Gazette des Ardennes: journal des pays occupés (November 1914 - Dezember 1915)

Pria » 8 jQaaMme». ~ Avte SuppUmtmt gsJtl U U Urii Im PrUonaig^ : 10 OonUmet

CharT«TlII«, k H Aofll 191».

Gazette des Ardennes

JOURNAL DES PATS OCCUPÉS PARAISSANT DEUX FOIS PAR SEMAINE

MANIFESTE IMPÉRIAL

A Toccation de tannintttaire de la grande guerre
FEmpereur if Allemagne a adrtuè a ion peuple 1*
mai"[cite que voici ;

Au P«Vtlc I

l'ar aooee s'est c"cjoulée depuis que j'ai dû
appeler aux armée le peuple allemand. L'ne
période aaoglanle de sacrifice! ioouîs a accoLM
l'Europe.et le monde eoiîer. Garant Dieu et
rmnolr», Ja t» dédire ; Va conieiene» art pur*; Je
n'ai pu voulu I* guerre.

Après s'Cire pre'pore'ea k la lutte pendnnl uno
longue période de dix années, les grandes puis-
sances coalises ont cru venu l'instant d'humi-
lier ou d'e'toufTïr dans un cercle de fer cette
Allemagne devenue trop grande Ù. leur gré et
qui osa nppuyer la juste cause de la Monarchie
ausiro-liongroise, son Alliée.

Aiusî que je l'ai déclaré il y ■ un on, ce
n'est pas l'esprit de conquête qui nous a poussés
k la guerre. Quand, en août 191.1, tous les
Allemands Talides obéirent ù l'appel sous les
drapeau* et que nos troupes allèrent défendre
la Patrie, tous les Allemands, dans le monde
entier, sentirent, suivant l'exemple unanime du
Jieîchslag, qu'il s'agissait de lutter pour les
biens les plus sacrés de la uation, pour son
existence et sa liberté.

Les aoulTrances de Ma chère province de
Prusse orientale démontrent clairement ce qui
nous était réservé si les forces ennemies avaient
réussi k décider de noire sort et de celui de
l'Europe. Chacun de nous eut le sentiment que
la guerre nous était imposée par l'étranger el
ce sentiment a fait miracle : la lutte des partis
cessa, tes'ïdversnircs commencèrent à se mm.
preudre, i s'eslimcr, et l'esprit de fidèle union
emplit le peuple allemand tout entier. .

Pénétré* de la plus vive gratitude, noua
pouvons dire aujourd'hui : Dieu iltlt âveo noua.
A coups puissants, nous avons repoussé bien
loin vers l'ouest et vers l'eat les armée* enne-
mies, qui osaient prétendre faire bientôt leur
entrée triomphale à Berlin. D'innombrables
champs de bataille disséminés dans toute
l'Europe et des combats navals, livrés non loia
de nos eûtes comme sur les mers les plus loin-
taines, attestent de quoi est capable la sainte
colère du peuple allemand en légitime défense
el la valeur de sa science et de son art mili^'
taires.

Bien que n'ayant reculé devant aucune
violation du droit des gens, l'ennemi n'a pas
réussi k ébranler les fondements économique*,
sur lesquels reposent nos opérations de guerre.
L'Etal, les communes, l'agriculture, l'industrie,
le commerce, la science et la technique ont
rivalisé de xèle pour allénufr les misères ducs
a la guerre. S'incliuant devant la nécessité
d'apporter certaines entraves bu commerce et
soucieuse de venir en aide à ceux de nos frères
qui combattent pour noua, la population de
l'Empire c'a rien négligé pour contribuer k
écarter le daoger commun,.

Aujourd'hui tt k itmtlt, /a Ptlrl» gtrdert fa
plut vive tmltudt k tout oeut qui, u t WUntt des
itngttt, arïroniem* fa feu de Teuntmi, k tout eau* gui
lui rtrltnntnt blettit ou mtltdu tt surtout il tout fat
bravas tombtt su champ cf'honnaur « qui te rtpotfl
du fat/gués du tombais en terre étrangère ou au fond
des océans. Je partage la douleur det rnèret tt det
pirtt, det veuve» el det orpheline, qui ont dû lacn'fiar
i Im PtSrlt ceux qu'Ut tlmtitnt.

