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LIVRE D'OR DE L'EXPOSITION

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ployèrent en 1882 plus de 100 kilomètres de chemin de
1er Decauvitle, pour les travaux du chemin de fer Trans-
caspien.
ÆfR/wmn nous reporte à l'expédition de Tunisie. Une
voie de 65 kilomètres fut construite de Sousse à Kairouan.
Ce ne devait être qu'un chemin de fer stratégique. C'est
resté un moyen de communication.
Avec nous retrouvons une des plus inté-
ressantes applications du Decauvitle. Le gouvernement
anglais avait demandé un matériel de chemin de fer
pouvant voyager à dos d'éléphants; la locomotive fut
construite en deux pièces, dont la plus lourde ne pesait
que 1,800 kilogrammes, ce qui est la charge d'un éléphant
vigoureux.
Une quatrième locomotive, rappelle la poli-
tique coloniale de M. Crispi.le chancelier de macaroni, et
son expédition d'Abyssinie. De Massaouah à Sahati les
Italiens ont installé, en 1887, 56 kilomètres de voie ferrée
de 60 centimètres.
doit être un des bons souvenirs de la maison
Decauvitle, à laquelle il rappelle une belle commande, celle
de 52 kilomètres de voie, de 1,450 wagons et de 6 locomo-
tives pour un seul client, la Compagnie anglaise des Sucre-
ries d'Australie
Les Anglais, cependant si entichés de leur production
nationale, sont les plus forts tributaires de la maison
Decauville, ainsi la locomotive rappelle une
autre installation de 19 kilomètres dans un grand
chantier anglais.
remémore le triomphe du Decauville. Dans
cette île, les planteurs trouvent plus simple de construire
une voie ferrée qu'une route et ils se sont offerts
300 kilomètres de Decauville. Pour se rendre visite d'une
exploitation à l'autre, on prend chemin de fer. On
n'est pas pins moderne.
rappelle l'occupation de Diego-Suarez par
les troupes françaises. Une ligne de 26 kilomètres avait
été installée pour le service du corps d'occupation.
De même VAmoï, dont le nom se rattache aux petits
chemins de fer du Tonkin (50 kilomètres).
Enfin la 10° locomotive s'appelle UU/g & UrmK. La gare
de Laon est à 120 mètres au-dessus du niveau de la ville.
Une locomotive Decauville du système Mallet est parvenue
à franchir cette pente de 8 0/0 avec une charge de
150 voyageurs.
Les locomotives sont une des parties les plus intéres-
santes de ces chemins de fer miniature. Le type le plus
en faveur aujourd'hui est une machine compound, d'un
système très rationnel, pouvant passer par des courbes de
20 mètres de rayon et des rampes de 8 0/0.
Cette locomotive a quatre essieux également moteurs,
ceux du train d'arrière sont actionnés par deux cylindres
qui reçoivent la vapeur à 12 atmosphères. Après la
détente, cette vapeur qui a encore cinq atmosphères de
pression, vient agir sur les deux essieux de devant. Le
loyer est omnivore : qu'on lui donne du charbon, du bois
ou du pétrole, il est toujours content.
Une petite indication pour dnir. Un chemm de fer
comme celui de l'Exposition, avec sa locomotive, ses

wagons de 3 classes et ses fourgons à marchandises, peut
coûter dans les 20,000 francs par kilomètre, c'est presque
pour rien.
PAUL LE JEMISEL.

Hygiénique, Reconstituant, Stimulant
Remplace /ën-MjyîMenœ,
surtout les .BfMMS nae?*.
Æartw f AcU. — PHARMACIES, BAINS

PHONOGRAPHE EDISON.

E phonographe, dont on a tant
parlé déjà, dont on parlera
encore longtemps et qui a
tant parlé lui-même, a eu ses
deux premières étapes mar-
quées par nos deux grandes
Expositions universelles, 1878
et 1889.
Le premier phonographe
représenté dans nos gravures,
est d'une simplicité excessive,
étant donnée la solution d'un
problème si compliqué, celui
de répéter la voix humaine.
C'est en janvier 1878 que cet appareil fut breveté.
Il y eut, à ce moment, bien des compétitions avec le
Scott et un autre appareil de reproduc-
teur de la parole, dû à M. Cross, mais la victoire resta au
phonographe Edison. Et quand on voit les perfectionne-
ments apportés, on ne peut s'empêcher de trouver le succès
mérité.
On prétend que c'est à la suite d'un petit accident qui
lui arriva, qu'Edison eut l'idée du phonographe. Un jour,
pendant qu'il faisait des expériences avec le téléphone,
une petite pointe fixée à la plaque vibrante lui piqua le
doigt assez fort pour que le sang jaillît, et cette petite
pointe n'était ainsi entrée en vibration qu'influencée par
le son de sa voix. Il pensa aussitôt qu'il pourrait facilement
enregistrer delà sorte les paroles, sur une surface flexible,
y imprimer pour ainsi dire les ondes sonores successives
produites par la voix, laquelle impression pourrait repro-
duire la parole, en agissant sur une lame disposée d'une
façon spéciale. Quarante-huit heures après, Edison avait
trouvé l'appareil que nous connaissons.
Que cette histoire soit vraie ou fausse, le phonographe
Edison devait quand même bientôt voir le jour, étant
données les découvertes précédentes de son inventeur,
lesquelles découvertes l'y amenaient forcément.
Cet appareil se composait d'un cylindre portant une
petite rainure hélicoïdale, mû par un axe portant éga-
lement une rainure hélicoïdale, exactement semblable à
celle du cylindre, et engagé dans un écrou. Cet axe com-
muniquait ainsi à l'ensemble un double mouvement de
 
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