DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Houssaye, Henri: Deux figurines de la nécropole de Tanagra
DOI article:C., E. de: [Text]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0085
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L’autre figure, qui est vêtue aussi du chiton et de la calyptra, a peut-
être moins de charme, de naturel et d’originalité que la femme à l’é-
ventail, mais elle a plus de noblesse dans la pose, plus d’élégance dans
les proportions. Celle-là est une statuette, une figurine ; on pour-
rait presque dire que celle-ci est une statue réduite. L’œil saisit du
premier regard l’ensemble de la figure , les plis de l’himation sont
sobrement traités, selon la méthode du grand style. Rien n’est plus
gracieux, plus vrai et plus simple que le jet du voile qui contourne le
col, passe sur le sein qu’il modèle et tombe derrière le dos. Dans cette
figure, les draperies laissent deviner, sinon tous les reliefs et toutes les
dépressions du corps, du moins sa structure même. Cette femme est
drapée, tandis que la femme à l’éventail est enveloppée. Six fois agran-
die, et placée à distance sur un piédestal, la figure de droite aurait
certes une belle silhouette. Au contraire la grâce familière de la femme
à f éventail ne comporterait pas la grandeur naturelle, et la ravissante
figurine ne serait plus qu’une statue informe. Une telle différence
entre ces deux figurines qui, de même dimension, de même costume et
de même sujet, sembleraient tout d’abord inspirées l’une de l’au-
tre, montre la richesse d’invention et la variété des coroplastes de
Tanagra. Henry HOUSSAYE.
La peinture ci-dessus est tracée sur un de ces petits lécythus de travail négligé,
à figures noires sur fond blanchâtre ou rouge, que l’on rencontre si habituellement
dans les tombeaux d’Athènes, et dont la fabrication dans cette ville s’est continuée
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L’autre figure, qui est vêtue aussi du chiton et de la calyptra, a peut-
être moins de charme, de naturel et d’originalité que la femme à l’é-
ventail, mais elle a plus de noblesse dans la pose, plus d’élégance dans
les proportions. Celle-là est une statuette, une figurine ; on pour-
rait presque dire que celle-ci est une statue réduite. L’œil saisit du
premier regard l’ensemble de la figure , les plis de l’himation sont
sobrement traités, selon la méthode du grand style. Rien n’est plus
gracieux, plus vrai et plus simple que le jet du voile qui contourne le
col, passe sur le sein qu’il modèle et tombe derrière le dos. Dans cette
figure, les draperies laissent deviner, sinon tous les reliefs et toutes les
dépressions du corps, du moins sa structure même. Cette femme est
drapée, tandis que la femme à l’éventail est enveloppée. Six fois agran-
die, et placée à distance sur un piédestal, la figure de droite aurait
certes une belle silhouette. Au contraire la grâce familière de la femme
à f éventail ne comporterait pas la grandeur naturelle, et la ravissante
figurine ne serait plus qu’une statue informe. Une telle différence
entre ces deux figurines qui, de même dimension, de même costume et
de même sujet, sembleraient tout d’abord inspirées l’une de l’au-
tre, montre la richesse d’invention et la variété des coroplastes de
Tanagra. Henry HOUSSAYE.
La peinture ci-dessus est tracée sur un de ces petits lécythus de travail négligé,
à figures noires sur fond blanchâtre ou rouge, que l’on rencontre si habituellement
dans les tombeaux d’Athènes, et dont la fabrication dans cette ville s’est continuée
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