La force intérieure du pays cl l'esprit national
qui soi sic unanimement le* héritiers de* tradi-
tions transmises par les fondateurs de l'Empire
lonl un gage certain de la victoire. Lee digues
qu'ils onl bâties, pressentant que nous aurions
une fois enoore i défendre ce que nous avons
gagné par nos effort* en 1870, ont affronté la
plus violeule lempèle que l'Histoire ait jamais
connu-. Les preuves inouïes de valeur person-
nelle et d'incomparable vitalité nationale Me
donnent l'intime conviction que le peuple alle-

mand, purifié pnr les suprêmes expériences do
la guerre, continuera ù marcher vaillamment,
fidèle A son idéal civilisateur et moral,dans les
voies anciennes et éprouvées el sur les che-
mins nouvellement tracés que foule son pied

Vivre de grandes choses rend le eccur de
l'homme pieusement résolu. Supportant coura-
geusement d'inêviln blcs sou lira n ces cluccom plis-
sa nthéroïquemen I noire devoir, nous altendronlMns
liibleue que tt. p»ii puisse venir, une paix qui noua
Offrirai 'es garanti es milittlres, politiques et économique)
indispensables i noire avenir, une paix qui assurera
le développement de nos forces actives el créa-
trices dans le pnvs el sur les mert libre*.

Ainsi u.èueruns-Dous à bonne fin ia grande
lutte pour le bon droit el la liberté de l'Alle-
magne, loyalement et dignes de la victoire
devant Dieu, afin qu'il duigne continuer ù bénir

WILEIELM I. R,
Gn*j litartier arVrsi, le 3i }*Ukt 1315.

Dlll.ETI\S OFIÏCIUS AllEillMS

Grand Qki*rtl«rf-tairtl, JL juillttllll.
IhMlrt Je la imire a fOtMi. — Hier malin, nous
«vous talSX*, il lu llmiic ouest île lloog* (I l'est d'ïpreej,

noire attaque do 3 Juin, L'oprtt midi et la nuit, du
contre attaquée ennemie* lurent repoussést. Noue prîmes
4 milrjllleuiee, 9 lance-mines el quelques prisonniers
tnglaii. Le nombre dci moite Irouiet dam les tranchées
de l'ennemi démontre <ei grandes portée sanglantes.

Prùa de Soucbei, lee Francait slliquèreot encore uns
I.ii veine en cnl k la grtuad*.

Les combi.li tdiarn«e pour la poseeislon de la ligna
Llngekopf Barrtnkopt, desi lee Votget, onl subi un errèt.
Lai FrtnçtiecOoupoBl encore uns partie de noire poil-
Loo iu Liegekopl. Le Schralimaennle ol le Barrenkopl
joui de nouvetd entre nu» nTîmi, après avoir été parta-
ges m en l perdue.

En repreaallle pour lee borabtt lancdts à plusieurs
reprim perlée Frsnçaio, sur Chauny, Tergnieret d'tuliei
localités k l'arriére do notre Iront eur l'Aisne, noue avons
bombardé le gare de Compltgue.

En répliqua k de» attaque* d'escadrilles françaises
Jelsnl bier des bombes eua l'ialibourg. Sarerue, au nord
de Hagutnau et eur Fribourg, nos eecadrillee lancèrent,
dans l'eprés mtdl, des bombe» sur le port déviation el
de» fabrique! 1 Luné! llle, la gère de Sainl-Die et le port
d'aviilion de Nancy. Lee déglle caueés par lee ivialeure
ennemit lant peu Importaole. Un nion lraaçile tut
ebillu prée de Fribourg per nos canons pour atroslite.

