Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
166

L'ÉGYPTOLOGIE.

déjà signalé par d'autres documents, à savoir que chez les anciens Égyptiens les enfants avaient
droit égal au partage des biens de la succession de leurs auteurs. Il n'y avait pas de distinction sous
ce rapport entre les fds et les filles.

Analyse de la vingt-cinquième Maxime.

(Texte hiératique, pl. 19, lig. 8 et 9.)

Double transcription :

\Ê1

TOT W6Tp-K h)nepOT-MK

m

U6COT AT6CJ-K

AAAAA^
I I I

A O

n
i

HHB-T CCAOT-q u riA-q UTOT IJAI-q

(3 ^> I ^
p6b-CI4 l>p ÎK6HIJOT CA

AU

BOTI

2BCOT-q

Quelques lacunes rendent difficile , sinon douteuse , la lecture de quelques parties de ce texte ;
certains fragments d'écriture semblent s'être déplacés en glissant sur la surface du papyrus, par
exemple après le groupe p^j et dans le groupe fJP^uLr ^ous sommes d'ailleurs arrêtés par
une difficulté dans le premier mot ^7°^, qui représente exactement le mot je donne, et précède

l'expression "=|^v^^, construite comme la première personne d'un verbe au présent de
l'indicatif. Or, dans ce dernier groupe, il ne s'agit pas d'un verbe, mais du mot uerp , dieu, et il
faut ne prendre que pour Nous avons déjà rencontré un exemple de la même bizarrerie
orthographique et rappelé qu'elle n'est pas spéciale à notre document1.

En ramenant l'expression dont il s'agit à sa valeur bien certaine ton dieu, nous aurions dans la
première phrase le sens je donne ton dieu qu'il soit à loi des enfants, ce qui est évidemment impossible.
On s'aperçoit facilement que le scribe s'est encore laissé aller à un de ses caprices habituels lors-

* Voir, ci-devant, p. 13, 14.
 
Annotationen