k. les tenipmS ätttant qae Cela lui ctoit
possible, qu’ii a tour discwte, tont pese;
le grand nombre de citations dont les
pages de son biftoire sont cbargces cn
Font foi , si l’Aincur a eu , comme oa
l’asfurc, tous les Aucetus qu’ii indique sous
les yeux , & s'il s’est procure des extratts
reellement fideles des autres. II pretcnd
avair corrige quantitc de fautcs commises
pat ceux qui I’ont prccede dans la meine
carricrc ; il traitc le P. Daniel d’Historieu
insidcl^* & bavard ; il apprdeie l’Abbc
Velly a sa mantere ; & en paroisiant cn
faire pt*u de cas, il en fait un usage per-
peruel.3 il assure qu’ii n’a rien omis d’es-
scntiel , & qu’on trouvera dass son ®u-
vragc tous les evenements d’une impottaacc
verkable ; mais il ajoute qu’ii a omis tous
les details dont les Historiens Francois
seilt remplis , sür des cboses qui ne rc-
gardent pas proprement leur Marion , oc
dans lesquelles die n’a joue que 1c second
role. Il espere que les connoisicurs seront
satisfaits de son choix , qui a eu pour
objet la constitution intericure du Royaume,
les imoeurs , les usages , les changements
arrives dans la Religi®n , dans les Lereres
& dans le Commerce; s’est sür - tout dans
cette partie que l’Abbc Velly est son guide ,
& qu’ii le traduit tres souvent ; il laisic
a d’autres le soin de decrirc les baiailles Sc
les sieges.
Ce premier volume qui est divise eu
douzc livres, commencc a I’origine de l’ctat
des Francs dans les Gawles, & va jusqua
la mort de Louis IX., en 1270; il doit
ette suivi de troisaurrcs. Les Francois ne
tarderont pas ä etre cn erat de juger par
enx - meines des obligations qu’ils ont a
M. Meusel 5 on en piepare une traduciion
qui doit etre faire en Allemagne, comme
taut d’autres, & qui sera peut-etce plus
heureusc que celles qu’on y publie tous
les jours, & qui ne penecrcnt pas jusqu’en
France.
T II E A T R E.
S!:e Stoops to conquer, &c. Elle s’abaise
pour vaincre , ou les meprifes d'itnc nult,
Comedie > par le Dofteur Goldsmirh, re-
prefentee für le thedtre Royal de Covent-
Garden. A Londres > I77J , chcz New«
bury. in- 89.
Cette Comedie a du son succes au gen re
dans lequel eile eftecrite ; le Poete a eHayc
de ramener le xire sür le theätre de Thalie s
oti la plupart des Poetes modernes ont en-
trepris d’introduire les plcurs , en Angle-
terrc comme en France ; on lui a su grd
de son Intention , on a applaudi a des
seenes tres gaies , qui ont fait oublier
qu’clles auroient pu etre amenees avec plus
d’art & de vraisemblance ; la fable eft na
tiisu d’evenements quelquefois extrao'rdi-
naires. Le jeune Marlow est c« qu’on
appelle a Londres un Beau ; il vit dans
une disiipation continuelle, & les femmes
honnctes sont embarrasices dans sa sccicccj
son pere imagine de le marier pour par-
venir i ce qu’on appelle ranger un liber-
tin ; un de ses-amis a une fille qu’ii lui
deftine ; c’est MisT Hardcastle; il l’cnvoye
chez L vieux campagnard avcc une lettre
de reconamandation ; Marlow engage
Holdings, son atni , a i’accompagncr , &
celui-ci s’y prere volontiers, parce qu’ii
est amoureox de MiiT Neville, oiecs de
MistrisT Hardcastle ; les deux ieunes gens-
segarent ; ils entrent dans une taverna
pour s’insormer du cbemin du chäteau ;
l’hote, sans leur dire qu’ils en font tres
pres , s’emprcsie de les introdtsire aupres
du sils d’Hardcastle, l’Lcuyer Tony Lump-
kin , qni est au milieu d’une troupe de
buveurs qu’ii regale. Tony est un enfant
gäte , dont on a £carte tous les maitres.