Tlitâtri it la guerre à i'è'il. — Au oord oueil do Lomia
tt t la voie ferrée au nord de Gonorowo [1 l'est de luuan),
notre allaqu* progresie. Hier, nou ocou /ail 1 ,$80 prlion-
Hlen rstiii il frit 3 milrailioiifi.

rlsVsrl Je la gutrrt au Seei-flt — Les Iroupe; du
'général von Worricb, pessfei sur la rive droite de la
Viitule, progreeitreut vert l'Etl dans dei combats opl-
nlllree ; louie» les eoalre attaquée nfeutées par des
renlorls luttes aments en baie tcluuOreot compte le ment.

Le nombre de» prisonnier» a'ett augmenté 1 T officier*
(dont un chef de i£glmenl) el I.COU liommes.

L'adrertaire ternble vouloir résilier 1 nouveau, envi-
ron sur la ligne allant de Noivo-ileaaudrija sur la Vis-
lui* par lté bauteuii au nord do Lublin {qui fat
occupS Lier après-midi) Jusqu'au sud de Cfiolm, au*
armées alliées du leld inaré;hal von MacUensen qui le
poursuivent. L'ennemi eel partout etlaqué.

r-mifaal la combat it Wilej»is> HsW, le 30 juillet,
lit irosjisi allemande! ont prit 4,930 pruannieri, J ranoni
«I 5 mitraifrun.

GriBd OairUtr ftaénl. tlr aa^L [311.
TVdtre Je la fterrt t COuett. — L*ne attaque anglaisa
contre nos nuuiellei positions pris de Hooge s'eUondra
compklemeiil. Ue» poussées françaises contre Sou-
Chei eurent le même imuecta. Dan» lei Argon née violent*
lutte d'artillerie. Tard dsne 1* eoirée noe positions eur la
. dace lea Voeget lurent attaquéee; l'en-

L'itlalion i« montra active bier également. Le champ
d avlition anglais k Salut-Pol, prit de Uunkerque, reçut
30 bumbei. Dn aérodrome allemand prfci du lloual lut
allequé tine sucevi pir une eicaJrillo ennemie; Ici un de

«érodrome fiançai» prte d* Niocy reçut ce matin
«13 bombes, dont 18 atteignirent lee tentes, d'après le*
obeervslion» tslls*. Lia avione ennemis, qui l'étaient
(lovés pour la dolente, n* purent empêcher l'ellsque. Sis
avlont ail*œande «n a ttequtren t qalsie frsncf U ta dessus
ds Cbltetu Ssllns ; dans un combat qui dara trois qntrls
d'heure.'plusieurs avlont ennemis lurent forcés* atterrir)
lorsqu'une nouitll* tseadTills ennemi* et mêla au com-
bat, noe srltteor* te retirèrent sans aucune périt. An
nord d* Ssrftguemlnti un ivlon français dut atterrir; les

Dana laa oombata du 20 juin su 20 juillet,
nnna avons pria en Argonne : 1SH officiers,
6,610 hommes et 03 mitrailleuse», ainsi que
divers matériel trie nombreux.

mitrailleuses.

IMtrede la guerre an SvJ Ett. — Ko* Iroupes q

leaunordd'lr
■s contre-alljquee enoemice. t'.ir
nuui nous tmpardmti Jei hi

■ P, La

t VM

lug ; ei

lu is combal- Dot troupei allemandes 1*
rejetèrent au courant de la Journée hors de tes positions
près de Kuroiv (k l'eet de Nono Aleiandrija), au eud de
Lencin», au sud ouest el tu sud de Cbolm, elnti qu'au
sud oueil de Dubientit. L'ennemi n cmull* ronlinué sa
r.lraite des deux cûlis du Hug el sur le Ir.ml allant du

Sur le tbéatre de la g
troupaa sllem&ndea ont fa
let : 323 ofAciers. 75,719 1.
ÎO canons et 186 mitrailleuses.

