que la Cour Biivaro-Pafatme a la faculte incohteßäble d’ecWffger sdS'T'fets , qpand , &
comme eile le jugq/a ä propos; que le meme droit compete aussi indisputablpment äla’
Maison d’/lwrrz.Z)e>dc ä tous les Etats de I’Empire, & que, malgre tont cela , on vife ä
depouiller dujäsöit susdit, ces Maisons, par l’Aßbciätion meine , qui ne dopt tendre u-
1E.quemstnt.4Lt ä maintenir tout TEmpir® & chacun de ses Membres dans la jouißance 11-
bre^-tsanquile de les droits,
Comment peut-on soutenir que cette Assbciation ne deroge en aucune maniere ä la
dignitd, aux droits & aux prerogatives'de S. M. 1. , puisque , par le moien-de cette miV'
me Aflbciation , on-veut Oter au Chef supreme de I’Empire-, un droit qui apartient im
dividuellement a chaque Etat de I’Empire', depuis-lepremier jusqu’a-U dernier ? Comment
peut-on soutenir , que le Traite d'Union n’eft op/c/Qj^contrepersonne , tandis que tout le cotW-
tenu de la declaration de S. M. Prujjienue indique clairement, que le dit Tratte ost directement
dirige contre S. M. 1.? Comment peut-on^ soutenir , que cette aslbciation rie sauroit of-
serier la Cour de ßienue, tandis qu’on supose cette Cour capable d’entreprises' arbitraires,
illegales & contraires au iilleme de I’Empire , &■ que c’elt cette seule supolition' qui a‘
donne' lieu au Traite , spelle' Traite d'Union-, II eit vraF qu’on a soin desaire strivre cetk
te. supolition par l’asiurance : qu’on a lieu d’attendre & qu’on attend’aussi de la'grandeur
d’ame & de la-loyaate du Ches de I’Empire les m&mes vues'& intentions poiir la conser-
vation du dit lilleme. Mais, ou l’on a veritablement■ eflectivem'ent' cette opinion de
So'M, I. , ou ömne l’a pas ?■ ■
Si onTa, tout le'Trabe d'Un-ion est deflitUe' de cause, de1 motif"& de bus.
’ Si on ne l’a pas, qu’on ne se'borne point ä des:aceusations"vagues'd’entreprises ar-
bit-rah'cs, illegales & contraires au issi&me de I’Empire, Qu’on les saße connoitre ces
entreprises-, qu’on les prouve.
Le Roi- n’a- doncpu aprendre: qu'avec quelque' jenftbilite Un ßtrp'rifi-, que' la - Cour de Vien-
ne se recrie contre cette-unioii dann- fee declarations publiquemeHr adrejse'esä töutes les Cours
de /’Europe& de -1--EmpireUn qu'elle tscb’es meine d'y donner- des couleurs-' odieufes. Si M.,-
csbit ri-av-oir- donne aiteuu lieu, a proeede pareil', Un atioir- plutdt nterite qü'on rends plus
de jtißice- a la conduite ouverte-,' patriotique Un dlßnterejjee qu'elle' a tenue- avant &n' aprts la
Paix de Teichen, ä-l'egard de tout- ce '.qui regarde la Baviere Un la'Maifc/n Palatine, Elle
nlimitera p_as! le ton adopte dlms les- declaration s fusdites: eile fe gar der a- bien de recriminer y
e-lle fe contente d"en pfovoquer' au teinoignetge-■ des> Eledteurs Un Pr-itices de l-Empire, qui atte~
fterent-','que, /ans■ aucune juggeßion ni■ a'ccHjdtiötin, on s'eß borne d liur retracer’l'ihadiniffL
bilite Un le- danger de tout ecb'ange- de la Baviere, Un d-leur pj op.oser-' un traite■■ conßitütion-'
nel-, ,tel qd'on-peut le montrer- d- tout le- mondr.
