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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0124
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GAZETTE DES ARDENNES

12 Mars i si e

donc reçu l'ordre de réclamer ses passeport*. En même
temps, l'ambassadeur portugais à Berlin, M. Pacs, a reçu
Ici sïeni.

Il y ra de soi que l'entrée du Portugal dans le camp
des Alliés ne pèsera pas lourd dans la balance d« la guerre.
Pour l'Angleterre, dont le tonnage diminue d'une façon
Inquiétante, il ne s'agit que «'« ro|er les quelques naTircs
allemands qui iniill cru pouvoir se fier, ou commence-
ment de la guerre, a lt netitmlité portugaise.

■Jlfais l'histoire verra dans cette affaire un exemple de ce
mépnsnMe esclavage politique, où l'Angleterre maintient
les petits peuples qu'elle accable de sa « protection m.

' CACHOTTERIE PUÉRILE ET VAINE1

Sous ce titra 1' « R-imnnUê ■ du 2 mars put.lu- un article de
tond contre la Censure En voici la première partie ;

« L'attention angoissée avec laquelle l'opinion suit, de-
puis une semaine, la lu!l« terrible qui se déroule autour de
Verdun et le désir pasiionné du public de se renseigner à
tontes les sources, met de nouveau à l'ordre du jour la ques-
tion des communiqués ennemis,

a On «ait comment le problème h pose : seule en
Enrope, voira dans le in..nd<\ la presse française •* voit
Interdire pur «ou gouvernement la publication quotidienne
des comniuuiuiiés de mut adversaires.

« A Londres, tous les matins, vous trouvez dans les
feuille* anglaisa, se succédant régulièrement, les commun!-
4) ut» anglais, français, russes, italiens, allemands et, quand
Us en valent ta penne, les communiquée autrichiens et turcs,
TOire bulgares....

« Passons dsns l'autre camp et prenons le « Btrlintr Ta-
ffeblatt », la u Gazette de Cologne », ou bien la « /Veut Frète
Presse », de Vienne : chaque jour vous y liaei, 1 coté du
communiqué allemand oublié en gros caractères, celui de
notre propre Grand Quartier, en caractère* plus petits, mais
régulièrement donné m extenso. r '

a Et pendant ce temps, le o peuple le plus spirituel de la
terre s est déclaré par notre intelligente censure incapable
de lire avec sang froid les communiques de l'adversaire 1
N'est-ce pas humiliant }

t Seulement, où la chose devient tout a fait bouffonne,
c'est lorsqu'on fait nous voyons qu'à Paris, aussi bien qu'A
Londres, nome ou Berirn, on peut, dans dea journaux de
langue française, lire le communiqué allemand — avec seu-
lement vingt quatre heures de retard. Il suffit pour s'offrir
ce taxe d'acheter, dans n'importe quel kiosque des boule-
fards, le a Journal de Genève », la « Tribun* de Genève » ou
Il « Gazette de l^tusanne », C'est ce que font tous les jours
60,000 k «0.000 Parwena.

a Oc telle sorte que la cachotterie ridicule de dame Anns-
tasie aboutit, suivant l'expression très juste d'un confrère,
t ma « ■rotvctsonnismr à rebours » qui favorise d'un avan-
tage particulier la presse suisse 1 a

Dans ta seconde partis, l'auteur es l'article alla que violemment
fa a tournai au Ccoes* s et la « Gatettm éa Lauimiru ■ A causa
de leur «aoaoaaos coolre les institutions parlementaires s et ttr-

o Est-ce sour faite cette propagande antirépublicaine que
nos gouvernants favorisent de manière particulière nos
confrfcn-s s arasas» — en leur -donnant, entre tous les organes
•sa langue française, le monopole de la publication de (OUI
les cornmuTuqur-i f *

En cfret, pour Stre logique, il u'jr a que deux possibilités : Ou
Us jour nain français auront autorises A publier tous les commu-
niques, ou il faut interdire 1 mu porta Mon de tous las journaux neu-
tres et nliiés qui publient relis jtoss tant redouta a par M Briand.

