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Froehner, Wilhelm
Terres cuites d'Asie Mineure — Paris, 1881

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https://doi.org/10.11588/diglit.816#0007
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PRÉFACE

/ y a deux eu trois ans, les figurines de Tauagra nous tenaient
encore sens leur premier charme, et déjà la nouvelle d'une attire
découverte de terres cuites, infiniment plus précieuse, quelque moins
riche par le nombre, nous arrivait d'Orient. IJoÀsie ySIiuettre
ara il ouvert ses tiécrcpeles. pjCu moment même où nu rameau
d'or reuail s'ajouter à la couronne des artistes grecs, l'art de la
Çj-rèce asiatique sériait de son tombeau peur dentier la mesure de sa force et de
seu originalité. Jl réclame une pari dans nos admirations; comment la lui refuser0
Xa science que nous cultivons est fertile en surprises de ce genre. Telle branche
de l'archéologie reste un demi-siècle sans que son matériel augmente d'une façon
appréciable, d'elle se lient à l'écart et comme dans la pénombre; les branches plus
favorisées empiètent sur seu domaine légitime. .Vuis tout à coup une grande
trouvaille se fait, et ta série qui, jusque-là, occupai/ un rang secondaire, s'étend
à perle de vue et se place d'emblée au premier rang. C'est ce qui vient d'ar-
river pour les terres cuites. Jolies n'avaient ni l'importance des marbres, ni
l'attrait des vases peints; elles en approche/!/ aujourd'hui peur les dépasser
demain.

CMè voilà donc amené, après quelques mois d'intervalle, à traiter de nouveau
la question des terres cuites. Cette question s'est compliquée dans tous les sens.
<iAéqui ne recherche dans l'art que les similitudes et les analogies, qui veut que
chaque découverte récente soit la confirmation pure et simple d'une découverte
 
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