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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — November 1914 - Dezember 1915

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https://doi.org/10.11588/diglit.2906#0809
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1* Année. — N* 123. (8 PAQES)

PRIX : S CENTIMES

Charlevllîe, le 24 Décembre 1916.

Gazette des Ardennes

JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS PARAISSANT TROIS FOIS PAR SEMAINE
On ■'abonna dana tous Isa burenux d* posta

Où sont les agences à canaras ?

ti'iyanl pu empêcher le* aucce* militaire» de l'Alle-
m»gne "tt de ses Alliés, la presse parisienne i'i'Iwiiu,
depui* «uinxe moi», * «emer 1s doute contre Ici agen-
ce» d'inferuiation» allemandes si neutres qui le per-
meltcnl d'enregistrer ces succès, (ou;'ourj c*n/irméi par
les/ails. L'»feiice VVallf uî ainsi particulièrement c-i-
louiuiée. Seu crédit chti Ici esprit» clairreyatita et
objectif» ne l'en porter! pa» plus nul. Car le fa il que
In presse parisienne n'es» mCms pm puïiier Ici co'n-
VMnlfaTl répandu» par l'ioeice allemande, démontre
aimplemenl qu'an craint le» vérité» qu'il) esnliennenl.

Li preiH »llem»nee, elle, n'hésite pu 1 publier
régulièremant et intégralement le* cemmuniqués
Hivas el Beuter, sachant fort bien qu'ils ne changent
rien aux ftitt, qui »eul* impartent, Quini a 1* « Ga-
jielfe a, elle t» même jutrju'k repraduire, dana ion
■ Miroir de la preste française », le» nouvelle» répan-
due» Vus pas**' par le! «gencea de Paria, de Londres,
etc., pour |h ici leeicurs puissent te former lux-
mtmei une iuVe prévue de ce qu'elles tiolaienl f

Ce jugtment eal facile, maintenant que Ici faits,
qui ne mentent pas, permettent le contrôle rétrospectif
des canarda diurrt usants, dont le public français a été
nourri depuis le début de la guerre.

Mais il semble que la France commence à le rendre
coinplc que c'est à Pari* qu'il faut chercher le» agence»
qui méritent en vérité la méfiance que la calomnie
l'est efforcée de semer artificiellement contre la grande
agence de Berlin. *

Citons a ce propos l'aveu suivant que M, Urbain -
Gohier ldche par hasard dans le u Journal u (de Paris)
du 18 novembre :

a Depuis quin
oneeni in/alio-''
tnt une faite é,

IjujlULJlcifl.)

n j ■ dei français qui trouvent ces raenac-ngeo pa-
triotique» et glorieux, JUU d'autres François et loua Ici
étranger! trouvent ces mensonge* écccumnls, ;>uis>jue
lepl tUpartemtntt sont encore au pouooir ife i'enua-
h tueur.

JVous ne viuoru pas seul* sur ta terre avec nos
ennemis; nos ami» tt tel neutres coniinueni de nous
observer, de nous juger sur le) tilts et non sur nos
prétention!.....■

Ce sont 1k quelque* (impies vérité» qui ont mis
du temps à pénétrer jusqu'aux oreille» des journaliste»
parisien!. •

Mail gageons qu'lli ne se corrigeront ps» 1

BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS

Théâtre de la guerre à l'Outil.
A fonçât de Hulluch, un détachement allemand en-
leva une aasH anglaise el repoussa une contre-attaque

Sur beaucoup de points du fionl vifs duel» d'arlil-

Verie.

Aucun événement d'importunce.

nom de 1

■e i rw.

Dons la nuit du 10 au ao der-embr. un rl.LLarl
russe av»ncé luit ivrripp la f<-nn<- de Dekschi.
un peu en avant de nalre front, immédiatement au
»ud-eit de Vidiy; il en fut de nouveau chassé hier.

Au lud du Isc de Wyg enewsknje el pris de Kci
riuckinotvls (au nord-auest de Ciartorvsk) drs pa-
trouilles ennemiei furent repousséc*.