de petir de 1c reiadre malade; apres quel-
qaes plaisanreries dignes d’un Komme ausft
bien elcve , il imagine tres plaisant d’en-
voyer les voyageurs chez son pere en leist
faisant croire que c’est une auberge oti ils
seront loges cpmmodement, Marlow qui
ne pense pas qu’on l’a trompc ; se conduit
cn effet au chäteau , comme dans une
Hotellerie ; Hastings que i’amour eveille
deepuvre le stesst , que sa maitresic lui
apprend , en le priant de ne pas le reve-
ler a son anai ; Mils Hardcastle est bien
aisc de sonder le cceur de l’amant quelle
doit epouser ; eile prend des habits tres
modestes & pafie pour sne servante de la
possible, qu’ii a tour discwte, tont pese;
le grand nombre de citations dont les
pages de son biftoire sont cbargces cn
Font foi , si l’Aincur a eu , comme oa
l’asfurc, tous les Aucetus qu’ii indique sous
les yeux , & s'il s’est procure des extratts
reellement fideles des autres. II pretcnd
avair corrige quantitc de fautcs commises
pat ceux qui I’ont prccede dans la meine
carricrc ; il traitc le P. Daniel d’Historieu
insidcl^* & bavard ; il apprdeie l’Abbc
Velly a sa mantere ; & en paroisiant cn
faire pt*u de cas, il en fait un usage per-
peruel.3 il assure qu’ii n’a rien omis d’es-
scntiel , & qu’on trouvera dass son ®u-
vragc tous les evenements d’une impottaacc
verkable ; mais il ajoute qu’ii a omis tous
les details dont les Historiens Francois
seilt remplis , sür des cboses qui ne rc-
gardent pas proprement leur Marion , oc
dans lesquelles die n’a joue que 1c second
role. Il espere que les connoisicurs seront
satisfaits de son choix , qui a eu pour
objet la constitution intericure du Royaume,
les imoeurs , les usages , les changements
arrives dans la Religi®n , dans les Lereres
& dans le Commerce; s’est sür - tout dans
cette partie que l’Abbc Velly est son guide ,
& qu’ii le traduit tres souvent ; il laisic
a d’autres le soin de decrirc les baiailles Sc
les sieges.
Ce premier volume qui est divise eu
douzc livres, commencc a I’origine de l’ctat
des Francs dans les Gawles, & va jusqua
la mort de Louis IX., en 1270; il doit
ette suivi de troisaurrcs. Les Francois ne
tarderont pas ä etre cn erat de juger par
enx - meines des obligations qu’ils ont a
M. Meusel 5 on en piepare une traduciion
qui doit etre faire en Allemagne, comme
taut d’autres, & qui sera peut-etce plus
heureusc que celles qu’on y publie tous
les jours, & qui ne penecrcnt pas jusqu’en
France.
T II E A T R E.
S!:e Stoops to conquer, &c. Elle s’abaise
pour vaincre , ou les meprifes d'itnc nult,
Comedie > par le Dofteur Goldsmirh, re-
prefentee für le thedtre Royal de Covent-
Garden. A Londres > I77J , chcz New«
bury. in- 89.
Cette Comedie a du son succes au gen re
dans lequel eile eftecrite ; le Poete a eHayc
de ramener le xire sür le theätre de Thalie s
oti la plupart des Poetes modernes ont en-
trepris d’introduire les plcurs , en Angle-
terrc comme en France ; on lui a su grd
de son Intention , on a applaudi a des
seenes tres gaies , qui ont fait oublier
qu’clles auroient pu etre amenees avec plus
d’art & de vraisemblance ; la fable eft na
tiisu d’evenements quelquefois extrao'rdi-
naires. Le jeune Marlow est c« qu’on
appelle a Londres un Beau ; il vit dans
une disiipation continuelle, & les femmes
honnctes sont embarrasices dans sa sccicccj
son pere imagine de le marier pour par-
venir i ce qu’on appelle ranger un liber-
tin ; un de ses-amis a une fille qu’ii lui
deftine ; c’est MisT Hardcastle; il l’cnvoye
chez L vieux campagnard avcc une lettre
de reconamandation ; Marlow engage
Holdings, son atni , a i’accompagncr , &
celui-ci s’y prere volontiers, parce qu’ii
est amoureox de MiiT Neville, oiecs de
MistrisT Hardcastle ; les deux ieunes gens-
segarent ; ils entrent dans une taverna
pour s’insormer du cbemin du chäteau ;
l’hote, sans leur dire qu’ils en font tres
pres , s’emprcsie de les introdtsire aupres
du sils d’Hardcastle, l’Lcuyer Tony Lump-
kin , qni est au milieu d’une troupe de
buveurs qu’ii regale. Tony est un enfant
gäte , dont on a £carte tous les maitres.
de petir de 1c reiadre malade; apres quel-
qaes plaisanreries dignes d’un Komme ausft
bien elcve , il imagine tres plaisant d’en-
voyer les voyageurs chez son pere en leist
faisant croire que c’est une auberge oti ils
seront loges cpmmodement, Marlow qui
ne pense pas qu’on l’a trompc ; se conduit
cn effet au chäteau , comme dans une
Hotellerie ; Hastings que i’amour eveille
deepuvre le stesst , que sa maitresic lui
apprend , en le priant de ne pas le reve-
ler a son anai ; Mils Hardcastle est bien
aisc de sonder le cceur de l’amant quelle
doit epouser ; eile prend des habits tres
modestes & pafie pour sne servante de la