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d’acheter exclusivement les chifons dans des
distrifts particuliers, se trouvant suprime'
par la preTente ordonnance, il sera libre, non
seulement aux maitres des moulins susdits,
mais aussi ä tous les sujets en ge'ne'ral de
recueillir ou faire recueillir de ces chifons
partout ou bon leur semblera.
L’Empereur a nomme' Agent de la Cour
pour la Boheme , VAntriebe & la Gallicie Mr
Joseph Mulleg.
On mande de Ty mau que Dimanche der-
nier dans la nuit, le Prince de Mecklenkourg-
Strelttz , Ge'ne'ral-Major Impe'rial, proprie'-
taire d’un regiment de cuirastiers , & Bri-
gadier des deux re'gimens de cavalerie Naf-
sau & Anfpacb, y eit mort apres quelques
jours de maladie, dans la ßpme anne'e de
son äge.
On dit que I’affaire de l’e'change de la
Baviere se ne'gocie avec beaucoup de suc-
ces par les Cours interessees.
De la Haye, le 15 Növembre,
Dans la nuit de Samedi ä Dimanche der-
nier, il eft arrive' de Paris deux couriers ,
l’un pour les Etats-Generaux , l’autre pour
Mr l’Ambassadeur de France. Tous les deux
ont aporte' l’agre'able nouvelle , que la ra-
tification des articles pre'liminaires de paix,
entre IfEmpereur & la Re'publique , a eu lieu
le 8 de ce mois a Fontainebleau , imme'dia-
tement apres que Mr le Comte de Mercy
eut re^u les pouvoirs ne'cessaires qu’il at-
tendo.it depuis quelques jours , ainiiqueles
dernieres instruftions qui lui e'toient indis-
pensables relativement a Y'Escaut. Tout est
maintenant re'gle d’une maniere invariable
pour la souverainete du dit sleuve. L’Em-
pereur en est le Maitre reconnu jusqu’ä
Saestingen ; mais depuis cet endroit jusqu’ä
la mer, la fouverainete' en-estassuree & de'-
cide'e en faveur de Leurs Hautes Puissänces,
ainsi que le droit de le tenir ferme', & de
batir sür les rives de leur domination ton®
les forts que les Etats -Generaux jngeront
convenables. L’article Xlll du Traue de
Mu ster, relatif ä la vente du sei, est con-
firme par l’Empereur ,. ainsi qu’un droit de
pe'age conteste' par Je Gouvernement Ge'ne'-
ral de Bruxelles. Sf M. Impe'riale renonce
a tontes les pre'tentions sür le pays d'Ouire-
Meuje. excepte toutefois un diitrift, situe
au milieu de celui nomme' de Redemption ,
& sür lequel se trouve une Abayeque l’Em-
pereur a. voulu conserver. Les canaux du

Sas & du Zwin seront fermes pour tous les
vaisseaux Autrichiens... L’e'vacuation teLill®
& autres forts ce'de’s , devra avoir lieu in-
cessamment, ainsi que les payemens aux ter-
mes stipule's. Pour les comptes entre par-
ticuliers , des Commissaires seront nomme's
de part & d’autre , & devront terminer le
tout dans le terme peremptoire de 6 moiso
Afin de consolider ces conventions & de
mettre le comble ä l’heureuse perspestive
de la conservation de la Paix, on aspiroit
ä la conclusion du Traite' d’alliance avec 1«
France. Cet heureux e'venement ne s’est
pas fait attendre; & Mr Finne, Secre'taire
de Mr Brantsen, Ambasfadeur-extraordinai-
re de L. H. P. ä Paris, est arrive' ici le 14,
apres midi, comme expres, pour annoncer
que, deux jours apres lasignature du Trai-
te' d’accsommodement avec l’Empereur, l’al-
liance entre Sa Mxjeste' Trh-Chretienne & la
Re'publique avoit e'te' signe'e le 10 ä Fon-
tainebleaw,
TI s'en faut cependant de beaucoup, que
cette heureuse ne'gociation soit considere'e
du meme oeil par tous les confe'de're's. Une
partie des Membres, qui composent les E-
tats de Zelande, en te'moigne un mecom
tentement asie's ouvert; & il n’a pas ten«
ä eux, ainsi que le prouve une Re'solution
recentede la ville de Middelbourg, qu’on ne
sesoit refuse' äla conclufion d’une alliance,
que tout rendoitattssi avantageuse qu’indis-
pensable: mais on connoit la caufe de ces
difpoiitions de'favorables; & c’est de Ja mA-
me source, que pai£ sans doute aassi le
bruit, que Von aftefte de serner aujourd'hui 5
savoir, que la cioture de VEjcaut n’eft qu’un
leurre, & que l’Empereur va d’abord faire
creuier un canal , pour communiquer de
Saestingen ä la mer, afin de ruiner le eom»
merce PAmjterdam, Ces terreurs mal-ima«'
gine'es ne peuvent faire d’imprefsion que
für des efprits prevenus, qui n’ont pas la
moindre notion du local: &. quels que (bi-
ent les eftorts de ceux qui desireroient fon-
der leur propre grandeur ou celle de leur
parti sür les troubles e'trangers ou domeftU
ques de leur Patrie, Ton a tout lieu de fe
slatter, que la conservation de la Paix met»
tra notre Gouvernement legitime en e'tat de
saire respefter sort antorite & de re'tablir
paitout le bon ordre dans la Re'pubiique.
Les troubles A'Amerssoort sönt apparses 5
mais il sTeß est e'leve un terrible k Meppes
 
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