« Beaucoup de questions dans une »

Sous ce titre, M. Clcmencea» publie, en tête d*)
1' h Homme Enchaîné », un article dont voici les passages
essentiels :

« Dès ù présent, il peut nous être permis rie dire que les
conditions dans lesquelles notre défensive se déroule ne sont
point celles que l'esprit public attendait. Membre de la com-
mission sénatoriale de l'armée, où nous avons trop souvent
discuté, jusque it.nn ses détails, la question de la défense de
Verdun, j'en éprouve certainement, avec mes collègues,
moins de surprise que la généralité de nos concitoyens... s

M. Clemenceau attaque ensuite h ce régime malsain du
silence qui est la seule partie du gouvernement qu'on mt pria
la peine d'organiser ».

" Depuis Bordeaux, contimie-t-il, nos protestations contre
cet éttl de choses ont été suffisantes pour qu'il soit inutile
de les répéter. Cependant, nous arrivons au point où des
événements se produisent, comme u* était inévitable, qu'on
ne peut pus toujours réunir 4 cacher, ou à dénaturer pur
puérile* cxpliratiiina. Ce n'est pas faute qu'on n'essaye. Je
vois des journalistes tourmenter .Napoléon dans sa tombe,
afin de lui faire dire que le terrain perdu n'a pas d'impor-
tance et que, lorsque « nous reculions noLre position en ar-
rière », ir en résulte un notable avantage pour nous. Quel-
ques-uns, même, se donnent la peine d'établir une succes-
sion de lignes de repli, où celte sorte d avanlages, k fore*
de a'accroître, noua rapprocherait un peu trop de Paris 1....

« Où nous mène-t-on ainsi ? Où l'on nous a menés depuis
la Marne, c'est-à-dire a la plus dispendieuse immobilité. Le
compte est prêt. 11 ne serait besoin que de deux ou trois
chiffres pour que chacun de nous put se faire une opinion
raisonnée sur la conception de nos opérations et les résultats
d'expérience qu'elles ont donnés. C'est ce que font nos en-
nemis. C'est ce que fait l'Angleterre, publiant toutes ses
perles, sans broncher, lundi* que, cliex nous, le régime du
•fieires permet aux oTficieux de défigurer impunément
toutes vérités dépendantes aux grands responsables, dan» la
domaine civil, comme daus le domaine utilitaire, sous pré-
texte de rassurer l'esprit public, qu un expose (.lulût ainsi k
dea aursauls de surprise qui n'iraient pas sana de graves in-
convénient*, u

Constatons que le président de la commission de l'armée
eu Sénat lie fait que confirmer le jugement que la s Gazetts
des Antennes » a toujours porté sur la dusimutution offi-
cielle de la vérité, telle qu'elle se pratique en France.

M. Clemenceau fait ensuite, des opérations militaires et
-de 1' a nrt manoeuvrier » allemands, un éloge d'autant plua
intéressant qu il détruit, en passant, La vieille légende des
prétendues « hécatombes » allemandes, que la presse alliée
as plail k réinventer chaque fois qu'elle ne peut nier un
•ucoès allemand. Voilà ce qu cent le président de la commis-
sion de la guerre au Sénat français :

« Nous avons déjà >u asscs de son offensive devant
Verdun, pour comprendre que la méthode allemande n'est
point du tout la nôtre, loule notre impulsion, digne des an-
ciens Ages, fut d'aller damier de la tète contre une mu rail la
vivante, dans l'espérance d'y faire M trau. Un aiinplt
agrandissement de La uiàthode primitive du corps à-corus.
Des préparations, de la conduite des opérations, ce n'est paa
l'heure de parler 11 suflit de faire voir que 1 ennemi a cher-
ché le auocèa par dea méthodes fort ditTérenies. D'abord,
au lien de s'épuiser en de conteuses uttaquaa de nul effet,
noua l'avons vu muuueuvrer, avec quelque succès, du front
occidental au front oriental, en se bornant k laisaer devant
noua ou barruge de grosse artillerie, auquel les pièces que
nous devons aux a prévisions h de nos. chefs ne noua permet-
taient pas de répondre efucaccinenl. Si bien que les Kusaee
devant se replier des Caipulhea, nous fûmes hors d'état da
les y aider, en détournant sur nous une partie du flot eoan-

