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rendra a«x Cours de Treues & de Cologne,
avant de retourner ä Ratisbpnne.
De Bruxelles , le 4 Oclobre.
On veut que le Courier Vienne soit ar-
rive ce soir, & que les npuvelles qu’il ap-
porte ne soient nullement favorables ä la
Paix.
De MalineS, le 4 Oliobre.
II n’est pas possible de croire ä la Paix,
■ tant on aperqoit de rnouvemens parmi les
troupes , & vu la continuite' des couriers
& des estasettes qui se succedent a chaque
instant.
S. A. R. le Duc de Saxe-Tefcben a paße ce
■ matin pour se rendrc ä Brux-elles, & eit re-
tourne ce soir ä Anvers.
Une estafette eit paßee pour Ruremonde,
porter ordre aux conducteurs des chevaux
re'partis dans ces cantons de se tenir pr.ets
- pour le pässäge des troupes. De quelles
troupes? On n’en sait rien. On supoioit
le regiment de Migazzi; mais ce n’est pas
sa route, puilqu’il vient par ,
oii on aprend qu’il a du arriver il y a trois
jours. On croiroit plutot que cet ordre est
-relatif aux Croates de Brentano qui, suivant
le plan ou le reve des politiques, forme-
ront un cordon dans la Campine jusqu’a
Bois-le-Duc.
11 ne paroit pas qu’on se dispose ä de'-
chargar les bateaux qu’on avoit remplis de
bombes pour les porter a Anvers.
D’AnvkrS, le 6 Oclobre.
Le 1 au soir, il est arrive ici une esta-
fette qui a remis , avec la plus grande dili-
gence, un paquet de depeches au quartier-
■ ge'ne'rah Depuis le 3 on parle gene'r.ale-
naent d’un ordre supräme, qui auroit ete
donne' de se tenir pretä augmenterde deux
compagnics chaque regiment d’infanterie,
& de porter les .ßrnes bataillons de 4 com-
pagnies ä lix.
L. A. R. s’etoient rendues a BruxeUs,
le 4, d’oii eil es sont revenues. ici le meine
soir. — Le 5 , il a ete' expedie' ä Bruxelles
un Courier avec des depeches de la plus
■ grande importance ; depuis ce moment,
nos politiques pre'tendent qu’il y a lieu
d’e pe're'r que notre difterend avec les /soZ-
Jandois pourra encore etre termine" ä la sa-
tisfaction des deux nations.
Le bruit s’augmente ici de plus en plus
que re'lection d’un Roi des Romains, dans
la personne de S. A. R. l’ArchiducFra/zcoA,

Grand-Duc de Toscqne, va .etre inc.eliamment
mise sür le tapis.
Ce matin, nous avons vu partir d’ici une
divilion du re'giment de fVurtemberg, se
rendant aux poltes avance's qui lui ont e'te
_assjgp.es.
Depuis le 3 / il est encore arrive" ici plus
de 30 de'serteurs Hollandois.
Extrait d'une lettre de .la Haye ,
du 5 Octobre.
Jamais peut-etre Iq Republique ne s'eß trou-
vle dans une poßtion außi er/jbarraßante que
celle oit eile eß aujourd'bui. Dans un tems,
011 la perspective agreable Je la confervation de
la Paix & la proximite d'une alliance avan-
tageufe ßmbloient lui promettre un avenir tran-
quille & beureux, eile fe yoif exposee d de
nouveaux dangt: s. Les mefures , prises avec
tant de fagejje pour la ddivrer d'un enuemi
puijfant au debors , font desaprouve.es &',pour
. ainji dire, rejettees batiiement par une partis
des Canfederes, dont l'aveu eft cependani ne-
ceßaire d la ratification finale des articles ar-
retes. Non-feulement les Einijfaires du Par-
ti , d qui les conditions ( dures fans doute,
tnais iudispenfables') de la Paix de'plaifent,
font co.urir le bruit, que les Ambajfadeurs de
l'Etat ont rep.u des ordr.es fecrets, dont aucun
autre des Confederes n'avoit cowtoi[Jan.ee ; ils
vont me.me jufqu'd nommer ceux dont ils di-
fent qtte sont emau.es de tels ordres: ils neveu-
lent pas refiechir -aux qsonsequences ex, reines
d'une allegatian de cette nature; & ils a.iment
d se faire illußon für l'impoßibilite abfolue ,
qu'un tel fait puijfe avoir lieu dans une cpil-
ftitution femblable d celle ^r Provinces-Unies.
Rejuter de parcilles opinions feroit y donner
. trop d'importance ; zsazr il n'en eß pas moins
vrai, que l'on ne peut encore regarder la pa-
. cificatipn.cpmme bien ajjuree; & que, mal-
gre les rifques evidens, que l'pii court en df-
cliriant maintenant -des prppositipns regardecs
comme acceptees, il y a beauceup d craindre
qje.ller reßerqnt ( ce qui eß encore pire ) d la
cbarge de la Province-, qui, par fa prudence
ist3 j 0n avis, y a Je plus concouru. Il eflinu-
tile de faire obferver de nouveau, que la Pro-
.vin e de Zelande, vient de fe de dar er,
de !a maniere la plus deeidee, contre les Pre-
liminaires ar rite s, eß un^ de celles, oit l'in-
fluence de Ijjgr le Stadliouder domine le plus z
mais ce qu'on ne peut trop conside.rer , c'eß
l'eclat, que doit necejfairemeni produire un re-
sus außi inatteudu, d'acquiefcer d wi arran»
 
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