Les-bruits* repandus- sür Jes vues de-S, M. I. pretendument contraires ä la consti--'
tation de I’Empire,-(bnt des faits notoires; toute la-preYente declaiation sert ä de'mon-'
trer,.avec quel sondement & quel droit on a repreTente comme inadmiffibie & dangereux
l’e'change de la> Baviere, Lorsque la Cour 1. Ri de'truit les- aecusätions graves, qu’oß
forme-contre eile , & en demontre la-'sausiete, le monde impartial pent tout aussi petr
de'saprouver cette de'marche,-qu’il peüt aprouver celle de la Cour de Bcrb«, lorsque celle-,
ci impute a S. M, I. des-’ entreprises inte'reslees- &■ contraires aux loix & ä la-constitution.
de I’Empire,qu’elle en fait courirle bruitdans toute & aux autses Cours de l’E«--
r-ope, non-feulement par des accusatiuns repanduesde bouche, mais. aussi contenues dans
des de'clarations formelles, Au rette il resulte de soi-mtme de ce- qui a e'te dit', qu’un
traitd d’union, dorrt tout lemotifQ’objec&lebut sont telsqu’il a eter de'montre' jusqu’ici-j,-
n’elt ni un Trait« conftitutionnel, ni tel, qu’on puißeTe montrer, avec tous ses articles
secrets , ä tout le monde, ( La fuhe ci-apres. ß
De Herve, le- 5 Novembre. Les ordres’ etänt donrie's po.ur que le corps-franc de
Stein ilfe fut plusTnr le tableau de guerre le rer Novembrele General Comte de Rutan
lui annonqa sa dißblution, le 31 du- moi-S'd’Octobi e ; ma-is'comme Je Baron’ de CharvcT^-
Commißaire civil , qui avoit des instruftions'pour saire paßet cette tiodpe sür la frontie-
re ü'Allemagne, n’etoit päs arrive', on’renfei ma ces re'sormes dans'Irs'casernes', aüxquel-
hs ils mirent le seuj de faqon qu’on dut embarquerTut la Aie«p'> le jour de la Teußfainr^
comme eile le jugq/a ä propos; que le meme droit compete aussi indisputablpment äla’
Maison d’/lwrrz.Z)e>dc ä tous les Etats de I’Empire, & que, malgre tont cela , on vife ä
depouiller dujäsöit susdit, ces Maisons, par l’Aßbciätion meine , qui ne dopt tendre u-
1E.quemstnt.4Lt ä maintenir tout TEmpir® & chacun de ses Membres dans la jouißance 11-
bre^-tsanquile de les droits,
Comment peut-on soutenir que cette Assbciation ne deroge en aucune maniere ä la
dignitd, aux droits & aux prerogatives'de S. M. 1. , puisque , par le moien-de cette miV'
me Aflbciation , on-veut Oter au Chef supreme de I’Empire-, un droit qui apartient im
dividuellement a chaque Etat de I’Empire', depuis-lepremier jusqu’a-U dernier ? Comment
peut-on soutenir , que le Traite d'Union n’eft op/c/Qj^contrepersonne , tandis que tout le cotW-
tenu de la declaration de S. M. Prujjienue indique clairement, que le dit Tratte ost directement
dirige contre S. M. 1.? Comment peut-on^ soutenir , que cette aslbciation rie sauroit of-
serier la Cour de ßienue, tandis qu’on supose cette Cour capable d’entreprises' arbitraires,
illegales & contraires au iilleme de I’Empire , &■ que c’elt cette seule supolition' qui a‘
donne' lieu au Traite , spelle' Traite d'Union-, II eit vraF qu’on a soin desaire strivre cetk
te. supolition par l’asiurance : qu’on a lieu d’attendre & qu’on attend’aussi de la'grandeur
d’ame & de la-loyaate du Ches de I’Empire les m&mes vues'& intentions poiir la conser-
vation du dit lilleme. Mais, ou l’on a veritablement■ eflectivem'ent' cette opinion de
So'M, I. , ou ömne l’a pas ?■ ■
Si onTa, tout le'Trabe d'Un-ion est deflitUe' de cause, de1 motif"& de bus.