1 sud-est des

s Français s'inqu-Tcnl k 1

igekopl de nouveau* couibjli tonl rn Iriln.
■ ud de Bnu de Sept, noire artillerie abattit un
captif ennemi. Un avion de combat obligea un

ennemi k atterrir prêt de Losgemar (k l'Est de

Uet combilt k l'Est de tattwlfl es développent en
notre faveur. Au nord etl de Suivalki, la htuleur 1GC (au
sud est ds Keletnik) lut enlevée d assaut par nous. Au
nord ouest de Lomia loi Iroupes atteignirent la Hustj,
eprfis avoir brisé, k divers endruils, l'opiniilre lésIslancE
rutte; 1 officier el 1,033tiunimei lui cul faits pritonniers

].r-...Tf..
De va
1W.

;hsngem

dt la gutrrt as Sud-t'tl, — Au nord det
hauteurs prêt de Pndiiwcie, conquises la 31 juillet, det
troupes du général ion Wofricb avancèrent hier, en
cembtllant, ver* i'Esl, 1 traître le terrain boist. L'ennemi
on retraite perdit 1.500 prisonniers et 8 mitrailleuse*.

DevtfillvtngoroJ.dei lioupet auslro bangraiset llirc-
renl des combats victorieux ; le demi-cercle te resserre
aulaur de la for le reste.

L'ennemi opposé aui armées du feld-marécbal von
Mtckenssn résiste enoore enlre la Vielule et la contrée au
tud-oueet de Lencin* ; dei troupes ailfinandes remriorlé-

tjOil prliunnlera. Entre Ltncioa el Zilierfiu aurJ eel de
Cbolm), le comb.it de pounulle continue.

Au Bug, nous avons atteint la conlrée au nord de
Dubienkt. Des Iroupes auslro bongroitat avançant au tud-
ouesl de Wladimir Woljntk au delà du Bug.

SruS Qoiruir (tntm, I uùl 1111.

Ikeitri de la guerre à t'Unit. — La posllion anglaise,
prit dellooge, prise pir nnui le 30 Juillél. ett compléte-
meot entre noi maint, conlraireinenl k ce que prélend le
communiqué ollicitl du généralissime iiog'aii.

En Champagne, nous occuplutei, après avoir fait sau-
ter des mines avec succès â l'etWSt de l'crlliee et k l'oueit
de Soualo, les bords det entonnoir».

Eu Argonne, quelques irancli^ci eonemles lurent
en'eiéee au nord ouait du Four-de-l'iris; nous srons lait
6U prisonniers. Lori de l'altaquc k la baionneile relatée
hier, 4 olficiers, 163 boni mes lurent laits prisonnier* et

Dans les Vosges l'ennemi nouia pris, lors du combats
dans la nuit du 1" au î août, un petit bout d* tranchée
au Schralxmaennle (entra le Liugel.opf et le Dtrrenkopf).
Au Llngekopf une Irancbée complètement bouleversée le
1" et lo S aoat n'a plus été réoccupée par noue.

Un ballon captif «nnemi, em|.orlA par l'orage, est
tombé daut noi mains tu nord-ouest d'Ettin.

Tkrs'frt Je laguerrt Al'Eil. — Lori des combtu dent la
cotilréo de M^lau, 3(10 priionnleie oui été Itilt.

A l'E.t de l'onlewiei, l'tdreratlre, culbuté ptrllelle-
menl bore de plusieurs positions, abandonna la résistance
el te relira dam la direction nord. Nos troupes ont Iran-
chl It roule de Wonolniki k Suboci, Nous avons tait Ici
1,Ï50 prisonniers et pris i mllnilltuiei.

liant 1* dirretion ds Lomia noue avons gtgni ds
terrain dtni det combats viciorlem, /aliosi 3,000 pH-
le Iront du Ktrew et

ipeiiu

Nos dirigeables coacenlré* k l'Est entreprirent de*
■lltques eourounéet dt tuccèt conlrt let llgnet de
chemin de 1er k l'ail d* Venorle.

ThéStrt de la gvtm as Sud Ett, — Le général von
Woynob ■ élargi avoo est troupes allemandes la position
de têts de pont k la rite Est de la Viilultj 730 prison-
nière ont été fille.