hisseur, par une offensive qui, sur un front ou sur l'autre,
pouvait produire des effets importants....»

Et Clemenceau constate que, maintenant encore, dans
ses nouvelles opérations au nord de Verdun, l'armé* alle-
mande, a an lieu d'aller bourdonner successivement, comme
ls hanneton, k toutes les vitres, il nous aborde, avec un ma-
tériel formidable, et manœuvre jusque dans ses opérations
de siège, ce k quoi nous n'avions pas songé____m

.Nous voila loin dea racontars puérils de la grande presse
boulevard ière sur les assauts éperdus et désastreux des
troupes allemandes.

Finalement, M, Clemenceau examine l'action gouverne-
mentale et récapitule ainsi le voyage de M. Briand en Italie :

« Je sais bien qu'une procession aux flambeaux a défilé
devant le Palais Farnèse. Je n'ignore pas que M. liriand s'est
répandu, au Capitole, dans la aalle des Triomphes. Les an-
ciens Romains attendaient, pour cela, que la victoire eût
décidé. Faute de cette précaution, l'allaque sur Verdun dé-
range le programme des cérémonie* La fsmeuse rencontre
qui doit établir, après dix-huit moi», l'imité d'uctutn ton en
a fait un asseï beau tapage) se trouve ajournée. Je n'y vois,
pour ma part, aucun inconvénient, car je puis bien vous
dire, eu grand secret, que je n'en attendais aucun change-
ment.

« Unité d'action ! C'est bientôt dit. Où est le commentaire
dea faits }.............................................

a Parmi beaucoup de questions, que les événements de
ce jour nous posent, il serait particulièrement désirable
qu'on voulût bien répondre k celle-ci. Mais, comment le
pourra il-un faire sans découvrir le néant des pensées diri-
geantes f M. Briand a cela de commun avec le roi David
qu'il se plaît k danser devant l'arche. Maia te contenu de
l'arche sainte, en ce temps-la, faisait des miracles. Les pro-
diges, maintenant, nous ne pouvons plua lus attendre que
de nous-memes. C'est pourquoi d serait temps de prévoir
et de faire, au lieu de parader. »

CLEMENCEAU INTERDIT !

Noua avons signalé que te journal d* M Cle
vient d'être interdit pour huit jours pt_nu «voir public contre
la gré de la censure un article sui la • Crise de rerdun ».
Voici un passugL de cet article qui s'était glissé dans un
article de fond de " L'Œuvre », également conliaqué d'ail-
leurs. .Nous Usons dans cet article subversif :

a Des combats qui compteront parmi Les plus violents
de ta guerre'sa poursuivent avec un inlassable scuorueraent
ds fureur dans le village de Douaumunt, et autour du fort.
L'ennemi, stupéfait de l'extraordinaire mélange d audace
et d endurance qui lui est oppose, envoie, sans compter, ses
bataillons k ta mort, tanins que son artillerie, à laquelle la
noire ne peut imposer silence, sème la dévastation dans les
ranga impassibles de nos héroïques soldats. Si la psaMon
de Osssumsat venait à non être enlevée, grâce à ne ac-
cumulai! us de fautes sur lesquelles un asseye vainement dt
Jeter le voile, la ville ds Ver ri an, déjà al cruellement endom-
magée, ne aérait plua qu'un rcccpUcle d'ubua. .Nous n'en
viendrons pas là. Il est impossible, toutefois, de préjuger
encore le résultat d'une action qui dure depuis deux jours,
et doit être bientôt proche de as Un l»mu qu'il arrroe, liuui
aurons puur devoir-de mettre à jour lea eooooa d'inoo.'iwsn-
cas graves* alîn d'en prévenir S tout prix le retour,

