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ginaux, études que ne remplacent jamais celles des livres. En même
temps certaines séries, comme celles des terres-cuites et des miroirs,
renferment un bon nombre de pièces dignes d’être publiées.
Telles sont les deux figurines de terre-cuite dont nous donnons
aujourd’hui le dessin.
La première provient de Sicile, des environs de Syracuse ; elle est
estampée dans un moule, sans retouches à l’ébauchoir. Haute de
i5 centimètres, elle nous offre l’image d'Apollon Citharède debout.
Sa chevelure abondante et qui ne connaît pas le fer, intonsci, emblème
des rayons solaires, est rassemblée en nœud, comme à l’ordinaire,
sur le sommet de la tête et retombe en boucles sur ses épaules. Le
dieu étale aux regards la nudité de son corps juvénile, rejetant en
arrière l’ample chlamyde dont le bord s’enroule sur son bras gauche
et qui, derrière son dos, descend jusqu’à terre, couvrant toute la
partie postérieure de la statuette. De la main gauche il tient sa cithare
appuyée sur un cippe carré; la main droite, abaissée, tient le plectron,
auquel on a donné de fortes proportions, et soulève le bord de la
chlamyde étendue. La composition générale est élégante et gracieuse,
portant l’empreinte du style grec postérieur à Alexandre, mais le ira-
ginaux, études que ne remplacent jamais celles des livres. En même
temps certaines séries, comme celles des terres-cuites et des miroirs,
renferment un bon nombre de pièces dignes d’être publiées.
Telles sont les deux figurines de terre-cuite dont nous donnons
aujourd’hui le dessin.
La première provient de Sicile, des environs de Syracuse ; elle est
estampée dans un moule, sans retouches à l’ébauchoir. Haute de
i5 centimètres, elle nous offre l’image d'Apollon Citharède debout.
Sa chevelure abondante et qui ne connaît pas le fer, intonsci, emblème
des rayons solaires, est rassemblée en nœud, comme à l’ordinaire,
sur le sommet de la tête et retombe en boucles sur ses épaules. Le
dieu étale aux regards la nudité de son corps juvénile, rejetant en
arrière l’ample chlamyde dont le bord s’enroule sur son bras gauche
et qui, derrière son dos, descend jusqu’à terre, couvrant toute la
partie postérieure de la statuette. De la main gauche il tient sa cithare
appuyée sur un cippe carré; la main droite, abaissée, tient le plectron,
auquel on a donné de fortes proportions, et soulève le bord de la
chlamyde étendue. La composition générale est élégante et gracieuse,
portant l’empreinte du style grec postérieur à Alexandre, mais le ira-