Lei frovpei asi(fo-*cn;roii« du ginlrtl vos KetctU,
pWei fosi sri oriirii, remponii-esl ss incrii «Vct'il/ detau
te Iront «m d'lian}tm>i; eltei firent 3,300 prfioaahr» tt
pri-enf 33 canom, dotl 2( ioiirrfi tf J morfim.

Devent lei arméis du Ici d-maréchal von Mackemen
l'adverstire tenait hier encore la ligne Novo-Aleundri]*-
Lencina-Zilln (au nord tal de Cbolm).

L'après-midi, ees ligne* furent enfoncée! k l'Est d*
Lencina el au nord dt Chotm, Il te mil dooe k évacuer
set potlliona tur la majeur* partie du Iront ; k quelques
endroit* seulement il réaitle.

A l'Est de Lencina nous /Imri Aitr 3,000 priionnirr»,
entre Chulm tl le Lug sJu it 1,300 priioaniers, le i" si
le i août; nom primes tutsi plusieurs nul rai 11 taies,

LE BUTIN D'UNE ANNEE DE GUERRE

Le nombre total des prisonniers Inits su courant
de la première année do guerro pur les srmoes nlle-
tnandea et nuslro-liongroises, se ehiflre de la façon

Dans lei camps de concentration et

lazarets nllemnntls...................... 191.800

Occupes comme ouvriers............. 40.000

F.iils prisonniers au courant des der-

en roule pour les ovnpl................. 1X1,000

Total dos prisonniers se trouvant en ^»
Allemsgne 1.003.000
. — en Aulriche-Hongrie, environ OM.OQO
Cela lait donc un loial de.. l.a95.0ÔO~p.^B«n.
Los puissances centrales onl occupo des territoire»)

Uelgique....................... 29.0001s. etirss.

Franco......................... ïl.000 —

Russie..'....................... 130.000 —

Total.......... ÎBO'OQO U. ami'

L'en nom i a, d'autre part, occupa :

Alsace......................... 1.0501». ttnla,

GaJicio......................... 10,000 —

Total............ 11.060 U.antX

U-jiin de guerre :

Dans les dipAts allemands, on a compté jusqu'en

juin;

6.B3I canons.

1.55o mit roi lieuses.
Uno grande partie do* canons ot des milrailleasM
pris à l'ennemi n'a cependant pas été transportée dan»
les doiiots allomandg, mais est restée an front, pour
6tro employée contre l'ennemi. Ou n'en possède pas les
chiures eiacts. Au total, 011 poul évaluer le butin dei
Allemands * :

7-8.000 canons.

2-3.000 mitrailleuses.

BILLETIXS OFFICIES FIMCIIS -

Put* tsiu.lltlltll, nlt.

En Artois, la ctooonida t dlmlaué d'inleaillé. Quelaues
<.\ m dl (tôt calibra ont Clé Itocti tur Arrts.

lia Cliaiapngne liront Perthea-Bsauiéjour) et k Vtuqnols,
tulle de minci on noui conservont l'ivanligo.

Violente ctaounide tu boit La Prêtre. PooLk-Hoaiioa s

L'cnnernl 1 également mngnné k diverses repriie* Itl
po s liions qu'il a perdues tu Uiu-de-3»pr.

Un bombardement de Fumet et de Utt-Dunkerque a été
tulvl d'un tir de représailles do notre part sur let cantons*-

Cinq bombta, lsneéet hier soir par un avion allemand tsr

tltot lee Votgst, noue nvont réui.i lutr eolra étendra tt
onaohder noi posliious loris crût» du Llngekopt et i occuper

L'ennemi t contre attaqué par Irole foit, malt uds tueeka,

L'orUIIerte tllenande s bombtrdé le eol de It bcbluchl.

Ba Argonse, violents 1

lu crête LlncEtapl-SchratiinnDi

d de Souches, lee Allemtndt aprtt na

te n™° Ils ocTéte releté» dei irttebtM
n point

Puli. ta IbUUiI
te It loaméi, et as liguait nucui