femme galante était habituellement escortée d'une compagne. Ce sens est peu satisfaisant; ou
bien : Elle est , elle agit d'après sa pareille ; l'élision du verbe laisse ici une certaine marge d'appré-
ciation. Le texte ferait entendre l'idée que toutes les courtisanes se ressemblent entre elles , que
chacune d'elles a les mêmes allures que ses devancières ; il faut donc se garder de leur fréquen-
tation, et par conséquent ne pas approcher les femmes étrangères, inconnues dans le pays, qui
trop souvent ne sont autres que des courtisanes.

A la suite de ce passage embarrassant nous rencontrons la phrase suivante :

AAAAAA
AAAAAA p

■ 0> AAAAAA j>-/] _

li^ I ITe ZXC " ' Qui nousPréscnte une autre difficulté dans le groupe Jj^ | '
Mes index ne contiennent aucun groupe de cette forme ; le déterminatif hiératique qui précède le
bras armé semblerait au premier abord correspondre à la désinence \ ; mais, en examinant les

deux mois suivants ^ on s'apercevra qu'au lieu de \ il faut reconnaître les lignes

brisées de l'eau, ZXZ , surmontées du point ou du trait qui les caractérise toujours dans notre

aaaaaa

document, et qu'on peut d'ailleurs remarquer sur des signes isolés , tels que j\ et ~wwa.

1 Ci-devant, u. 59. ,. ,

r au lieu de /- k_. voyez ce que nous avons

2 Todl., ch. 112, 5. La correction de ce texte est ® j\
prouvée par l'exemplaire hiératique du Musée de dit ci-devant, p. 67.

Leide, publié par M. Leemans, section T, pl. 24 , col. 3 Sharpe : Egypt. lnsc.,pl. 97, 14.

, (s p. | * N° d'août, p. 63.

LVI, lig. 37 ; la seule variante est 4- M i k_., • T fV ..... ., , „ ,„

' ° lui loAÏÏll ' 5 Pouf l\>, pronom féminin, voyez --ci-devant, p. 68.
 
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