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Gazette universelle de littérature — 1773

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[Num. 101-104]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44753#0826
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( 814 >

teretfaats, & on ne les annonce pas gene-
ralement , par ce que le concours se bor-
ne ä les membres &. a ses elcves; nous
D’en avons cncore annonce qu’un ; nousia-
diquerons celui de i’annec prochaine ; le
voici : fapienter a Major bus inßitutum
eße , ut omuium , nullo difcrimine , avium
iiberis piteant publice, humaniorum littera-
rum fch.ol&.
» C’est lagement que nos pcres ont
stabil que les ecoles publiques des belles
le eres soient ouvertes sans distindtion
aux enfants de tous les citoyens. «.
Les etrangers seront surpris que ia sa-
gesie ou l’utilite de l’admisiion de tour le
xnande aux ecoles publiques , ait jamais
pu etre mise en question ; l’universite
n'etoit pas capable de cette ineprie; mais
un Professcur de secondc d’un College de
Paris, a imagirk de traiter cette question
dans le discours qu’il a prononce a l'ou-
verture des clades: Utrum vulgo plebeio-
rum liberos humanioribus litteris excoli
oporteal? & il a soutenu la negatives il
a pretendu que rien ne nsic plus aux
lettres que la facilite que trouvent au-
jourd’hui les enfants du peuple ä etre re-
£us dans les ecoles publiques ; il repre-
icnte cette classe d’ecoliers commc inca-
pable de profiter des erudes , Sc comme
propre seulement a cmpecher les progres
des autres. Il fait ä ce sujet une sortie ai-
sez singuliere qu’on peut regarder comnae
une declamation de College, mise ä 1a
place du raisonnement Il seroir plus ai-
se de drelser des äncs ä la course , & de
les rendre dociles au frein que de faire
quelque chose de scmblables sujets; ce
Font des esprits de plomb, sans cesse dis-

traits, baillants, stupides, manquam d’yeux
& doreiiles, de veritables bufties, cn ua
mot, & comme disoit Aristippe , des
pierres asiises sür des pierres , &c. tour
cela est trop fort ; on confond i’a us avee
l’avantage; les ecoles doivenc etre cuver-
tes ä tout le monde ; on doit se borner
ä en ecarter ceux qui ne peuvent pas y
profiter; on doit leur epargner une pertc
de temps qui seroir irreparable , & er-
hörter les parents ä les appliquer ä des
arts oü ils pourroient etre utiles; mais pour
cela , il faut ks admettre ä l’essai; car les
peres 3c les meres ne sont pas en etat d’en
juger. L’Auteur vante beaucoup un regle-
ment de Leipsick qui permettant ä tous
les citoyens d’envoyer ieurs enfants aux
ecoles publiques, defend en meine temps
ä ceux qui les dirigent d’en appliquer
aucun ä une etude a laqucile il ne se«
ra pas propre, c’est-a-dire , pour laqucile
il sera sans talents. Ce reglemcnt est Ta-
ge ; mais le Profesieur fait ensuite unc
bevue bien fingulicre ; il pretend qu’au-
jourd’kui Leipsick affiegec, pretc a recon-
noirre un maitre nouveau, sollicit la con-
servation de ce reglement; il a confondu
Leipsick & Dantzick; un orateur quelcon-
que ne doit parierque de ce qu’il sait; un
Profesieur pris en faute est, sur-tout , ties
blamable, & si ses ecoliers cn sont ins-
truits, cela entraine de fächeuses consc-
quences; il a pris une ville pour l’autre ,
3c de la, ä prendre une/ville pour ua
komme , ou un hemme pour unc ville t
il n’y a pas loin.
L’universite de Paris en proposant lesujes
que nous venons d’indiquer, a, sansdoutcg
voulu avoir le corretftif de ce discours.

AVIS, A MESSIEURS LES ABONNES.
MM. les Sou/cripteurs dont les abonnements. font expires , sont pries de voulvir bien les saire renoU“
veiler d Parts t che^ le Sleur LACOMBE , rue Chriftine , ex aux Deux-Ponts, d Plmortmerie ' Du-
sale. On [ufpendra les envols de cette Galette a. 1‘expireutan des absnnements jusjti’d ce que l‘ei/tp3
inßruit MM. les Abbonnss v<nüe»i ceitcinuer eu non.

riMPRIMEKIX 6VCALE.
 
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