ThiUre de la fMm *ui Btiltani.

La situation est en (énéral »sns changement.

Thddlre de la guerre i l'Ouest.
Les Fiançais attaquèrent l'apics-midi, avec, de)
farces censidérable*. nos positiaue au Hartinamiawei-
lerkepf et au Hiruteiu (su nard de Wattweiler). lia
réussirent i prendre la Hte du liailniannswtilerkopf,
qui d'apria les cammuniqués officiels français devrait
toutetai» déji ae Irauver au poaaeasion françaisi.' depuis
fin avril, ainsi qu'un petit bout de tranchée au llilsen-.
firat. Une partie de la posilion perdue au JUrlmanna-
waiUikopf a été r.prise ce matin. J'rès de Metn'ral,
une attaque a'effondra devant notre position. £ur lu
reste du frant, médiocre activité par suite du temps
brumeux et des bourrasques de neige.

l*MdlN de lu juer.
Aucun événeniei;

n. !| c,

BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS

An ci

I* Journée, In cnnonnnda a élê a^

En BdsjiqO* et ta Artois, netn uUUtril, ee agjkaai
l'artillerie britannique, a exécuté des lira heureux 1
tranchées Mtvtrsea

En Cliarripegnc, nos canona ont éteint la leu de pli
batleïies alleiiuildes ou nnrd et n l'e-t de Mossi^'m.

'En- Argoone, uu nord de Mulnncoiirl, nuus «van
tous le leu de no» piéeei un convoi ennemi

Aux Ejjurge» el dans la région du Un. Le-f.iLie,
tir a causé des dégala important» aux organtanliu
1 eime.nl.

Armée d'Orfent..La situation demeure in'')mr:e»r si

Quelque» actions d'artiUerie au cours de ta nuit.

En Artois, lutta k coup» d» torpille» a l'est de RocHnc»urt.

Nos baUartaa oni bomoardé les tragrliées allemundes de

Enlre Somme et Oise, bombarda m eut Intense dei tr»n-
ctiéeH allimsndc» de la région de Friss. Un* de no» ps-
trouillei. « lurpri» une i^alroullla ennemie dans la boucla de
l'Oise *1 lut a lait dei prisonnier*. ,

-active, noMmmanl dans la région de Beaulne, où noua aven*
réduit au silence le» batteries tl endommage les organlaa-
lions de radveraaira.

En Champagne, noua avons dispersé an convoi et Des
groupes de travailleurs près de lu terme Chausson,

Tir elncaee sur les ouvrage* ennemis dans in région
d'Apremon!, au auù-esl de Soujl-Miluel. A

franchi la frontière grecque. L'orBsnisatlon du camp re-
tranché de Salonique se pourauiL 1 (

1 artilleries au cours se la n

l^i boniburileiiieii

0 stclaur d'Aprimtnl, au susVest de Saint
psursuivi Irta avuit dans la soirée; il s donnt

ni du 17 au 18, une taaMdriU* d* quatre *ViUM
1 nouvelle opération ds bombardemenl sur li

" CE QU'IL FALLAIT DIRE "

^■îç grands juuriurv d'information ont publié tant
de choses inexactes el tellement trompé leurs lecteurs
depuis le cuuimencement des hostilités, qu'il est par-
faitement coniprélicritible que, de bonne foi, certains
neutres suspectent la valeur de 110» dire» Dès le début

tous nos organes : a Les Allcmtmils détalaient comme
des lapins devant nous ■ (style officie!», tendis qu'au
contraire, nous InAuVsMsl les insuccès de Dieuie et de
lforhange. -Pour faire les Allemands prisonnier», il

suf(i«;iit de leur présenter une miihc de pain — et
nous ctkonjs alors battus u Chsrlerui. ..

(!i i :il /'lie J r:. ; I ■ 1 : I ,. ,11.11 <kt r.i.,:!. ) ' Ï-...S1-;

ont évacué 1s Pologne el Varsovie est aux Allemands.

