C^ZETTE Oy JoyRN^E yETJEERREE E)E I/rTEEysryRE.'
iS
xieux , dans lesquels son sujet l'a contraint
de deseendre ; en un mot , sa voix 3c sa
piume sont chahes , même d.ms ses des-
criptionsphyltques, ornées des plusingënrcu:
patsages des Foëtes Italiens , Grecs, François;
en un mot, des plus célébrés d'entre les
Ecrivains érotiques , loir parmi les anciens ,
ï'oit parmi les modernes. L'Auteur a cru de-
voir prendre le ton académique , & répan-
dre à pleines mains , les Heurs les plus bril-
loutcs sur son sujet: a-t-il bien fait? Nous
le pensons , &: Ion doit lui tenir grand
compte de son adrelle à éviter les dangereux
écueils que lui présentoienr les diiférens
objets qu'ri avoir à parcourir. Après avoir
donné l'idée que tour homme raisonnable
doit se former de l'amour , 3c apres avoir
fait l'énumération de ses bons 3c de 1rs
mauvais effets , M. Marcuiii rapporte &
réfute les opinions des Philosophes anciens
& modermes sur l'origine de l'amour ; tl
prouve ensuire combien rous ceux qui en
ont parlé le (ont trompés ; 3c à ce propos,
il démontre que toutes les qjalités de l'a-
moût sont purement physiques , Sc que l'oc-
calion la plus prochaine de cette pulitori ,
rclide uniquement dans le corps. Ces ré-
flexions le cotidüisent à parler de cette len-
sation interne, vive & indéhnissable , qui elf
ou la véritable cause de l'amour , ou bien
l'amour lui.même. Ici M. Marcuiii décri:,
en excellent anatomilic , les organes inté-
rieurs propres à l'amour , dchinés à en
exciter les douces sensations , leur maniere
d'agir , & le vérirable principe de leur ac-
tion. Les beautés physiques des deux sexes ,
même leurs qualités morales, sont , suivant
l'Auteur , lesoccastons éloignées de l'amour,
& ces occaltons sont fort différentes &: très
multipliées : ce sont elles qui produisrnt
tant de phénomènes divers , 3c qui parois-
sent si fort étranges. M. Mrrculü donne
des explications satisfaisantes 3c très ingé-
nieuses de tous ces phénomènes.
Il y a trente ou quarante années qu'on
droit bien loin de prévoir qu'un jour on
mertroit en roman des desertptions anato-
miques , & que ces deseriptions , en ins-
truilsant le LeAeur, l'amulcroient, sans
bieder , en aucune maniere , les ioix de
la décence.
Rt'rto/t/sx M.ttwyl: pruxeos Ascd'C<t tu As/rux
purtM dàv/u , gM/WH prier cwHWtt rwrsp-
rum cou/pcAum cxAsâer uércru vero rcot ttte-
d'cumeururt'urrt perper.'tsx Ct'otmeusurt/x t'i/H/?ru-
rum , eut ÿùs/'uttct'rur /t'écr de cz'éo &
posu , See. &c. A t^udouc , 1777 , tome t
3c a, grand in 4. Cer ouvrage n'ch pas une
produAion inutile ; c'eh une vraie encyclo-
pédie renfermant tontes les connoillances que
la Médecine embrallc , & qui plus ch ,
la deseription de toutes les maladies qui
peuvent alsaidir 1 humanité. L'auteur , ott
les Amteurs , car ce n'e!l pas ici l'ouvrage
d'un leni Médecin , y indiquent aulii des
remedes tour audi chicaces qu'ils peuvent
l'èrre contre certe innombrable cohue de ma-
ladies, qui vraiscmblnblemenr ne continue-
ront pas avec moins d'aAtviré de moislon-
ner les malheureux individus de la famille
humaine , même ies Médecins.
Zettcru d'art tdugtutorc Itu/t'uuo ud tt.t
/ûo urtato , &c. c'eh à-dirc , t'.cstrc d utz voyu-
gcur à zzu de ^cx uztrz'x de Rz'orctzcc. A R/o-
rerzee, !777- Ce voyageur de Florence eh
un homme qui nous paroît avoir beaucoup
d'bumeur ; il écrit avec amertume , & qui
pis eh , avec une accablante prolixité , 3c
le tout pour dire & prodiguer des injures à
M. l'Abbé Coyer , dont il réfute toutes les
observations consignées dans son Eltyuje
d'Ru/z'c.
R/oguo des As. R. P. Gzuoz RertedeCCo
Asz'zureé/z, &c. c'eh-à-dirc, R/o^e du R. P.
Reuzz Report AszZZurcRz , ancien Générai de
l'ordre des Camaldutes , mort depuis peu de
temps. A Pcuz/è , 1*777 , in-S. Cer éloge
prouve encore plus l'attachement extrême du
panégyrihc à la mémoire du défunt , que
les rares vertus & les tatens subiimes qu'il
cèlebre dans Ion héros. Mais il faut avouer
que l'Oratcurehéponvcntablement long dans
l'énumérarion des brûlantes qualités suppo-
sëes à cet ancien Général.
