or/ Jor/RJV^L ÆÆ Z/rrÉK^rr/gg.
2<y<?
vaisfeaux se dilatant avec violence, sedé-
sumslent, se fendent, se déchirent; toutes
!esparties.hgncusess'obiiterent,8csectoi-
sei t; la seveq i ne trouve plus ses routes
ordinaires, sed'elscche dans le même arhuiic
qu'clleentretenoit, 8c cette (tccité annonce
dans peu t'fpuiiement& ta chute du végé-
tai. Dans les ceps péris par la maladie, i!
n'ya aucun de ces lymptôtnes: a i'ouverture
on n'apper^oit point, à l'aide du microscope,
des vaislcaux déchirés , des trames rompues;
lesutricules St ies trachées sont dans leur
état natutl, elles sont seulement Aasqucs,
minces 8c plates ; la circulation s'y fait tou-
jours, mais elle cil foiblc, & la leve dl
corrompue. Ce aesl donc pas le sroid qui
caule la maladte ; ce n'csl pas la vetulle , puts-
que les jeunes ceps pértisent comme iesvieux :
il faut donc recourir à une autre cause. Il
ne faut pas la chercher dans le cep même;
eie ell donc dans la terre; cell une hu-
midité trop abondante qui a le joutné trop
long-temps dans une terre déjà épuisée,qui
empêche les efférveslènces convenables ,
qui adb.büt & pourrit les fibrilles ligneuses,
qui altère la substance muciilagineuse, &
s'oppose aux combinations néccllatres des
caules premieres & secondaircs, pour produite
une végétation compiette.
Le P. Prudent s'ess alsuré de ce fait par
les expériences ies plus multipliées, 8c par
lesanalyses les plus exaéles des terresti! a
fait déchauüêr, planter & replanter des ceps
sains, malades, dans les mêmes terreins
d'où il les avoir arrachés Sc dans de terres
saines, & tout l'a confirmé , que le Seau
dont il sagit, eli un dépériHement occa-
lionné par une terre viciée, épulsée.vis-
queese froide au radi; il eulcignc les moyens
de la renouvelier 8c de lui rendre sa fùrcc
& son énergie ; & cell là où dévoient le
conduire ses expériences. Car desqu'i! n'eff
plus doureui que la caute du mal est dans
an humide trop abondant , dans une eau
comme ssagnante , qui ramolit le chevelu
des racines, qui diminue les forces de suc-
tion dans les tuyaux capillaires du cep 8c
les empêche d'élaborer & de prendre la
nourriture qui leur convient; que cette eau
étant un dilsolvant de toutes les matteres
gomeuses , saunes , extractives , dort nécet-
sairement älterer à la longue , les qualités
de la s'ubslance muqueuse, doutl'usage, sc-
l.o& l'Auttut, dì dans le regne végétal,
de même que celui de la subslanc: gélati-
neule , dans le regne animai. Desque tout
cela est prouvé , les moyens de rendre a
la terre viciée, sa légèreté, sa granulation,
ses scls,sa mucosité, sa fécondité, devien-
nent plus faciles. Ces moyens ne sont ni
rares, ni coûteux. Il n'indique que des cho-
ies communes , 8c qui se trouvent pat-tout;
il fait l'analyse des substances qu'il conseri-
te; tout ce qu'il écrit est le réfultâc de
l'expérience. Ces subftances sont végétales
ou animales; l'Auteur apprend quand &
comment ou doit les employer. Un fumier
choili,tnélangé,préparé, la suie des che-
minées, la cendre ncisve, celle qui a servi
auxlesltves, la sciure débets, la tannée
ou le tan, le marc des graines de lin, de
colza, de chcnevis, de navette, ie sable otr
la vase des rivieres desséchées, se gyps, la
chaux; tes substances anima'cs, secrorin
de mouton, sa colombine, 8ce. employés à
propos, sont les moyens que propose ['Au-
teur d'après les bons effets qu'il en a ob-
tenus lui-même, 8c dont il rapporte les
preuves. Il cite un fait hngulter. Le premier,
dit-il, qui dans notre Province, éptouvà
l'effet de ta chaux sur les terres froides Et
humides, n'esperoir guère les avantages
qu'il retira. H faisbit toutes les années plu-
sieurs fours à chaux qu ii vendoit à un prix
très modique. En 176; , ce particulier n'ayanc
pas trouvé à s'en défaire , il la répandit dì
dépit dans ses champs. H en retira de Ë'
grands avantages, que depuis ce temps, il
n'a pas songé a la vendre; i! étendit cctn
découverte à d'autres objets, & il ne tarda
pas à s'appercevotr de son utilité particulière
dans les vignes, sur tout dans celles qui
sontsituéesdansdes terres fettes, fioidcS
& humides.