Après avoir detiunré leur.....-llioJes de conibjt, en

les accusant n de se terrer Ucbement comme des
taupes a, nous vantions l'héroïsmi de nos soldats qui
se faisaient bravement trouer la pmu, la tile haute.
Et maintenant, nous nous efforçons de profiter des
leçon* des <i taupes n d'en face, puisque, jouant uuisi
bien, si eu n'est mien. qu'oui, dt lu pioche et de la
pelle, nous parvenons ù construire dis tranebées impec-
cables et des abris sûrs, tout eu réussissant à détruire
loi leurs u l'aide de 1s sape et du camouflet.

El puis, ne nous sommes-nous pat aiiu moqués de
leurs Croix de Fer ? Avions-nou* besoin, nous, de ces
a grotesque* joujoux a pour stimuler les courages et
enflammer le* ardeur* > Ce qui n'a pa* empêché qu'en
réponse à ta Croix de Fer, nous avons distribué pas-
lablenienl de Croix de Guerre, même-à ceux qui
n'sviient jamais,vu ni le front ni le feu.

Lmuite, quand nos ennemis ont fait appel k l'or
des particutieii, avons-nous eu la raillerie **aex facile î
• 11 fallait qu'ils soient bien h court d'argent pour
emprnyer de teli procédé», u Quelques moi» apré* nou*

prêtres, mslilutcuia, etc., bref, ' tous ceux qui di*-
celle d'*ulorite >onn*ient

rappel 1

* A un n
mine allait éclater en Allemagne",
-du coût de IVxiMence éLsil telle i|
frapper les objet* de eo
régler la distribution. A1

pliquer,
moyens d'empêcher les .
l'interdiction d'exporter,
discuter plu* fflt.

Pour ce qui a trait aux opérationa militaires el 1 la
situation diplomatique, les récits de* victoire» sur la*
champs de bnlnilles et des lucoè* dan» les chancellerie*)
ne »onl plu» a compter. Hier encore, ne voy»il-on p*i ,
eertiina journaux célébrer avec lyrisme lea défaites
bulgares et ici avantages serbe* lanqu'il ne l'igissalt
que de petits engagements dont l'itlue n'empêchait an
rien la malheureuse petite nation de tomber tout '
entière dan» Ici main» dea Au»tro-Allemand» et de*
Bulgares P

Succès annoncés ici où Id, on eil bien obligé de con-
stater que tel Allemands-ionI toujours d deiz ou frols
heures d'àufomobile de Paris el qu'ils détiennent de*
milliers de kilomètres carrés en Russie, el lonl maUrtê
de la Belgique et de Ut Serbie.

Les Dardanelles ne *ont pae forcée» et la préience
de no» troupe» k Sdonique ne semble avoir été ni aa»ex
sérieusement diicutée. ni asseï rapidement décidée, ni
ssseï vigoureuicment organisée par lea Allié».

Vos succès diplomatique* > Voyei lès Balkans, la
Bulgarie contre nou*, la Grèce et la Roumanie héiitan-
les, attendant le réaullit militaire de* empire» du centra

pour 1 .

.Si la orsussb preste avait éti
rinUfH national, elle aurai! 1
gage. En aucun cas, elle n'si

r ÉUit

Ici Françaii 1 cette idée qu'il* avaient k lutter contra
une nation de premier ordre. Notre paya * prouvé dsm
le passé qu'il ne craignait pas de connaître I* véritd.
Si, au cours de ton histoire, il * fourni le* plu* extra-
ordinaires effort), c'est qu'il avait conscience du danger,
qu'il courait. Les McriJke» turhumain» ne sont con-
senti» que »i l'on en lent l'impérieuae naceatité.

