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Levret, cité par M. Bajon , eA pleine
de sang , entre ia ligature & le foie,
ou au moins celui qui eA compris de-
puis la peau du ventre, jusqu'à la veine
porte , ayant perdu son mouvement, il
doit s'y coaguler, 8c par la Alite tom-
ber en diHblution , pour pouvoir quit-
ter ce vailîeau, à mesure que celui-ci
tend par son reilbrt naturel à s'obli-
térer : or , ce sang dégénéré n'ayant
point alors d'autre iilue que celle des
veines hépatiques , ne peut manquer de
nuire à ia circulation du sang dans le
foie, d'où naît sans doute ia jauniilè,
& peut-être quantité d'autres maux in-
opinés. M. Levret avoue qu'il a appris
cette pratique dans les mémoires du
Chevalier Digbi , Chancelier de ia
Reine d'Angleterre , où on ia trouve
énoncée sous le titre de pczzr em-
prcAsr zz s<: zzarne? zs'zz/z c/z/ùn; , gz/zlzzAs
en sonie sa vie sa pelile veiose rongeoie ou
anlrei nzasaJiej <?ni proviennenl ne sa pnire-
yâlsion a!n sang me/ys/nes. M. Bajon s'étoit
piuAeurs fois apperçu que la chute du
cordon occasionnée par une grande pu-
tréfaction de cette partie, toujours pro-
duite par la quantité de ßuides qui y
relloient en Aagnation, étoit conslam-
ment un ligne du 7eiaiKM ; il pratiqua
l'évàcuatian du cordon ombilical, & de-
puis 1766 jusques en 1772., il n'a pas vu
mourir un seui enfant de cette maladie.
La pratique de l'évacuation eli facile;
il :s eA pas douteux qu'elle ne produiie
de bons effets ; ceux qui sont indiqués
par le Chevalier Digbi , l'avoient dé-
jà été par Riolan , Médecin de ia Fa-
culté de Paris. Pourquoi donc n'adop-
teroit-on pas généralement une mé-
thode qui, dans aucun cas ne peut être
funeAe, & qui produit des esfets salu-
taires ? Nous renvoyons à l'Auteur
pour le r<;i.iiMj ou catharre des adultes,
presqu'inconnu en Europe.
Dans le septieme mémoire M. Ba-
jon traite des maladies aigues en tant
qu elles dégenotent en maladies chroni-
ques ; la plus commune chez les nègres
eA le mai d'eAomac. Les B & q . mé-
moires sont consacrés aux maladies de
la peau : les plus terribles sont le pian
& le mal rouge. Le mai vénérien porté
à un certain degré devient pian & le
pian dégénéré en mal rouge. C'eA une
lepre incurable qui le manifeAe par
des taches rouges. M. Bajon eA venu
a bout de guérir le pian, regardé comme
incurable, au moyen du Mercure ad-
minlAré en frictions. Li n ver plus ou
moins long appelle dragonneau, fort
menu, logé dans le tissù cellulaire, sous
la peau & dans linterAice des muscles,
& qui parvenu à son dernier dégré d'ac-
croiisement, excite à la peau une in-
slammation sùivie d'un abcès, par l'ou-
verture duquel ce ver sort lentement y
eA le iùjet du tc'ù mémoire, dans le-
quel M. Bajon donne le traitement de
cette maladie qui n'attaque que les Nè-
gres en Afrique.
Dans ie ri*, mémoire , M.. Bajon
fait l'énumération des animaux véni-
meux de ia Guiane: les plus dangereux
sont le serpent à sonnette & le serpent
a grage, dont la ni crAre eA toujours
mortelle, A l'on n'adminiAre de prompts
secours. Les Nègres & les indiens em-
ployent utilement certaines plantes; l'ait
&ie lucre brut; mais le meilleur re-
mède eA l'alitali volatil.
Dans les trois mémoires suivans, M.
Bajon fait ia deseription & i'biAolre de
trois oiseaux semblables à nos faiians.
Le PriinzyKii dont ie cri eA le plus fort
de tous les oiseaux du nouveau monde.
M. Bajon fait voir la caule de cette
particularité. Les autres sont ie Aso-gy? ,
autre esjpece de poule, & lAzcozz. Ce
volume eA terminé par deux mémoires
sur le manioc, sur sa culture, les pré-
parations, les liqueurs spiritueuses que'
les Indiens en retirent , & sur les
moyens d'arrêter les mauvais esfets de
l'eau de manioc.