Cette diisertation est remplie de vues;
l'Au'eur la termine en rasscmbhntenpea
de mots toutes les manipulations que de-
mande la vigne. H invite le sage a partager
ou du moins à soulagcr par sa présètice , les
travaux du cu.rivateur. Cette dtisértarion ct$
faite avec méthode 8c écrite avec clarté „
8c d'un bon (tyle, à quelques fautes de lan-
gage près.-
irrccM ùc /g AzMK/és Zrèns, En-
vers de AA ùe
Nous n'a nonccrons point l'agréable sen-
satioa qu'a datte à Parts , l'arrivée de M
2<y<?
vaisfeaux se dilatant avec violence, sedé-
sumslent, se fendent, se déchirent; toutes
!esparties.hgncusess'obiiterent,8csectoi-
sei t; la seveq i ne trouve plus ses routes
ordinaires, sed'elscche dans le même arhuiic
qu'clleentretenoit, 8c cette (tccité annonce
dans peu t'fpuiiement& ta chute du végé-
tai. Dans les ceps péris par la maladie, i!
n'ya aucun de ces lymptôtnes: a i'ouverture
on n'apper^oit point, à l'aide du microscope,
des vaislcaux déchirés , des trames rompues;
lesutricules St ies trachées sont dans leur
état natutl, elles sont seulement Aasqucs,
minces 8c plates ; la circulation s'y fait tou-
jours, mais elle cil foiblc, & la leve dl
corrompue. Ce aesl donc pas le sroid qui
caule la maladte ; ce n'csl pas la vetulle , puts-
que les jeunes ceps pértisent comme iesvieux :
il faut donc recourir à une autre cause. Il
ne faut pas la chercher dans le cep même;
eie ell donc dans la terre; cell une hu-
midité trop abondante qui a le joutné trop
long-temps dans une terre déjà épuisée,qui
empêche les efférveslènces convenables ,
qui adb.büt & pourrit les fibrilles ligneuses,
qui altère la substance muciilagineuse, &
s'oppose aux combinations néccllatres des
caules premieres & secondaircs, pour produite
une végétation compiette.
Le P. Prudent s'ess alsuré de ce fait par
les expériences ies plus multipliées, 8c par
lesanalyses les plus exaéles des terresti! a
fait déchauüêr, planter & replanter des ceps
sains, malades, dans les mêmes terreins
d'où il les avoir arrachés Sc dans de terres
saines, & tout l'a confirmé , que le Seau
dont il sagit, eli un dépériHement occa-
lionné par une terre viciée, épulsée.vis-
queese froide au radi; il eulcignc les moyens
de la renouvelier 8c de lui rendre sa fùrcc
& son énergie ; & cell là où dévoient le
conduire ses expériences. Car desqu'i! n'eff
plus doureui que la caute du mal est dans
an humide trop abondant , dans une eau
comme ssagnante , qui ramolit le chevelu
des racines, qui diminue les forces de suc-
tion dans les tuyaux capillaires du cep 8c
les empêche d'élaborer & de prendre la
nourriture qui leur convient; que cette eau
étant un dilsolvant de toutes les matteres
gomeuses , saunes , extractives , dort nécet-
sairement älterer à la longue , les qualités
de la s'ubslance muqueuse, doutl'usage, sc-
l.o& l'Auttut, dì dans le regne végétal,
de même que celui de la subslanc: gélati-
neule , dans le regne animai. Desque tout
cela est prouvé , les moyens de rendre a
la terre viciée, sa légèreté, sa granulation,
ses scls,sa mucosité, sa fécondité, devien-
nent plus faciles. Ces moyens ne sont ni
rares, ni coûteux. Il n'indique que des cho-
ies communes , 8c qui se trouvent pat-tout;
il fait l'analyse des substances qu'il conseri-
te; tout ce qu'il écrit est le réfultâc de
l'expérience. Ces subftances sont végétales
ou animales; l'Auteur apprend quand &
comment ou doit les employer. Un fumier
choili,tnélangé,préparé, la suie des che-
minées, la cendre ncisve, celle qui a servi
auxlesltves, la sciure débets, la tannée
ou le tan, le marc des graines de lin, de
colza, de chcnevis, de navette, ie sable otr
la vase des rivieres desséchées, se gyps, la
chaux; tes substances anima'cs, secrorin
de mouton, sa colombine, 8ce. employés à
propos, sont les moyens que propose ['Au-
teur d'après les bons effets qu'il en a ob-
tenus lui-même, 8c dont il rapporte les
preuves. Il cite un fait hngulter. Le premier,
dit-il, qui dans notre Province, éptouvà
l'effet de ta chaux sur les terres froides Et
humides, n'esperoir guère les avantages
qu'il retira. H faisbit toutes les années plu-
sieurs fours à chaux qu ii vendoit à un prix
très modique. En 176; , ce particulier n'ayanc
pas trouvé à s'en défaire , il la répandit dì
dépit dans ses champs. H en retira de Ë'
grands avantages, que depuis ce temps, il
n'a pas songé a la vendre; i! étendit cctn
découverte à d'autres objets, & il ne tarda
pas à s'appercevotr de son utilité particulière
dans les vignes, sur tout dans celles qui
sontsituéesdansdes terres fettes, fioidcS
& humides.
Cette diisertation est remplie de vues;
l'Au'eur la termine en rasscmbhntenpea
de mots toutes les manipulations que de-
mande la vigne. H invite le sage a partager
ou du moins à soulagcr par sa présètice , les
travaux du cu.rivateur. Cette dtisértarion ct$
faite avec méthode 8c écrite avec clarté „
8c d'un bon (tyle, à quelques fautes de lan-
gage près.-
irrccM ùc /g AzMK/és Zrèns, En-
vers de AA ùe
Nous n'a nonccrons point l'agréable sen-
satioa qu'a datte à Parts , l'arrivée de M