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Fohlen, Jeannine; Jeudy, Colette; Riou, Yves-François; Pellegrin, Élisabeth [Hrsg.]; Biblioteca Apostolica Vaticana [Hrsg.]
Les manuscrits classiques latins de la Bibliothèque Vaticane (2,2): Les manuscrits classiques latins de la Bibliothèque Vaticane: Fonds Palatin, Rossi, Ste-Marie Majeure et Urbinate — Paris: Éd.du Centre National de la Recherche Scientifique, 1982

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https://doi.org/10.11588/diglit.47685#0100
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Ί1

PAL. LAT. 894-895

f. 62-104 v°: Livivs, A b Vrbe condita (Periochae I-CXLI - ms. 2V de Rossbach).
titre: « féliciter incipit titi livi ab vrbe (a berbe corr. in interl. in ab urbe)
coNdita liber i ».
à la fin: « titi livi periochae omnivm librorvm ab vrbe condita explicit. lege
FELICITER BONO TVO » 1.
Origine: peut-être l’abbaye Saint-Nazaire de Lorsch (cf. infra, Possesseurs). La page
de titre en capitales rustiques au f. II v° rappelle effectivement le scriptorium de Lorsch
(cf. P. Lehmann, Mitteilungen..., p. 12). D’après B. Bischoff, op. cit. infra, on peut
distinguer plusieurs mains, mais la plus grande partie du manuscrit est d’une main
sûrement étrangère, un peu négligée.
Possesseurs: abbaye Saint-Nazaire de Lorsch, dont l’ex-libris du xme s. est dans la
marge inférieure du f. II v°: « Iste liber est ecclesie beati Nazarii in Laurissa » et dans
la marge supérieure du f. II: «... in Laurissam »; Jan Gruter, qui a utilisé le manuscrit
pour son édition de Florus parue à Heidelberg en 1597, cf. la note de sa main au f. II:
« Palatinus primus. Ita istum uoco in notis meis. Gruterus » et une autre main a ajouté
dans l’interligne après uoco\ « aut adeo Nazarianum »; une main du χνιπθ s. a ajouté
au f. III: « Nota quae in prima huius libri facie Gruterus sua manu scripsit »; biblio-
thèque palatine de Heidelberg (au f. II cote du transfert incomplète: C. 183/ )2; biblio¬
thèque Vaticane de 1622 à 1797; bibliothèque nationale de Paris de 1797 à 1815 (cachet
rouge marqué R.F. aux f. 1 et 105 v°).
Bibliographie: Fr. Wilken, Geschichte der Bildung, Beraubung und V ernichtung der allen IIei-
delbergischen Bûchersammlungen, Heidelberg, 1817, p. 296; O. Jahn, Iulii Flori Epitomae, Leip-
zig, 1852, p. 3 et passim; A. Willmanns, Der Katalog..., p. 395; L. Goertz, Quaestionum cri-
ticarum de Julii Flori codice Nazariano pars prior, pars altéra, Dorpat, 1883 et 1884, (Programm
des Gouvernements-Gymnasium)·, O. Rossbach, Die handschriftliche Überlieferung der Periochae
des Livius (Rhein. Mus., 44, 1889, p. 66-67); T. Gottlieb, Über mittelalterliche Bibliotheken,
Leipzig, 1890, p. 335; F. Schmidinger, Untersuchungen über Florus (Jahrb. f. class. Philol.,
Suppl. Bd., 20, 1894, p. 781 et 783); O. Rossbach, L. Annaei Flori Epitomae libri II, Leipzig,
Teubner, 1896, p. xiii-xiv; F. Falk, Beitrage zur Rekonstruktion..., p. 54; O. Rossbach, T.
Livi Periochae omnium librorum..., Leipzig, 1910, p. xi-xii; P. Lehmann, Johannes Sichardus...,
p. 138; W. M. Lindsay, Palaeographia Latina, 3, Oxford, 1924, p. 12 (St. Andrews University
Publications, 19); P. Lehmann, Mitteilungen aus Handschriften 1, Munich, 1929, p. 12 (Sitzungs-
berichte der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, Phil.-hist. Abt.)·, E. Malcovati, Studi
su Floro (Athenaeum, N.S., 15, 1937, p. 70, 79 et 88-89); H. Malcovati, L. Annaei Flori quae
extant, Rome, 1938, p. χιν-χν; P. Jal, Florus. Oeuvres, 1, Paris, Les Belles Lettres, 1967, p.
cxx; B. Bischoff, Lorsch..., p. 31, 65 et 88; H. Nickel, Textkritisches zu den Florus - Inku-
nabeln (Philologus, 118, 1974, p. 167), simple mention.
Pal. lat. 895
Parch., xive s. (a. 1396), 74 ff. (f. 40-40 v° et 74-74 v° blancs), 2 col., 291 x 210 mm. Aux f. 1
et 41, bordures sur deux marges, encadrant l’initiale, de feuilles d’acanthe roses, vertes et bleues
et de pastilles d’or. Plusieurs initiales historiées: dans celle du f. 1, la louve allaitant Romulus
et Rémus, à droite guerrier en armure et cotte de mailles tenant une hallebarde; dans celles

1 Cette formule qui n’est pas médiévale ainsi que l’emploi de la lettre K au lieu de H dans les
rubriques (cf. f. 34 v° et 35) laissent supposer un archétype en capitales rustiques, d'après B. Bischoff,
op. cit. infra, p. 66.
2 Peut-être est-il arrivé à la bibliothèque palatine par l’intermédiaire de Mathias Widmann de
Kemnat. Cf. P. Lehmann, Johannes Sichardus..., p. 134 et B. Bischoff, op. cit. infra, p. 88 n° 92.
 
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