Ce qu'il fallait dire au peuple françal», c'eat qu*
nou» avion» dana l'Allemagne un adversaire redoutable-
Il fallait lu) dire que la caste militaire allemande, se*
homme* de lettre* et de plume, avaient tout fait pour
inculquer 1 l'en*emble de cette nation une *orte d'or-
gueil collectif el
l'Allemagne, gr

duslrietle très accrue, pouvait utiliier ge» ressources au
développement de ses forces militaires pendant la
guerre, par l'idiptation de te» organismes économiques
et de *e> méthode! d'iction et de travail aux néceisite*
de la guerre. Fiitint comprendre i temp* tout cela k
notre p*ys, la preste aurait igi avec moin» de légèreté
d'appréciation et de dédain ignorant et elle aurait
moin» fait douler le* neutre* — qui voient, »*vent tt
jugent — de notre clairvoyance et de notre bon *ens.

Court m-Mom,

LA GUERRE OU LA PAIX

Il n'eal guéri poatlbl* de rfaun
eux du Chancelier de l'Empire M c
nind, M. HelUertch (loua deui reproduits aux demtar*
luméro* de la > GcuiIIs >]. 11» *unl aui memu de* reaumia
l'une, iltuolion tellement vaste, le Item e ni compliquée, quai
a plupart dea esprits 1* méconnaissent m u» voyant, dana.
eur bortion étroit, qui 1* ce-té qui le* IntérHM, la a*nK-

ftl l'on consent à lire cet page* où se trouva condense
'expo** de la ailuatton politique, miiikair* et éoouomiqud

> exigence», el te* ad*

s deja conquis, st peut-
I 1* primiar* foU, dt

t comme org*nii*llon

rEuiu-Kio-N ne ia •cizbttl e

ALMANZOR

HISTOWE ITVN PETIT ÉGYPTIEX
Par W. HAIIFP,

- Tu pourrais leur parh

i pour qu

Ht ob-

tiennent du sultan de me renvoyer dint
de me donner l'trgenf pour feire le voyage. Surtout ne
v* paa raconter l'histoire à mon docteur ou k mon pro-
fesseur d'arabe : je ternis bien sûr de ne jamais repartir.

— Qui e,t ce, ion professeur d'arabe P -

dirai :>lu> long tu: sou compte une autre fois. Alors,
C'ett entendu, je peux compter tur toi ?

— Sûrement, et même »i tu veux venir Huit de luita

— Pa» poisible, fit Almontor, s* me retarderait
trop, el Je recevrai» une raclée de mon docteur en arri-
vant. II faut mime que je me dOjMlche pour rattraper le
temp* que je p*rds k bavarder *veo toi.

. — Qu'est-ce que tu *s 14 dan» ton ptnier f a reprit
le petit caporal.

Almanxor devint tout rouge et ne voulut p.n répon-
dre tout uabord ; mois, l'ofllcier insistant, il finit psr
dire d'un air honteux :

u Vois-tu, petit caporal, on me fait faire ici ce qu'on

de marche tous 1
visions k la halle ;
des haielgs et di

Le petit cipors! fut touché de Is détresse de l'enfant.

a Vient avec moi, repril-il, et ne l'inquiète pa» de
Ion docteur : tant pi) pour lui s'il le passe de ici
harengs, de ion beurre et de sa salade, a

Il *al*it la m*in de l'enfant, qulil entraîna ; il y avait

son visage, qu'Aimai./or ae lài-5a faire, 'oui en ayant 11
chair de poule ch.i.[iie fuis qu'il pnu.iit il son docteur.
Ils parcoururent ainsi plusieuis ruet, une main dam
celle du petit capoiui, 9011 panier dans l'autre; il remar-
qua arec étuiiiieiTii-nt qui- huit le monde saluait eL s'ar-
rêtait pour le* regarder poMicr. buu compagnon, à qui
il en parla, se mit il rire, mais ne répliqua rien. Ils arri-
vèrent enfin devant un palais magnifique, vers 1* porte
duquel l'officier « diiigca sans hésiter.