« Un écrivain militaire cité par le u Temps », disait
en 1909 : k L'Un on lancera d'obus sur l'ennemi, moin* on
perdra de fantassins. Un ne tirera jamais trop d'obus, on
n'en tirera jamais assez. Ce ne sont pas les munitions qu'il
faut économiser, ce sont les hommes m Eh birn I cette for-
mula, reprise avec tant d'éclat par M. Charles Humbert, et
admise tardivement par tout le monde (en dépit du service

en campagne de iqi3), comment l'a-t-on donc appliquée
dans nos offensives et dans notre défensive sous Verdun *
Voilk la question qui »e pose implacablement — si déplai-
sante qu'elle soit pour quelques-uns.... ■

Nous apprenons au dernier montent que la publication
de ce passage de l'article interdit de Clemenceau coûte cher
à « L'ÛEuc-re ». Voici la nouvelle qni nous parvient :

n L'OEutire n est suspendue quinze Jour» pour avoir
reproduit, dans son numéro du fi mars, un extrait de l'ar-
ticle de M. Clemenceau qui avait motivé la saisie et la sus-
pension de 1' a Homme Enchaîné ».

LA VAILLANTE « MŒVE

Les marins allemanda viennent d'accomplir un nouvel
exploit retentissant, que ta a Gazette des Ardennrt a a signalé

brièvement, dans son numéro i55. Le radiogramme anglais
de Poldhu 7 mars, matin, confirme le fait dans te not«
suivante :

n Extraordinarj news from Berlin stste ateorrur
« Mceve » has arrived certain germon port. Vesael cismu
fo liave brought bock with her four bntun offietn and se-
veral mannes sailort. Only vessel claimed tasws Wsn funft
which 15 hilherlo unuccourtted for is m Saxon Prince », thres
thousand four hundred seventy ont tons, m

Tradnctron : « Des nouvelles extmordiniairs» de Berlin

rapportent que le navire «Mceve» a atteint un pu ri allemand.
Ce navire prétend avoir ramené avec lui k ofjieiert «mitais
«t quelques matelots. Seulement un navire, «ju'on dit avoir
été coulé, n'est pus confirmé jusqu'ici, c'est U « Saxon

Prince » (3,471 lonnes). h

Nous rendons dans la traduction l'équivoque de la der-
nière phrase. Hesnarquons aussi que tes a quelques » pri-
sonniers ramenés par 1* « Monte n étnieni an nombre de 1H6.

11 n'est pas étonnant que te radiogramme anglais sa
garde de donner une •dé* snsete du sour do fore» que vient
d'ac omplir la « Mœve » tkaouetae)

Cette teudanec anglaiae d assietndrta> k tout prix toute
action d'éclat ds la flotte allemande l'explique facilement.
Dca exploits du génie de uenx de la « Morve » ne démou-
trent-Ua pas q*ie le fameux blocus anglais s on trou ?

Les faits ne sont pas niables. Un navire allemand a pu
détruire en pleine mer une série de barreaux ennemis, re-
présentant une soixsntsine ds milliers de tonnes. Et les
i5 vapenrs capturés ou détruit» n étaient - fn» de petits
bateaux de pèche, mais d'importants bitn^enss, parmi les-
quels plusieurs grands transatlantiques. En outre un navira
de guerre coula sur une mine posée par ta a Morue n. El la
bilan du butin établi dans ls telegrasomo officiel, déjk
publié dans la u Gazette a, n'était onllciMsmt comptât.