’ Si on ne l’a pas, qu’on ne se'borne point ä des:aceusations"vagues'd’entreprises ar-
bit-rah'cs, illegales & contraires au issi&me de I’Empire, Qu’on les saße connoitre ces
entreprises-, qu’on les prouve.
Le Roi- n’a- doncpu aprendre: qu'avec quelque' jenftbilite Un ßtrp'rifi-, que' la - Cour de Vien-
ne se recrie contre cette-unioii dann- fee declarations publiquemeHr adrejse'esä töutes les Cours
de /’Europe& de -1--EmpireUn qu'elle tscb’es meine d'y donner- des couleurs-' odieufes. Si M.,-
csbit ri-av-oir- donne aiteuu lieu, a proeede pareil', Un atioir- plutdt nterite qü'on rends plus
de jtißice- a la conduite ouverte-,' patriotique Un dlßnterejjee qu'elle' a tenue- avant &n' aprts la
Paix de Teichen, ä-l'egard de tout- ce '.qui regarde la Baviere Un la'Maifc/n Palatine, Elle
nlimitera p_as! le ton adopte dlms les- declaration s fusdites: eile fe gar der a- bien de recriminer y
e-lle fe contente d"en pfovoquer' au teinoignetge-■ des> Eledteurs Un Pr-itices de l-Empire, qui atte~
fterent-','que, /ans■ aucune juggeßion ni■ a'ccHjdtiötin, on s'eß borne d liur retracer’l'ihadiniffL
bilite Un le- danger de tout ecb'ange- de la Baviere, Un d-leur pj op.oser-' un traite■■ conßitütion-'
nel-, ,tel qd'on-peut le montrer- d- tout le- mondr.
Les-bruits* repandus- sür Jes vues de-S, M. I. pretendument contraires ä la consti--'
tation de I’Empire,-(bnt des faits notoires; toute la-preYente declaiation sert ä de'mon-'
trer,.avec quel sondement & quel droit on a repreTente comme inadmiffibie & dangereux
l’e'change de la> Baviere, Lorsque la Cour 1. Ri de'truit les- aecusätions graves, qu’oß
forme-contre eile , & en demontre la-'sausiete, le monde impartial pent tout aussi petr
de'saprouver cette de'marche,-qu’il peüt aprouver celle de la Cour de Bcrb«, lorsque celle-,
ci impute a S. M, I. des-’ entreprises inte'reslees- &■ contraires aux loix & ä la-constitution.
de I’Empire,qu’elle en fait courirle bruitdans toute & aux autses Cours de l’E«--
r-ope, non-feulement par des accusatiuns repanduesde bouche, mais. aussi contenues dans
des de'clarations formelles, Au rette il resulte de soi-mtme de ce- qui a e'te dit', qu’un
traitd d’union, dorrt tout lemotifQ’objec&lebut sont telsqu’il a eter de'montre' jusqu’ici-j,-
n’elt ni un Trait« conftitutionnel, ni tel, qu’on puißeTe montrer, avec tous ses articles
secrets , ä tout le monde, ( La fuhe ci-apres. ß
De Herve, le- 5 Novembre. Les ordres’ etänt donrie's po.ur que le corps-franc de
Stein ilfe fut plusTnr le tableau de guerre le rer Novembrele General Comte de Rutan
lui annonqa sa dißblution, le 31 du- moi-S'd’Octobi e ; ma-is'comme Je Baron’ de CharvcT^-
Commißaire civil , qui avoit des instruftions'pour saire paßet cette tiodpe sür la frontie-
re ü'Allemagne, n’etoit päs arrive', on’renfei ma ces re'sormes dans'Irs'casernes', aüxquel-
hs ils mirent le seuj de faqon qu’on dut embarquerTut la Aie«p'> le jour de la Teußfainr^