86 So®, Seiler/
On öte enfuite le noyau du dedans de Fou-
vrage, dans lequel on defcend par Fouverture,
qui eft au-deflus de la croupc. On en retire
une partie par le haut, & le refte tombe par
d’autres ouvertures en-deflbus; apres quoi on
öte tous les fers inutiles de l’armature, laiflanc
feulement en dedans ceux, qui fervent ä don-
ner plus de folidite ä l’ouvrage, & que Fon
coupe avec des cifeaux d’acier ä moitie de l’e-
paifleur de la bronze, rempliflant le vuide qui
refte apres cela avec une piece, comme il a ete
marque.
♦
II eft tres neceflaire, de prendre la precau-
tion de fouiller & d’enlever le noyau du de-
dans de la bronze, & de boucher parfaitement
les trous & les fentes, enforte que däns les
ouvrages expofes ä la phiye, eile n’y puifle pe-
netrer, nl donner de Phumidite au noyau, qui
pourroit etre gele pendant l’hyver ; ce qui fe-
roit enfler la bronze, en changeroit les pro-
portions & les contours & pourroit la fendre.
L’Ouvrage etant entierement ecure ,• & tous
les trous etant bouches, on cornmence ä le repa-
rer. Plufieurs ouvriers fe contentent d’en refter
lä, & livrent leurs ouvrages, fans leur donner
la perfedion neceflaire; comme on en voit plu-
fieurs dans les cabinets de quelques curieux,
qui n’ayant pas afles de goüt, pour diftinguer
le parfait, non feulement d’avec le mediocre,
mais meme d’avec le mauvais, fe contentent
On öte enfuite le noyau du dedans de Fou-
vrage, dans lequel on defcend par Fouverture,
qui eft au-deflus de la croupc. On en retire
une partie par le haut, & le refte tombe par
d’autres ouvertures en-deflbus; apres quoi on
öte tous les fers inutiles de l’armature, laiflanc
feulement en dedans ceux, qui fervent ä don-
ner plus de folidite ä l’ouvrage, & que Fon
coupe avec des cifeaux d’acier ä moitie de l’e-
paifleur de la bronze, rempliflant le vuide qui
refte apres cela avec une piece, comme il a ete
marque.
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II eft tres neceflaire, de prendre la precau-
tion de fouiller & d’enlever le noyau du de-
dans de la bronze, & de boucher parfaitement
les trous & les fentes, enforte que däns les
ouvrages expofes ä la phiye, eile n’y puifle pe-
netrer, nl donner de Phumidite au noyau, qui
pourroit etre gele pendant l’hyver ; ce qui fe-
roit enfler la bronze, en changeroit les pro-
portions & les contours & pourroit la fendre.
L’Ouvrage etant entierement ecure ,• & tous
les trous etant bouches, on cornmence ä le repa-
rer. Plufieurs ouvriers fe contentent d’en refter
lä, & livrent leurs ouvrages, fans leur donner
la perfedion neceflaire; comme on en voit plu-
fieurs dans les cabinets de quelques curieux,
qui n’ayant pas afles de goüt, pour diftinguer
le parfait, non feulement d’avec le mediocre,
mais meme d’avec le mauvais, fe contentent