Les soldats et les marins allemands n'ont pas Inabituds
de sa vanter de leur* actes ds bravoure. Mots oosnsne la
presse ennemie s'applique k déprécier syMetnatiquemeitt,
aux yeux de son public et de* Neutres, tout ce qui est alle-
mand, il est bon que certains faits soient por cux-mcanes
suflisamment éclatants pour défier tout démenti malveillant.

C'est le cas de la brillante croisière *u« vient d'accomplir
1* burgrave et comte do Donna t nord ate son navire
1 Morve ».

On sait qase ce dernier a ramené on Allemagne f offi-
ciera et 21) m Uses d* assarini angteov, ssond nos N6 saarim
1 farta prisonniers sur les vaisseaux enptoréa par lui Laïc
grande partie des équipage* capturés a été débarquée dam
divers port*. >-

C'sst sinai qu'un officier angtaia du «don itaetcuish i,
navire coulé par la a Maroc a, vient d orrisor ces j. un ci i

Parmi les soldais français tombés en captivité allemande, un certain nombre de blessés et de malades ont succombé malgré les soins dont ils furent entourés. La « Gazette »
continue à publier la liste (te ces victimes du devoir. Un certain nombre de ces décèdes s'étaut toutefois trouves lors de leur capture dans un état de faiblesse excluant
toute possibilité de les interroger, il n'a pas été possible d'établir exactement leur identité. Dans ces cas U « Ua\seUe » publiera les données (matricules, etc.) qu'il aurai été
possible *de recueillir.

LISTE N° 16 DE PRISONNIERS DE GUERRE FRANÇAIS DÉCÈDES DANS LES HOPITAUX ALLEMANDS

MUENSTER VWESTF. -

sVccord Alexis, Paru* gtuue 10.

Alglave Aïoeuéo, hscnupuut (.Nord), artillerie à pied 1.
Aujard Jean, oo.mi.ca (L-iwi cin.e-.luf.), infanterie b.
Baubo Viclut; ireluu ^soid;, nu an urne territoriale 4.
Baudoin Atutiole, m.-Ahi>ui-s -Albert (CaKadosj, art. 3.
btunuger Aioawntre, iWiirateifle, infanterie 14U.
ssooquet Joseph, Maubbuge (Nord), infanterie 145.
Uouaciiofi, Uinn (Algcnej, tirailleurs Z
Otdtett Gustave, Morumiiii. inianlarte territoriale 85.
Chuet Nestor, Vtlleis-.\iojcoiiig (Nord), anill. terril. 1.
Cbfttelun Henri, L>euaiu (.Nord), infanterie 224.
Corruyetto hein 1, Atitun (Nord), ait. à pied territor. 1.
David Jusepii Ubitc. M.-Sauveur-dea-Landes (llre-et-

Vilame), ntsjsji*^ niiantene territoriale 82,
©•vois™ j-Bit», Douât tNordj, infanterie territoriale 3
Debiuji/'- Victor, Koobaix (Nord), infanterie tenilor. 1,
Deeanip Joseph, Sulmiui-i.haïuau (Nord), uil. terr. 4.
Delanuc Armand, l'Ic-lan-le-Petit (Cdles-du-Nord), ml.

lerr; Lunule aie
Deleaetiuae Fterre, cap(»rdl, Wasquehal (Nord), Inlaitl.

terri tu nale 1.

ïteyzac htien"*, Bordeaux (Uironde), caporal, infant.

territoriale 144.
Dhauâsy AJIreu, iwuy (Nord), artillerie k pied 1.
ï>liiet Louis, l>rtgny-le-t«ec (Aube), tnlanlerte itiO.
Duftot Henri, llaiibourdni (Nurd), arUItene 1.
Franelieleau tCdmond, srrg.-major, Donipierre-sur-Yon