I C'est la maison, petit cajmral î demanda, Alman-

— Oui, el je rai* te conduire prè* de m* femme!
Tu es vraiment bien logé. C'ert le sultan qqj t*

— Justement, c'est l'empereur qui m'a logé, a ,
II* entrèrent; ils gravirent ensuite un escalier

superbe, furent introduit» diui un riche vestibule, ofc
le petit caporal dit k Almanaur de déposer .ton paiùar,
et pénétrèrent dan* une «lie fort riche, où une baUfe
dame était «sise tur un divin. L'officier cauia avecefte
d*n* une langue inconnue de l'enfant et rirenl de bon
cceur ; I* dame vint ensuite questionner Almiiutor en
lingue franque *ur l'Egypte et lei Egyptien*.

Tout k coup le petit caporal lui dit :
u Tu ne tait pis, ce qu'il y 1 encore de mieux
lire, c'est de te présenter tout de suite k l'empereur 1

l'empereur i seulement il fsut 1

' l'-l

devant lui, loucher le sol de mon front i se) pic.it î »

Ils rirenl de sa simplicité cl lui déclarèrent que rien
de tout cela n'était nécessaire.

« Comment est-il f poursuivit l'enfint; i-t-il l'air
iiiujvslucux et terrible ? A-t-il une grande bai lie î de»
yeux de flammes f Comment est-il }

— Je préfère ne pas le le dépeindre, ripost» le petit
caporal, qui riait toujour» ; j'aime mieux que tu le
reconnaisse» toi-muiue, et, pour te reconnaître, lu n'u
qu'il te souvenir d'une eboae : torique tous Ici généraux
de l'empereur »out avec lui, il» ûlenl leur chapeau.
Celui qui garde ton chapeau sur sa léle, c'est donc

11 prit de nouveau l'enfant pir la main et le con-
duisit dans la salle du trône. Plus Us en approchant,
plu» Aliuanzor tt tentait intimidé, et sea genoux tram-
-blaicnt sous lui quand il* furent devant la porte. Un
tiquai* la leur ouvrit k deux bittintt, et il* *e virent an
présence d'un demi-cercle formé d'une trentaine
d'homme* revetut dei costumes les plu* mtgniQquei,
et tout galonné*, et tout brodé* d'or, et tout chamarrai
de décoration*. Alminior te dit que le petit caporal

devait être le dernier de* dernier* parmi tout ce*
grand* personnage». Cependint lia él*ient tous,décou-
verts ; il chercha vainement parmi eux-celui qui avait
gardé aon chapeiu et qui deviit tin l'empereur : il
était tur le point de croire que l'empereur n'était pal
encore-arrivé, lorsque tel yeux tombèrent par hasard
sur ion prolecteur : le petit caporal avait gardé eoxr

11 Petit caporal, dit-il en t'*mpret-*nt de se décoiffer,-
je sui* à peu prè» »Ûr de ne p** élre l'empereur, et 11
ne m'*pparlienl pis de relier couvert. Comme tu as
gardé ton chapeau, c'est donc que lu e* le sultan dea

Franc* î

— Juste, Almar

1 sultan du Franghla-
-procher

ton malheur ; li lu s* été emmené, c'est par suite de la
précipitation al du désordre dtn» le*quel» t'est fait la
départ. Je te promet* que lu fera* voile pour l'Egypte
1 la première ocoaiiou qui te présenter». Mtinlenant
va retrouver l'Impératrice et raconte-lui ton hUlolre.

pas, car Je te girdo ]uiqu'*u moment de ton départ. »

Aimi picla l'homme qui était l'empereur; Ahmui-
xor *e laists tomber k genoux et lui bahu respectueuse-
ment 11 m *in *n balbutiant :

amlliirite. petit caporal, Je M

pou val* pa» d

i* l'a

st de m* faute, répliqu* le pettt caporal an
pumas» 1 j* ne *ul» empereur que depui* quelqu*»
jour*, voii-tu, et Je n'ai pu encore eu la temp» de la
taira écrire »ur mon ehipeau. »

{A «ulvr».)
 
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