Les douze mémoires qui forment le
Levret, cité par M. Bajon , eA pleine
de sang , entre ia ligature & le foie,
ou au moins celui qui eA compris de-
puis la peau du ventre, jusqu'à la veine
porte , ayant perdu son mouvement, il
doit s'y coaguler, 8c par la Alite tom-
ber en diHblution , pour pouvoir quit-
ter ce vailîeau, à mesure que celui-ci
tend par son reilbrt naturel à s'obli-
térer : or , ce sang dégénéré n'ayant
point alors d'autre iilue que celle des
veines hépatiques , ne peut manquer de
nuire à ia circulation du sang dans le
foie, d'où naît sans doute ia jauniilè,
& peut-être quantité d'autres maux in-
opinés. M. Levret avoue qu'il a appris
cette pratique dans les mémoires du
Chevalier Digbi , Chancelier de ia
Reine d'Angleterre , où on ia trouve
énoncée sous le titre de pczzr em-
prcAsr zz s<: zzarne? zs'zz/z c/z/ùn; , gz/zlzzAs
en sonie sa vie sa pelile veiose rongeoie ou
anlrei nzasaJiej <?ni proviennenl ne sa pnire-
yâlsion a!n sang me/ys/nes. M. Bajon s'étoit
piuAeurs fois apperçu que la chute du
cordon occasionnée par une grande pu-
tréfaction de cette partie, toujours pro-
duite par la quantité de ßuides qui y
relloient en Aagnation, étoit conslam-
ment un ligne du 7eiaiKM ; il pratiqua
l'évàcuatian du cordon ombilical, & de-
puis 1766 jusques en 1772., il n'a pas vu
mourir un seui enfant de cette maladie.
La pratique de l'évacuation eli facile;
il :s eA pas douteux qu'elle ne produiie
de bons effets ; ceux qui sont indiqués
par le Chevalier Digbi , l'avoient dé-
jà été par Riolan , Médecin de ia Fa-
culté de Paris. Pourquoi donc n'adop-
teroit-on pas généralement une mé-
thode qui, dans aucun cas ne peut être
funeAe, & qui produit des esfets salu-
taires ? Nous renvoyons à l'Auteur
pour le r<;i.iiMj ou catharre des adultes,
presqu'inconnu en Europe.
Dans le septieme mémoire M. Ba-
jon traite des maladies aigues en tant
qu elles dégenotent en maladies chroni-
ques ; la plus commune chez les nègres
eA le mai d'eAomac. Les B & q . mé-
moires sont consacrés aux maladies de
la peau : les plus terribles sont le pian
& le mal rouge. Le mai vénérien porté
à un certain degré devient pian & le
pian dégénéré en mal rouge. C'eA une
lepre incurable qui le manifeAe par
des taches rouges. M. Bajon eA venu
a bout de guérir le pian, regardé comme
incurable, au moyen du Mercure ad-
minlAré en frictions. Li n ver plus ou
moins long appelle dragonneau, fort
menu, logé dans le tissù cellulaire, sous
la peau & dans linterAice des muscles,
& qui parvenu à son dernier dégré d'ac-
croiisement, excite à la peau une in-
slammation sùivie d'un abcès, par l'ou-
verture duquel ce ver sort lentement y
eA le iùjet du tc'ù mémoire, dans le-
quel M. Bajon donne le traitement de
cette maladie qui n'attaque que les Nè-
gres en Afrique.
Dans ie ri*, mémoire , M.. Bajon
fait l'énumération des animaux véni-
meux de ia Guiane: les plus dangereux
sont le serpent à sonnette & le serpent
a grage, dont la ni crAre eA toujours
mortelle, A l'on n'adminiAre de prompts
secours. Les Nègres & les indiens em-
ployent utilement certaines plantes; l'ait
&ie lucre brut; mais le meilleur re-
mède eA l'alitali volatil.
Dans les trois mémoires suivans, M.
Bajon fait ia deseription & i'biAolre de
trois oiseaux semblables à nos faiians.
Le PriinzyKii dont ie cri eA le plus fort
de tous les oiseaux du nouveau monde.
M. Bajon fait voir la caule de cette
particularité. Les autres sont ie Aso-gy? ,
autre esjpece de poule, & lAzcozz. Ce
volume eA terminé par deux mémoires
sur le manioc, sur sa culture, les pré-
parations, les liqueurs spiritueuses que'
les Indiens en retirent , & sur les
moyens d'arrêter les mauvais esfets de
l'eau de manioc.
Les douze mémoires qui forment le