'(Vendé*), inlmiiltrie 114.
Fourmor Jai^ues., buni^utii (Isftre), infant, terntor. 52.
Galiis Jean, Neuf-Mewiil lAlauche), infant, terntor. BOX,
Gardin Ktiule, AuviMKne-auujj-senne (Orne), infant. 1U4.
Garul Jucyuei, bL-Ueins-de-Méré (Calv»dos), artillerie 3
Giroud Michel, tiienubie (ist-te), caporal, inf. Lerrit. 18.
Goldei' Lauieut, Douui (Nord), zouaves 4.
GuyoL Juseph, Keiion (Ule-et- \ ilaine). infant." territ. 85.
H»iimiott Jenn, Uniard (llle-elr VUmue), génie terni t.
Haussin AUrwl, âi.-lieu-(i Ksseretrt (Oise), art. a pied t.
J*quarl Jean, t-liaranon-ie-puol (Seine), inTant. terr. 1.
Jean Kdinond, tMnea (Non!;, artillerie territoriale 1.
Joasin Pierre. Augan (Morbihan), caporal, infant, lifl.
Lctgree Henri, Fans, artillerie à pied 3.
Larrat Louis, ntn>, innuiiti ie XiH.
l*tin«ctiftr Charles, I'hiis. infanterie territoriale 1*3.
Lnquitlau Joseph, Huli.iheu (Cntes-dn-Nord), Infant. 12.
4jOEé Fleury, Punnm-i-eml, artillerieH [iied i.
Ly» Josepèt, Lilla manfrtial-de-tofils, Hrtillerte 41.
Maka KhonlA içtor, l'ont-iiir-.sanilwe (Nord), taffent. \.
Malltlalrc tamél KpaniHy (CnlviKlns), infini, colon. 31.
Moharniried Ken Miinsm, Sus ^Mnroc), tirailleurs 3.
Moriaset Nitcrisau, St -Aiibin-te-GiuI (Scine-Inf.). infant,
ton'ilurutle

Moulins Adolphe, Bedarfeux (Hérault), caporal, inf. 06.

Nutten Josfph, Lille, tnfantene territoriale 2.
Peileriaux Jules, t'Cigiiei (Nord), artilleno territoriale 7.
Penul Jetiu-r rançois, Alhigtiy-au-Mont-d'or (Khône),
iniautene si.

Quencncii Oonnnique, Mtttntenay (Pas-de-Calais), chas»,
a pied 1.

Quenol Mathicin, Loyal (Morbir.«n), sergent, infant,
territoriale 85.

Ratieuville ihpuolyte, Rouen (Seine-Inf.), infanterie 22
Hocher Jules, Uard-Lastilie (Gard), infanterie 52.
Roquette uoger, Lille, brigadier, chasseui-s t(.
Rouault Auguste, Creptniëre, mfantene 115.
SchmiUi pK-rre, formation n'ayant pu être établie.
Schoeulieuz Jean, Pans infanterie territoriale Irï.
Soriaiix Léonard, M.-Arnaud les-Kaux (Nord), arlill. I.
Suisse Aime, llaunuseamps (Pas-iJo-Culaisj, art. terr. 1.
Suroy "Henri, Lille jiiianlcrie 345,
Tirland Charles, Ouplam (Nordj, infanterie 145.

NAGOLD (WTTBG.)

Bolicard Paul, Mueoii (haûne-et-Loire), oliass. à pied 31.
Desroclics Léon, Chavns (Indre), sergent, infant. V5.
Martin Théodore, ManumonU'rlot, infanterie 10.
Pauza Pierre, St.-EUcune, infanterie 8d.
Renan Jacques, Argeyitier (Allier), inlanterie 95.

NEUBURG * D.

Beverini Noël, i\iaiseuie, mmuierie 141.
Buisson Paul, Avignon (Vauclusej, infanterie 3.
Lxbrayat Maurice, Uuy, iniantene 112.
Fignores Jeun, Nice (Alpes-Maril.), chasseurs alpins 6.
Gtuanni Frutigots, Beighe, Fontan (Alpes-Mar.), inf. 112
Hebraud Leuu, Cruay (Hérault), infanterie 141.
Marcaniom Jean, Al/.i (Corse), infanterie 111.
Pastourel Maxnnin, iiadouin (Vaucluse), infanterie 141.
Renom Jean, Sl.-Estèphe (Gironde), infanterie 344.
Vaysetles Eugène, Bavignac (Aveyron), adjudant, In-
fanterie 122.

