'D«2 Miet au 5 7
e Baron de Meßma-
cber , Ministre de
Ruffi e , est parti d’iai
le 25 du mois der-
nier pcarPererj-bouig»
Mr Nottbeck, Secre-
taire d’Ambajlade ,
qui reste en atten-
cknt «bärge das aftai-
res de la dite Cour ,
vlent de pre'senter au grand.Conseil uueno-
■tß, dont voici la teneur :
„ Le bruit s’e'tant repandu, depuis quel-
que tems, que S. A. S. le Duc avoit re’solu
d.e se demettre delg re'gence de ces Duches,
pour la ce'der au Prince Louis de IVuvtem-
bß.vg - Stuttgart, qui eft au service de S. M..
Pryffiieune, le spusligne.a regn de sa Souve-
reine l’ordre dedeclarer auxMembres de la
Re'gence & ä tonte la Noblesse de Couxlan-
de , que le bruit susdit ne peut etre regar-
de par S. M. I. que comtne invraisemblable,
per ce que tonte de'marche de cette natu-
re, saite de la part du Duc , quand meme
eile ne seroit que meditee, non seulement
lui attireroit la juste Indignation de l'Impe-
r^trice, mais de'termineroit ausst cette Sou-
veraine d’emploier contre ce projet les nie-
sures les plus efficaces & telles que l’exi-
gent sa dignite' & le .bien - etre de son .Em-
pire.
„ S. M. I. espere donc que les Membres
jde la dite Regence, «ainii que la Noblesse
& les Etats ne s'mquieteront aucusiemeni
su. de pareils bruits, mais austl que de leur
cote'ils refuseront toute espece de consen-
tement, & ne te'm eigner out pas la moin-
dre condescendancc, li., contre toute atten-
-te, on venoit ä saire, contre S. M. L , quel-
ques tentatives de cet-te nature ou en fa-
veur du susdit Prince de fVurtemberg , os
de quiconque ce puiile etre ", puisqu’il leur
.eit connu que, comme par leur fermete ils
se rendront dignes de la bienveuillance &
de la prote&ion de S. M. I. , leur condes-
cen'-’ance peu resle'chie ä des insmuations &
mtugues e’trangeres dJtermineroit au con-
traire S. M. L ä leur te'moigner tonte son
Indignation» ” Mieten, le 4 Mui 1786.0
W. J. Nottbeck.
( La resonse dc,ns le Sapplemeiit.)
De Venise, le 10 Mai.
Les lettr.es de .Lattaxo, du 12 Avril, po#.«
tent que le Pacha de &W7?nasait unenou-
velle invasipn sür le territoire de P'euise;
un de ses detachemens fort de 4000 Hom-
mes., arrive' dans un village .pres de la sor-
teress’e de Budqa voulut y trancfeer du rnai-
tre, mais on en tut .insortne' alles ä tems s
dans la place^ pour pouvoir envojer 8oo
Hommes aux habitans, qui., av.ec ce secours?
vinrent ä bout de chasfer les brigand.s, sms
qu’il y eut presque aucun sang de repandu»
La conduite de la Portß nous devi.ent plus
problematique de jour en jpur.; i! est im-
concevable comment apres des aßürances5
si formellement reite'rees par le Divan, de
nous vapger des ayanies que nous fait e&-
e Baron de Meßma-
cber , Ministre de
Ruffi e , est parti d’iai
le 25 du mois der-
nier pcarPererj-bouig»
Mr Nottbeck, Secre-
taire d’Ambajlade ,
qui reste en atten-
cknt «bärge das aftai-
res de la dite Cour ,
vlent de pre'senter au grand.Conseil uueno-
■tß, dont voici la teneur :
„ Le bruit s’e'tant repandu, depuis quel-
que tems, que S. A. S. le Duc avoit re’solu
d.e se demettre delg re'gence de ces Duches,
pour la ce'der au Prince Louis de IVuvtem-
bß.vg - Stuttgart, qui eft au service de S. M..
Pryffiieune, le spusligne.a regn de sa Souve-
reine l’ordre dedeclarer auxMembres de la
Re'gence & ä tonte la Noblesse de Couxlan-
de , que le bruit susdit ne peut etre regar-
de par S. M. I. que comtne invraisemblable,
per ce que tonte de'marche de cette natu-
re, saite de la part du Duc , quand meme
eile ne seroit que meditee, non seulement
lui attireroit la juste Indignation de l'Impe-
r^trice, mais de'termineroit ausst cette Sou-
veraine d’emploier contre ce projet les nie-
sures les plus efficaces & telles que l’exi-
gent sa dignite' & le .bien - etre de son .Em-
pire.
„ S. M. I. espere donc que les Membres
jde la dite Regence, «ainii que la Noblesse
& les Etats ne s'mquieteront aucusiemeni
su. de pareils bruits, mais austl que de leur
cote'ils refuseront toute espece de consen-
tement, & ne te'm eigner out pas la moin-
dre condescendancc, li., contre toute atten-
-te, on venoit ä saire, contre S. M. L , quel-
ques tentatives de cet-te nature ou en fa-
veur du susdit Prince de fVurtemberg , os
de quiconque ce puiile etre ", puisqu’il leur
.eit connu que, comme par leur fermete ils
se rendront dignes de la bienveuillance &
de la prote&ion de S. M. I. , leur condes-
cen'-’ance peu resle'chie ä des insmuations &
mtugues e’trangeres dJtermineroit au con-
traire S. M. L ä leur te'moigner tonte son
Indignation» ” Mieten, le 4 Mui 1786.0
W. J. Nottbeck.
( La resonse dc,ns le Sapplemeiit.)
De Venise, le 10 Mai.
Les lettr.es de .Lattaxo, du 12 Avril, po#.«
tent que le Pacha de &W7?nasait unenou-
velle invasipn sür le territoire de P'euise;
un de ses detachemens fort de 4000 Hom-
mes., arrive' dans un village .pres de la sor-
teress’e de Budqa voulut y trancfeer du rnai-
tre, mais on en tut .insortne' alles ä tems s
dans la place^ pour pouvoir envojer 8oo
Hommes aux habitans, qui., av.ec ce secours?
vinrent ä bout de chasfer les brigand.s, sms
qu’il y eut presque aucun sang de repandu»
La conduite de la Portß nous devi.ent plus
problematique de jour en jpur.; i! est im-
concevable comment apres des aßürances5
si formellement reite'rees par le Divan, de
nous vapger des ayanies que nous fait e&-