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Gazette universelle de littérature — 1773

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[Num. 91-100]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44753#0789
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a
rence a &e son gtlidetc personne n’a
fair plus de deyoüvertes, & n’a yluseclaire
l’ait .;• tout ce qti’il n’a pu verifier lui-
memt, est ici prdsente comme de stmples
conjeÄu-res ; sa theorie eil sondee toute en*
tiere sür des verites incpnteftables.& de-
montrees. Celui qui a traduit cet ouvrage
a rendu un service ess'entiel ä ses compa-
triotes ; ses notes annonccnt un komme
qui etoit digne d’i Interpreter M. de Haller;
non seulernent il les employe a expliquer
ce que le texte peut avoir d’pbscur, mais
encore ä presenter de nouvelles observa-
tions qa’il a faires lui mime , & qui ajou-
rent aux lumieces qui jailiillent de cel-
les de 14. de Haller. Il faut especer que
le succes de eene tradmftion l'engaggra ä
rjaduire les autres ouvrages. de ce celebre
Me'decin , qui ne sauroienc ctre ni trop coa-
pus , ni trop. repandus par tour.
t BELLES-LETTRES
Grammaire.
Bibliotbeque C rammaticale abregee , ou
jUquveaux memoires für ia pqrole & /ir l’e-
criture , contenant U. une theorie des Gram-
snahes particulieres , fy de la Grammaire
generale d’apres un seul principe, i*. Les
premicrs.elements de la Ihilofophie deduits
de la Grammaire j Des obfervqtions
sür la langue philosqphique , & differentes
vues pour y parvenir. 49. L’art de fup-
pleer a la langue philofophique , avec quel-
ques ßratagemes par le moyen desquels ort
peut je fervir de toutes les langues etrangeres
anciennes ou modernes , Jans fe donner La
peine de les apprendre. s. Une methode
pour apprendre avec sacilite 6’ machinale-
ment toutes soi'tes de langues. 6d. Un pre-
eis de phUofophie grammqticale. -ff. Un ef-
sai sür la Logomancie ou l’ art de connoitre
les hommes par leurs difcours , 6’ les na-
tions par leurs idtomes. 3“, Des conjeciu-
res sür la profodte. Par M. Changeux. A
Paris 1771 r chez Lacombe , Librairc ,
yuc Christinc , pres de la nie Dauphin«.

7*7 )
Le titre deraille de cet ouvrage en au-
notice le contenu. L’Auteur qui paroic
avoir dtudic avec soin les aheiens , s’etend.
sür le cas qu’i's faisoienr de la Giammai-
re qu’ils. regardoiedt comme la porte des
sciences , & dont ils observoient les rap-
ports avec la mctaphyiique , la morale, la
politiq je , la philssophie & l’histoire : ii
voudroic ramener son sieclc, qui la neglige
en eftet un peu trop , a penser comme
eux ; le principe unique , sür lequel tou-
tes les langues sont fondees cd l’äaalog e ;
c'esl: de-la qu’on • parr pour donner une
theorie de ia Grammaire, generale ; ce te
theorie conduit a deduire de la Grammaire
les premiets el&nents de la philologic,;
ce memoire , car chaque article ©ffie un
ou, piusieurs memoires succeßifs qui se
lieht entre eux par leurs objets , est
cjjrieux , rempli de vues , & annonce un
Aureur qui a lu & medite cc quon a
ecric sür la Grammaire; il est termiae par
cette ressexion qui n’est pas neuve , mais
qu’il faut aepeter, jusqu’ä ce qu’on y fasic
plus d’attention. « Chez nous , die I'Abbe
G-, au bout de dix ans que les easanrs
onc passe au College, temps precieux ,
le plus precieux dc leur vie , qu’ont-ils
appris , & que savent-ils ? Quelquc. peu
de Latin que la pluparc oubiient bientot
apres. Ce que je dis la , ajoute-t-il, n’est
que trop vxai & tiop connu. Pourquoi ne
leur pas apprendre leur propre langue ,
cette längere , dans laquelle ils doiyent
faire bnste.r leur esprit & leurs ralenrS .
s’ils en onr; cette langue qui a pris l’as-
cendant .sür toutes les autres 5 cectc lan-
gue qui se 'parle dans toutes les cours „
qui est deyenue, ou peu s’eu faut, la lan-
guc umverseile de l’Europe , & qui a pro-
duit des ouvrages ausii goütes des etran-
gers que des Francois niemes ? Qu’y au«
foit il de plus nzturel 8c de plus sense que
de leur apprendre aussi notre lirterature
Mancoise , & d’en faire une etude aulü
utile qu’agreable , a la manicre des. an-
ctens , & sans negliger l’etude des langues
savantes , excepte a l’egard de ceux qui
ne sc seutiroient point de disposiiion pout
les apprendre ? par lä , on embelliroit l’i«.
Gggggi
 
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