NEUSS

Herin Eugène, la Flèche (bartlie), inJanteiic 104.
Painan Niuuncu, Tressuii (tiarthe), inraiiterie 1U2.
VatOflOD Henri, St.-Legor (Orne), infaiilene 103.

NEUNKIRCKEN (SAAR)

Barrul Lcuu-i.iiy^ne, lioui^aneul (ure^ise), infant. 100.
Cabot Oscar, le Bucquiorc (l'as-tle-Calais), infant. IjO.
Delaittrc i ernand, Pterrcfend (OUe), iiifanlerie 51.
Feret Arncdce, tit'\}uc (hemej, inlanterie iô4.
Papou Eunlu-Ai s^ihj, bi:ui> ^Ycinne). lui 1ÙU rie Ml.
Veroiiiisch Lucien, Le-\'allois-Perret (Seine), ml. 128.
Zarry NicuLii, Au-i.li,Ud-> i,Ilaute-\ ioniicj, inlanterie 211.

NEUBREISACH

Thonnérieux ^eun-hiiunue, Coudrieu (liiiûnc), chaas.
k cheval 11.

NUERNBERG

Allouent; Stmuiie, uuauktitte 00.

Lario Lucien, cai»utai, iiuaulutte 331.

bcTiun Alusrt, seig., iuruuiUou n ayant pu être établie.*

boriuu Ataunce, luruialtuu n ayant pu être étaulto.

bouclier Jules, Uilaulerie 7ti.

bourtllun Louii», luriuatioii n'ayant pu être établi*,
brumiet René, tiilunlerie 7tl.
Carou Ueorges, iitlanlerie 82.
Cnadeuier Pinlippe, uilauterie 57.

Chaise Maurice, inlanterie 7b.

■Chanes irain;uis, formation n'ayant pu être établie.

Derneu J>'iançois, îuiautoriQ 111.

Didier Adolphe, formation n'ayant pu Mre établie.

Ennitaul Jean, inlanterie 01.

Grandpré François, infanterie 131.

Juilha Hcné, sergent, inlanterie 50.

Julien Auguste, inlanterie 13.

Liégeois Leon-Jusepli, inlanterie f53.

Mondullot Marcel, sergent, infanterie Î07.

Niobet Fornaud-Guslave, infanterie 267. ,

Ravout Paul, infanterie 331.

Ric/ier Marcel, inlanterie 13i.

Rouland Romain, infanterie 111.

Roussel Ëlia, infanterie 40

Tanncour Georges, infanterie 246.

TroulUet Gaston, infanlene 80.

Turneau François, infanterie 237.

Valièi'es Louis, caporal, infanterie 122.

OHRDRUF

Aimeras Louis, formation n'ayant pu être établie.

Anger Georges, Veruoux (Setne-cl-Marne), intant. 70.

Auduze Jean, Trobous (Haute-Garonne), artillerie 18.

Badaillac Pierre, Lusignac (Uordogne), génie 1.

Rasley Maurice, formation n'ayant pu être établie.

Bertho François, Pcnestiii (Morbihan), infant, colon. 2.

Berlin Isidore, Goven (Ille-el-Vilaine), infant, colon. 1,
| Bombardier Paul, Crusites (Meurlhe et-Mos.), arttll. 5.
1 Bons'illo Jean, L'stou (Anège), caporal, infanterie 11.

Boudier Louis, Bnoy (Loiret), infanterie coloniale 1.

Boullahya, Constantin (Algérie), turcos col. 7.

Brugout Jules, BrugneuxviUe (Seine Inf.), infant. 230.

Cayrol Louis, chasseurs 0.

