Franpois avec des obfervatiorts für les eil- liront, leur- en faciliter l’intelIlgence; ce
fions , les licences poetiques , les diverfes ri’est pas dans l.i prose qtson peut se pro-
terminaifons & les differentes parties du poser de rendre la poefie 5 pour faire con-
dilcours ; augmente d’un commentaire inf- nostie celle d’une nation , il faut la voir
trucüf touckant la poefie , avec un voca-
bulaire Italien - Franpois des mots anciens
& des expreffions neologiqu.es employees par
les Portes , & une differtation für les vers
Italiens , ouvrage deßine a facci Liter la
leciure F l'Intelligence de la poefie Italidnne ,
pour fervir de fuite a ! abrege de la langue
Tofcane. Fedie a Monfeigneur le Comte
de Provence. Par M. Palomba, Professeur
des langues Italienne & Espagnole. A
Paris, 1775 , chez Tillard, qaai des Au-
gustins , Delalain , rue de la Com^die
Francoise, Coftard, rue S. Jean-de-Beau-
vais, & Ruault, rue de la Harpe. Tome
troifieme. z/z-8’..
L’abregd de la langue Toscane que l’on
doit a M. Palomba est connu ; c’est une
Grammairc bien faite , plus etendue, plus
detaillee que ne le sont les ouvrages de
cctte espece, qtti se bornent ä offrir les
■principes & les regles d’une langue , Sc
r/apprennent pas a la parier ; M. Palomba
cn a fair un verkable cours de la langue
Toscane; il en a developpe toutes les fi-
nesTes , & son travail eft un secours utile
ä ceux qui voudront apprendre cette lan-
gue , la bien dpnnoirre , la bien parier ;
il avöit donne des exemples en prose; les
Poetes'meritoient son attention; Ion ou-
vragc neue point ete complet , s’il ne les
ent pas mis sous les yeux de ceux qu’il
veut instruire ; Ce troifieme Volume leur
est consacre ; les morccaux qu’on prosente
ici avec la tradmftion a cöre sbne choisis
dass les meilleurs Poetes , Metastase ,
Guarini, le Dante, Petrarque , Jean de
la Casa , Arioste. « Pour juger sainement
les produdHons du genic, dir l’Aureur, il
vaut mieux se hisser enrrainer aux diffe-
rentes sensatioiis qui resultent de leur lec-
ture , & se rendre compte ensuite de lim-
pression qu’ils ont faire sür l’esprir & sm»
le cceur ». La tradudtiou de ces poesies est
simple & facile; 1’Auteur s’est plus atta-
che ä l’exadritude qu’ä i elegance ; il n’a
voulu que mettre sür la yoie ceux qui le
dans la langue meme ; M, Palomba a mis
ä la suite de ces morceaux des observa-
tiöns sür les elisioos , les licences poe'ri-
ques, les diverses terminaisons 8c les dif-
ferentes parties de l’oraison ; c’est un sup-
plement ä ce quil a deia donne sür la
syntaxe ; elles ne sant pas susceptibles
d’extraits; il faut les lirc dans l’ouvrage
& en faire les applications ; elles sont sui-
vies d’un vocabulaire Italien - Franqois ,
partie interessänte , Etile, & qui est d’un
grand secours pour Fintelligence des an-
ciens Poetes Toscans. Ce vocabulaire est
suivi d’un commentaire sür les poesies , &
le volume est termine par une disierratiou
sür la variete des vers Italiens.
M. Palomba annonceencore un quatrieme
volume qui eft scnis preße , Sc qui fera
partie de l’abrege de la langue Toscane,
comme celui-ci ; il contient une nouveau
recueil de lertres qu’il a composces pour
servir de regles fiir disserents fifets en
langue Tofcane , avec leur tradu.cli.on Fran-
foifey & une instruftion sür la maniere de
les composer , & sür le ceremonial observe
dans le monde poli. C’est le io du ntois
de Septcmbre prochain qu’il doit paroitre.
T H £ A T R E,
Tie unjchuldige Frau , la femme
innocente’, 011 beaucoup de bruit pour rien ,
'Camedie en un adle, par 1’Auteur du voyage
sentimental en AHemagnc. A IFittemberg
Sc a Zerbfi, tj-j} , chez Samucl Gottfned
Zimmermann, z‘,7-80.
