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les rx vol. francs de port dans tout le
Royaume. On peut s'adreder à Paris chez
Saugrain & Compagnie.
ANGLETERRE.
ÆxperrrnsMc/ Mp'tr'rr'ej , !cc. OH RecAercAes
expér/.vrc/zM/ts : pgrsr'e tro^seMt*, &c. /(tr/Attt
yê/te aox oA/trvutrotrs & expérretrees a'e yèrt
M. Guiiiaume Hewson , de la Société Roya-
le de Londres : prrA/t'écx par M. Falconar.
A Zo/z7rej 1777. rn-S.
Feu M. Hewson , l'un des plus savans
Physiologisles de ['Europe , a passé sa vie à
faire des expériences sur l'économie.anima-
le ^ & ses importantes decouvertes iui as-
surent une piace didinguée parmi les hom-
mes iiiudres qui, dans ce slécle , ont agran-
di ia sphére des connoissances humaines. H
tsf fâcheux que cet homme d aefif dans
ses recherclres, n'ait pas été pius soigneux
d'en rendre pnbtics ies résuitats , ou du-
moins que ia mort ne iui ait pas iaissé !e
temps de mettre les matériaux en ordre.
Heureusement M. Falconar , habite Anato-
mise, K ami intime de feu M. Hewson;
qui d'aiüeurs a eu beaucoup de part à ses
expériences , a pris soin de cous ies con-
server. H ics a exactement répétées teiies
qu'iT les a vu exécuter par son iiludre ami;
&t ii nous adore qu'il a même obscrvé ['or-
dre dans ieque! ces expériences ont été faires.
L'Editeur a divisé l'ouvrage en cinq cha-
pitres, dont le premier avoir déjà paru
dans les rron/ätZrcM pA:7q/ôpAr$t;M j tome 6; ,
part. xe.Ii contient les curicuses découvertes
de M. H., relativement au sang , dont il
trouve que ies particuies ne sont ni giobu-
leuscs , ni Huides , mais consident seuiement
en une partie solide , enveloppée dans une
véhculc ronde , mais piatte , & resfembiant
à une prête de monnoyc.
Les quatte chapitres suivans odrent des
observaôons non moins importantes sur la
Ihuéfure des giandes iymphatiques, sur leurs
varsTcaux , tes Huides qu'eiies contiennent ,
Scparticuiieremenc suria Rate, organe com-
me on sait, dont i'usage 3c ies fonctions
divisent }es Physioiogitles. Ii résube des ex-
périences & des raisonnetnens de M. H. ,
que ics vaisseaux & ies giandes iymph or-
ques [ont ies organes que sa Narure em-
ploye à ia fabrication des particuies -du
diuig, Ii a obscrvé que ics glandes lympha-
tiques suintent un Huide , dans lequel ou
peut voir , à l'aide du mictoseope , un nom-
bre infoi de petites particules sblides , qui
ressetu'oient exactement par le volume & pat
la forme , aux particuies centrâtes contenues
dans ie miiicu des vesicuies. H obsetve
même que iorsque ces particuies centraies
émergées des giandes iymphariques , ont
pasfé par les vaisfeaux lymphatiques , eties
ont déjà acquis leuts véseuies , ou s l'oo
veut, leuts enveloppes ; & qu'eiies sont aiots
très réeliement des particules de sang com-
pietremeut formées. Il conjeéture que cette
vésicule que ia iiqueur acquiert en padane
par ies vaiseaux lymphatiques , cst une se-
crétion particuiierc aux parois de ces vais-
seaux , & que non seulement ils ont sa
propriété de sormet cette enveioppe autour
de chaque particule , mais ausü qu'its lui
donnent en même temps sa couleur rouge ;
car ies particuies centraies échappées des
giandes iymphariques sont évidemment blau-
ches avant d'entrer dans ics vaisseaux lym-
phatiques ; 3c cilcs en sortent revêtues de
leur couieut rouge, qu'eiies ontcotiscquem-
ment coatr.iétée dans le passage. Mais pour
la parfaite confc&iou du sang , ii faut que
ces véseuies soient encore firrées par is
rate, qui produit surciies le même effet que
ie foie sur la bile, 3c les tcsficuie; sut ia
liqueur spermatique. Cers ce que M. H.
conciud d'une fouie d'oblervations très dé-
cisvcs; 3: il ajoute qu'on ne peut, fans dan-
ger , cniever cet organe à un animal vivant.
Nous en avons dit aslcz pour exciter les.
Savans 3c les curieux à parcourir cer ou-
vrage, entichi de 4 pianchcs, qui faciiitCRt
l'intelligence desdémonsfrations anatomiques.
Corrcr/ê Armory 0/* , 3cc. ou
Hqìot'reuArépéc d'^7ng;/eter*re, r/epm's/es temps
/es p/os reca/A, yp/q;r'ù /u mort </x Rot
George 77. Par M. J. Wesley. A Lonu'ret ,
t777 , 4 vol. m t a.
M. Wesley sc piaint amèrement, dans sa
Préface , que les Hisloricns Angiois , ses
prédécesseurs , ayent nég'igé de suivre 3c
& d'indiquer les profonds deslclns de ia
Providence, qui oots évidemment éciaté,
dir ii , dans cette muitiru.ie de catahrophes
esfrayantes qu'osfre i'Hiifoite Britannique,
Mon de'lein a été d'eiiayer sr , en racontant
les evenemens qui ie sont paisés dans uns
contcéc où l'on. proieRe le Chrrstlanlsmg ,
les rx vol. francs de port dans tout le
Royaume. On peut s'adreder à Paris chez
Saugrain & Compagnie.