Cuenave René, Montauban (Tarn-et-Gar.), infant. 11.
Chancerel Lucien, Versailles, infanterie coloniale 1.
Charles Martin, serg., formation n'ayant pu être établi».

Constant Henri, infanterie 30.

Collignon Auguste, Haucottrt (Metirthe-oi-Mofleîle), tn-

ïautotie territoriale 45.
Conan Joseph, Louent (Char.-Inf.), formation n'ayant

pu être établie.
Cosette Berrtand, Port-Vendre* (Pyren.-Orient.), inf. Et.
Doumec François, infantene 20.

Dubarry Léon-Pierre, Montauban (Tarn-et-Garunuo),

infanterie 83.

Escurbe Pierre, Montory (Basses-Pyr.), infant, colon. 3.
Fontes Jeau, Buzet (Haute-Garuuue), intautenc 20.
Fouchard Georges, mlauteiie 25.

Frenois Justtn-Emilien, Juvigny (Meuae), infanterie

tenitoriale 45.
Galiu Jtan-Bapt., Anrus (Ariege), infanterie 20.
Gauthier Gustave, Faverulles iWiie), uifaiOerie 104.
Gravot Jean, Guerlesquiu (Fiiu^lure), infanterie W,
Grouazel Paul, Tremblay (lile-et-Vilamej, artillerie 2.
Gutllot Joaeph, Pont-d hvéquc (Isère), infant, cusun. 1-
Hamon Yvea, Pont-Melvez (COles-du-iNord), infantene

coloniale L ,
Hénnart lierre, Hirel (Ille-et V ilaine), infanterie 327.
Javelot Eugène, Graudpre (Ardennes), aitillerie »■
Lapierre Pierre, Luzy (Meuse), arUlUuie o
Laporte Daniel, Caillar iJ-oi), cabotai, infanterie 20.
Lare y René, Montréal (Ger*), utlanterie '.'U.
Le Bihan François, Cleder (Morbihan), caporal, infant

coloniale 2. .*
Lebiez Victor, Courbville (Cherbourg), infant, ooïofi i
Lemasson Auguste, Sl-t:écile (Manche), inianlen' 2ô
Lemonnier René, Hmneville (MaiictV), KtssssstsrTC -a
Lerey Jules, Auxais (Manrnei. infantelts 2."»
Mfitre Jean, Pans, inlanterie ïii.
Moi-el Norbert, formation 11 avuiil pu tHie établie.
Murât Antoine, Connue {Lot;. Miiyent, arlillein" 18.
Naudes Léon, Beaufoi-l (Lol-el Garonne), mfanleiK1 M
Neveu^e Georges, Uicveiiges (Ardennesi, ml. tririt- *^
Oussot Jean-Pierre, Coulédoux (llaute-tiaronne), inf. I1
Para y Georges, V illexaiitun (Loir vi-Chery mf«nten<'

territoriale 39.
Pivard Louis, Lamnay (barthe), inlanterie 10.'t.
Plechot Paul, Madiran (Hautes-Pyr.), inmnt. cotwt 3
PottierPaul, Honlleur (CulvadnS), capoidl, iiitarraotie »
Pradeau Léonard, Eibonleuf (Hte-X ienne), infant i
Pruvost Adolphe, Samer (Pas-de-Caldis), Uifanterie 8*«
Richard Paul, Laval (Mayenne), infanterie coloniale L
Robelin Marcel, Paris, infantene 50.
Salaun Jean, infanterie culoitiate 2
Sirey Etienne, Ménal (Gironde), infanterie 108.
Tallietz Je an-Baptiste, Courrières (Pas-de-Cnlais). in-
fanterie 273.

Verditlou Hippolyte, formation n'ayant pu être établit'

Villard Jean, Gourdon (Lot), infantene 11.

Wolf Pierre, Morfontaine (Meurtlie-et-Moselle), inWii^

territoriale 45
 
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