Prurtuta dcRu rtzzgdzor trzuzrzcrz du u/co/turc
/u Ju/zzu A Rorrtr , chrz Settari ,
1777 , 1 vol. in-n. Ce trai é prouve dans
Ion Auteur une piérc profonde 3c la plus
intime perlualion. Comment , iorsque l'on
eh li profondément convaincu , &r que d'ail-
leurs on eh enHrmmë par le xc!e , peut-on
écrire avec h peu d'onRion 3c si peu d'élo-
quence? L'anonyme eh, tans contredit , un
homme fort pieux ; mais avec beaucoup de
prête, il eh aulii fort ennuyeux.
iS
xieux , dans lesquels son sujet l'a contraint
de deseendre ; en un mot , sa voix 3c sa
piume sont chahes , même d.ms ses des-
criptionsphyltques, ornées des plusingënrcu:
patsages des Foëtes Italiens , Grecs, François;
en un mot, des plus célébrés d'entre les
Ecrivains érotiques , loir parmi les anciens ,
ï'oit parmi les modernes. L'Auteur a cru de-
voir prendre le ton académique , & répan-
dre à pleines mains , les Heurs les plus bril-
loutcs sur son sujet: a-t-il bien fait? Nous
le pensons , &: Ion doit lui tenir grand
compte de son adrelle à éviter les dangereux
écueils que lui présentoienr les diiférens
objets qu'ri avoir à parcourir. Après avoir
donné l'idée que tour homme raisonnable
doit se former de l'amour , 3c apres avoir
fait l'énumération de ses bons 3c de 1rs
mauvais effets , M. Marcuiii rapporte &
réfute les opinions des Philosophes anciens
& modermes sur l'origine de l'amour ; tl
prouve ensuire combien rous ceux qui en
ont parlé le (ont trompés ; 3c à ce propos,
il démontre que toutes les qjalités de l'a-
moût sont purement physiques , Sc que l'oc-
calion la plus prochaine de cette pulitori ,
rclide uniquement dans le corps. Ces ré-
flexions le cotidüisent à parler de cette len-
sation interne, vive & indéhnissable , qui elf
ou la véritable cause de l'amour , ou bien
l'amour lui.même. Ici M. Marcuiii décri:,
en excellent anatomilic , les organes inté-
rieurs propres à l'amour , dchinés à en
exciter les douces sensations , leur maniere
d'agir , & le vérirable principe de leur ac-
tion. Les beautés physiques des deux sexes ,
même leurs qualités morales, sont , suivant
l'Auteur , lesoccastons éloignées de l'amour,
& ces occaltons sont fort différentes &: très
multipliées : ce sont elles qui produisrnt
tant de phénomènes divers , 3c qui parois-
sent si fort étranges. M. Mrrculü donne
des explications satisfaisantes 3c très ingé-
nieuses de tous ces phénomènes.
Il y a trente ou quarante années qu'on
droit bien loin de prévoir qu'un jour on
mertroit en roman des desertptions anato-
miques , & que ces deseriptions , en ins-
truilsant le LeAeur, l'amulcroient, sans
bieder , en aucune maniere , les ioix de
la décence.
Rt'rto/t/sx M.ttwyl: pruxeos Ascd'C<t tu As/rux
purtM dàv/u , gM/WH prier cwHWtt rwrsp-
rum cou/pcAum cxAsâer uércru vero rcot ttte-
d'cumeururt'urrt perper.'tsx Ct'otmeusurt/x t'i/H/?ru-
rum , eut ÿùs/'uttct'rur /t'écr de cz'éo &
posu , See. &c. A t^udouc , 1777 , tome t
3c a, grand in 4. Cer ouvrage n'ch pas une
produAion inutile ; c'eh une vraie encyclo-
pédie renfermant tontes les connoillances que
la Médecine embrallc , & qui plus ch ,
la deseription de toutes les maladies qui
peuvent alsaidir 1 humanité. L'auteur , ott
les Amteurs , car ce n'e!l pas ici l'ouvrage
d'un leni Médecin , y indiquent aulii des
remedes tour audi chicaces qu'ils peuvent
l'èrre contre certe innombrable cohue de ma-
ladies, qui vraiscmblnblemenr ne continue-
ront pas avec moins d'aAtviré de moislon-
ner les malheureux individus de la famille
humaine , même ies Médecins.
Zettcru d'art tdugtutorc Itu/t'uuo ud tt.t
/ûo urtato , &c. c'eh à-dirc , t'.cstrc d utz voyu-
gcur à zzu de ^cx uztrz'x de Rz'orctzcc. A R/o-
rerzee, !777- Ce voyageur de Florence eh
un homme qui nous paroît avoir beaucoup
d'bumeur ; il écrit avec amertume , & qui
pis eh , avec une accablante prolixité , 3c
le tout pour dire & prodiguer des injures à
M. l'Abbé Coyer , dont il réfute toutes les
observations consignées dans son Eltyuje
d'Ru/z'c.
R/oguo des As. R. P. Gzuoz RertedeCCo
Asz'zureé/z, &c. c'eh-à-dirc, R/o^e du R. P.
Reuzz Report AszZZurcRz , ancien Générai de
l'ordre des Camaldutes , mort depuis peu de
temps. A Pcuz/è , 1*777 , in-S. Cer éloge
prouve encore plus l'attachement extrême du
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les rares vertus & les tatens subiimes qu'il
cèlebre dans Ion héros. Mais il faut avouer
que l'Oratcurehéponvcntablement long dans
l'énumérarion des brûlantes qualités suppo-
sëes à cet ancien Général.
Prurtuta dcRu rtzzgdzor trzuzrzcrz du u/co/turc
/u Ju/zzu A Rorrtr , chrz Settari ,
1777 , 1 vol. in-n. Ce trai é prouve dans
Ion Auteur une piérc profonde 3c la plus
intime perlualion. Comment , iorsque l'on
eh li profondément convaincu , &r que d'ail-
leurs on eh enHrmmë par le xc!e , peut-on
écrire avec h peu d'onRion 3c si peu d'élo-
quence? L'anonyme eh, tans contredit , un
homme fort pieux ; mais avec beaucoup de
prête, il eh aulii fort ennuyeux.