ANGLETERRE.
ÆxperrrnsMc/ Mp'tr'rr'ej , !cc. OH RecAercAes
expér/.vrc/zM/ts : pgrsr'e tro^seMt*, &c. /(tr/Attt
yê/te aox oA/trvutrotrs & expérretrees a'e yèrt
M. Guiiiaume Hewson , de la Société Roya-
le de Londres : prrA/t'écx par M. Falconar.
A Zo/z7rej 1777. rn-S.
Feu M. Hewson , l'un des plus savans
Physiologisles de ['Europe , a passé sa vie à
faire des expériences sur l'économie.anima-
le ^ & ses importantes decouvertes iui as-
surent une piace didinguée parmi les hom-
mes iiiudres qui, dans ce slécle , ont agran-
di ia sphére des connoissances humaines. H
tsf fâcheux que cet homme d aefif dans
ses recherclres, n'ait pas été pius soigneux
d'en rendre pnbtics ies résuitats , ou du-
moins que ia mort ne iui ait pas iaissé !e
temps de mettre les matériaux en ordre.
Heureusement M. Falconar , habite Anato-
mise, K ami intime de feu M. Hewson;
qui d'aiüeurs a eu beaucoup de part à ses
expériences , a pris soin de cous ies con-
server. H ics a exactement répétées teiies
qu'iT les a vu exécuter par son iiludre ami;
&t ii nous adore qu'il a même obscrvé ['or-
dre dans ieque! ces expériences ont été faires.
L'Editeur a divisé l'ouvrage en cinq cha-
pitres, dont le premier avoir déjà paru
dans les rron/ätZrcM pA:7q/ôpAr$t;M j tome 6; ,
part. xe.Ii contient les curicuses découvertes
de M. H., relativement au sang , dont il
trouve que ies particuies ne sont ni giobu-
leuscs , ni Huides , mais consident seuiement
en une partie solide , enveloppée dans une
véhculc ronde , mais piatte , & resfembiant
à une prête de monnoyc.
Les quatte chapitres suivans odrent des
observaôons non moins importantes sur la
Ihuéfure des giandes iymphatiques, sur leurs
varsTcaux , tes Huides qu'eiies contiennent ,
Scparticuiieremenc suria Rate, organe com-
me on sait, dont i'usage 3c ies fonctions
divisent }es Physioiogitles. Ii résube des ex-
périences & des raisonnetnens de M. H. ,
que ics vaisseaux & ies giandes iymph or-
ques [ont ies organes que sa Narure em-
ploye à ia fabrication des particuies -du
diuig, Ii a obscrvé que ics glandes lympha-
tiques suintent un Huide , dans lequel ou
peut voir , à l'aide du mictoseope , un nom-
bre infoi de petites particules sblides , qui
ressetu'oient exactement par le volume & pat
la forme , aux particuies centrâtes contenues
dans ie miiicu des vesicuies. H obsetve
même que iorsque ces particuies centraies
émergées des giandes iymphariques , ont
pasfé par les vaisfeaux lymphatiques , eties
ont déjà acquis leuts véseuies , ou s l'oo
veut, leuts enveloppes ; & qu'eiies sont aiots
très réeliement des particules de sang com-
pietremeut formées. Il conjeéture que cette
vésicule que ia iiqueur acquiert en padane
par ies vaiseaux lymphatiques , cst une se-
crétion particuiierc aux parois de ces vais-
seaux , & que non seulement ils ont sa
propriété de sormet cette enveioppe autour
de chaque particule , mais ausü qu'its lui
donnent en même temps sa couleur rouge ;
car ies particuies centraies échappées des
giandes iymphariques sont évidemment blau-
ches avant d'entrer dans ics vaisseaux lym-
phatiques ; 3c cilcs en sortent revêtues de
leur couieut rouge, qu'eiies ontcotiscquem-
ment coatr.iétée dans le passage. Mais pour
la parfaite confc&iou du sang , ii faut que
ces véseuies soient encore firrées par is
rate, qui produit surciies le même effet que
ie foie sur la bile, 3c les tcsficuie; sut ia
liqueur spermatique. Cers ce que M. H.
conciud d'une fouie d'oblervations très dé-
cisvcs; 3: il ajoute qu'on ne peut, fans dan-
ger , cniever cet organe à un animal vivant.
Nous en avons dit aslcz pour exciter les.
Savans 3c les curieux à parcourir cer ou-
vrage, entichi de 4 pianchcs, qui faciiitCRt
l'intelligence desdémonsfrations anatomiques.
Corrcr/ê Armory 0/* , 3cc. ou
Hqìot'reuArépéc d'^7ng;/eter*re, r/epm's/es temps
/es p/os reca/A, yp/q;r'ù /u mort </x Rot
George 77. Par M. J. Wesley. A Lonu'ret ,
t777 , 4 vol. m t a.
M. Wesley sc piaint amèrement, dans sa
Préface , que les Hisloricns Angiois , ses
prédécesseurs , ayent nég'igé de suivre 3c
& d'indiquer les profonds deslclns de ia
Providence, qui oots évidemment éciaté,
dir ii , dans cette muitiru.ie de catahrophes
esfrayantes qu'osfre i'Hiifoite Britannique,
Mon de'lein a été d'eiiayer sr , en racontant
les evenemens qui ie sont paisés dans uns
contcéc où l'on. proieRe le Chrrstlanlsmg ,