DESCRIPTION DU TEMPLE
ÉTAT ACTUEL. — PLAN GÉNÉRAL
Le temple de Jupiter Panhellénien occupe encore, par ses ruines et par celles de son enceinte,
presque toute la surface du plateau qui couronne la montagne.
Ce plateau a environ 70 mètres de long sur 40 mètres de largeur; un talus, qui varie de 4 à 6 mètres
de hauteur, l'entoure de tous côtés et est lui-même entouré d'une ceinture en terre-plein, assez étroite
au nord et à l'est; puis la pente de la montagne commence après cette ceinture, très douce au sud et à
l'ouest, très rapide des deux autres côtés; du côté de l'est, après être descendu environ 20 mètres, le
terrain se relève en un autre mamelon, suivi de plusieurs autres, diminuant tous un peu de hauteur et
venant se perdre à la mer.
Sur la partie nord et ouest du mont est un bois de sapins qui, du reste, au dire de Dodwell, existait
tout autour du temple, et que l'on a abattu lors de l'enlèvement des statues des frontons.
En venant de la nouvelle ville d'Egine, si, au lieu de prendre la route qui conduit actuellement au
temple, on traverse ce bois de sapins du côté de l'ouest, on trouve, à deux cents pas environ avant les
ruines, un reste de construction antique qui a la forme et la grandeur d'un naos. 11 est construit en
blocs de pierre calcaire, bien exécuté et bien conservé à la partie inférieure.
Le terrain entre cette ruine et le temple est en pente et conserve encore quelques autres restes de
constructions antiques de mêmes matériaux et de la même époque que le temple de Jupiter.
A la gauche et en avant du temple sont également des restes antiques.
Des fragments de matériaux, des tuiles, des débris de vases appartenant, soit au temple, soit à
d'autres constructions, sont aussi disséminés et épars sur une grande partie de la surface du mont
Panhellénien.
La partie de plateau située au devant du temple est la plus considérable, tant sous le rapport de sa
dimension que par les restes qui s'y trouvent.
Sur une surface d'environ do mètres, et vers le milieu de cette partie du plateau, existe encore en
place une portion du dallage qui devait entourer le temple; il est composé de pierres de 80 à 90 centimètres
de côté, disposées de manière à former des rangées parallèles à la façade; les joints perpendiculaires sont
placés irrégulièrement.
Onze de ces rangées consécutives sont encore conservées en partie.
A 2m,5o de la dernière de ces rangées, c'est-à-dire à 24 mètres en avant des colonnes de la façade,
se trouvent les restes d'un mur de soutènement qui environnait toute l'enceinte consacrée.
ÉTAT ACTUEL. — PLAN GÉNÉRAL
Le temple de Jupiter Panhellénien occupe encore, par ses ruines et par celles de son enceinte,
presque toute la surface du plateau qui couronne la montagne.
Ce plateau a environ 70 mètres de long sur 40 mètres de largeur; un talus, qui varie de 4 à 6 mètres
de hauteur, l'entoure de tous côtés et est lui-même entouré d'une ceinture en terre-plein, assez étroite
au nord et à l'est; puis la pente de la montagne commence après cette ceinture, très douce au sud et à
l'ouest, très rapide des deux autres côtés; du côté de l'est, après être descendu environ 20 mètres, le
terrain se relève en un autre mamelon, suivi de plusieurs autres, diminuant tous un peu de hauteur et
venant se perdre à la mer.
Sur la partie nord et ouest du mont est un bois de sapins qui, du reste, au dire de Dodwell, existait
tout autour du temple, et que l'on a abattu lors de l'enlèvement des statues des frontons.
En venant de la nouvelle ville d'Egine, si, au lieu de prendre la route qui conduit actuellement au
temple, on traverse ce bois de sapins du côté de l'ouest, on trouve, à deux cents pas environ avant les
ruines, un reste de construction antique qui a la forme et la grandeur d'un naos. 11 est construit en
blocs de pierre calcaire, bien exécuté et bien conservé à la partie inférieure.
Le terrain entre cette ruine et le temple est en pente et conserve encore quelques autres restes de
constructions antiques de mêmes matériaux et de la même époque que le temple de Jupiter.
A la gauche et en avant du temple sont également des restes antiques.
Des fragments de matériaux, des tuiles, des débris de vases appartenant, soit au temple, soit à
d'autres constructions, sont aussi disséminés et épars sur une grande partie de la surface du mont
Panhellénien.
La partie de plateau située au devant du temple est la plus considérable, tant sous le rapport de sa
dimension que par les restes qui s'y trouvent.
Sur une surface d'environ do mètres, et vers le milieu de cette partie du plateau, existe encore en
place une portion du dallage qui devait entourer le temple; il est composé de pierres de 80 à 90 centimètres
de côté, disposées de manière à former des rangées parallèles à la façade; les joints perpendiculaires sont
placés irrégulièrement.
Onze de ces rangées consécutives sont encore conservées en partie.
A 2m,5o de la dernière de ces rangées, c'est-à-dire à 24 mètres en avant des colonnes de la façade,
se trouvent les restes d'un mur de soutènement qui environnait toute l'enceinte consacrée.