Le titre de cctte piece rappelle le muck
ado about nothing de Shake.spear ; dans
l’une 8c dans l’autrc , c’est une fernrne
soup^onnee injustement , & dont l’inno-
cence est ensin reconnue; Shakespear avoit
tire en partie son sujet de l’dpisode de
Genevre Sc d’Ariodant, rapporte dans le
cinquieme livredu Rolandle furieux, & qui
en a fourni un ä la Reine des Fees de
Spencer. Le fosid est 1c meme dans la
fions , les licences poetiques , les diverfes ri’est pas dans l.i prose qtson peut se pro-
terminaifons & les differentes parties du poser de rendre la poefie 5 pour faire con-
dilcours ; augmente d’un commentaire inf- nostie celle d’une nation , il faut la voir
trucüf touckant la poefie , avec un voca-
bulaire Italien - Franpois des mots anciens
& des expreffions neologiqu.es employees par
les Portes , & une differtation für les vers
Italiens , ouvrage deßine a facci Liter la
leciure F l'Intelligence de la poefie Italidnne ,
pour fervir de fuite a ! abrege de la langue
Tofcane. Fedie a Monfeigneur le Comte
de Provence. Par M. Palomba, Professeur
des langues Italienne & Espagnole. A
Paris, 1775 , chez Tillard, qaai des Au-
gustins , Delalain , rue de la Com^die
Francoise, Coftard, rue S. Jean-de-Beau-
vais, & Ruault, rue de la Harpe. Tome
troifieme. z/z-8’..
L’abregd de la langue Toscane que l’on
doit a M. Palomba est connu ; c’est une
Grammairc bien faite , plus etendue, plus
detaillee que ne le sont les ouvrages de
cctte espece, qtti se bornent ä offrir les
■principes & les regles d’une langue , Sc
r/apprennent pas a la parier ; M. Palomba
cn a fair un verkable cours de la langue
Toscane; il en a developpe toutes les fi-
nesTes , & son travail eft un secours utile
ä ceux qui voudront apprendre cette lan-
gue , la bien dpnnoirre , la bien parier ;
il avöit donne des exemples en prose; les
Poetes'meritoient son attention; Ion ou-
vragc neue point ete complet , s’il ne les
ent pas mis sous les yeux de ceux qu’il
veut instruire ; Ce troifieme Volume leur
est consacre ; les morccaux qu’on prosente
ici avec la tradmftion a cöre sbne choisis
dass les meilleurs Poetes , Metastase ,
Guarini, le Dante, Petrarque , Jean de
la Casa , Arioste. « Pour juger sainement
les produdHons du genic, dir l’Aureur, il
vaut mieux se hisser enrrainer aux diffe-
rentes sensatioiis qui resultent de leur lec-
ture , & se rendre compte ensuite de lim-
pression qu’ils ont faire sür l’esprir & sm»
le cceur ». La tradudtiou de ces poesies est
simple & facile; 1’Auteur s’est plus atta-
che ä l’exadritude qu’ä i elegance ; il n’a
voulu que mettre sür la yoie ceux qui le
dans la langue meme ; M, Palomba a mis
ä la suite de ces morceaux des observa-
tiöns sür les elisioos , les licences poe'ri-
ques, les diverses terminaisons 8c les dif-
ferentes parties de l’oraison ; c’est un sup-
plement ä ce quil a deia donne sür la
syntaxe ; elles ne sant pas susceptibles
d’extraits; il faut les lirc dans l’ouvrage
& en faire les applications ; elles sont sui-
vies d’un vocabulaire Italien - Franqois ,
partie interessänte , Etile, & qui est d’un
grand secours pour Fintelligence des an-
ciens Poetes Toscans. Ce vocabulaire est
suivi d’un commentaire sür les poesies , &
le volume est termine par une disierratiou
sür la variete des vers Italiens.
M. Palomba annonceencore un quatrieme
volume qui eft scnis preße , Sc qui fera
partie de l’abrege de la langue Toscane,
comme celui-ci ; il contient une nouveau
recueil de lertres qu’il a composces pour
servir de regles fiir disserents fifets en
langue Tofcane , avec leur tradu.cli.on Fran-
foifey & une instruftion sür la maniere de
les composer , & sür le ceremonial observe
dans le monde poli. C’est le io du ntois
de Septcmbre prochain qu’il doit paroitre.
T H £ A T R E,
Tie unjchuldige Frau , la femme
innocente’, 011 beaucoup de bruit pour rien ,
'Camedie en un adle, par 1’Auteur du voyage
sentimental en AHemagnc. A IFittemberg
Sc a Zerbfi, tj-j} , chez Samucl Gottfned
Zimmermann, z‘,7-80.
Le titre de cctte piece rappelle le muck
ado about nothing de Shake.spear ; dans
l’une 8c dans l’autrc , c’est une fernrne
soup^onnee injustement , & dont l’inno-
cence est ensin reconnue; Shakespear avoit
tire en partie son sujet de l’dpisode de
Genevre Sc d’Ariodant, rapporte dans le
cinquieme livredu Rolandle furieux, & qui
en a fourni un ä la Reine des Fees de
Spencer. Le fosid est 1c meme dans la