'AnnIe 1774«’ Nurn. 9S.
AU X DEUX-PONTS
GAZETTE UNIVERSELLE
De L i t t e r a t u r e.
SCIENCES.
Religion.
ROSTSCHREI8F.K ,
&c. Lettre de con-
solation d'un vielt
Ecclesiasilque a an
.de je s conseres, ajjlige
par les axtaques que
la religion eprouve
dans ces derniers
ternps : A Leip fick,
& d Francsort. tn-%.
L‘objet de certe brochure n’estaduremcnt
jpas neuf; mais la maniere dont il esttraite
peut paroitre singulierc; qu’oiqp’il en soit,
eile semble ecrite dans des vues drohe ,
Ians prejuges ni supersticion. On y faitvoir
qtje la religion n’eil poiijt expoße a d’aufti
giands dangers.qu’on se pjah souvcprad’i-q
xnagincr; la Societe , dit-pn, est tjrop in-;
ä const^ryer Japs ß. momje les.,
idies fondamentales de la religion , pauit
qu’.lks puissent jamais etre pleinemenr es-
facees ; & quoique c.ette religion , nc soit
pas l’ouvrage de la poütique , ij n’y a pour-
tartt point de saine politiqa.e , qiii n’aic ua
betoin edentiel de la religion.
Le yicrl Ecelesiastique va plus loin es«
core ; il convient que les incredules ont
en effet trouve quelques endroits foibles ,
qu'ils out empörte quelques dehors qu’on
peut leur abandontier en se retranchant
dans la verkable enceinte du fort qui csts
iuexpugnable.
Lc gou.t qui s’est eptjr£ de plus en plus ,
& qu.e ce siede semble avoir porte au plus
haut periode de sa delicatesTe , r^pugne a*
ccrtaines alsertions , expressions, narrations
,quc fournit r.ecriturp pjise ä la lettre. C’elt
ä laprudence des*Theoiogiens , ajoute l’Au-
teur , a ne pas s’opiniatrer en faveur de
ce5. bo<ri'<x’iivres, Zc & faire une espece
d«. papi.tylati.on , dont il ävouc qu’ils nc
peuvent euere ;£e .
* Ffffs
AU X DEUX-PONTS
GAZETTE UNIVERSELLE
De L i t t e r a t u r e.
SCIENCES.
Religion.
ROSTSCHREI8F.K ,
&c. Lettre de con-
solation d'un vielt
Ecclesiasilque a an
.de je s conseres, ajjlige
par les axtaques que
la religion eprouve
dans ces derniers
ternps : A Leip fick,
& d Francsort. tn-%.
L‘objet de certe brochure n’estaduremcnt
jpas neuf; mais la maniere dont il esttraite
peut paroitre singulierc; qu’oiqp’il en soit,
eile semble ecrite dans des vues drohe ,
Ians prejuges ni supersticion. On y faitvoir
qtje la religion n’eil poiijt expoße a d’aufti
giands dangers.qu’on se pjah souvcprad’i-q
xnagincr; la Societe , dit-pn, est tjrop in-;
ä const^ryer Japs ß. momje les.,
idies fondamentales de la religion , pauit
qu’.lks puissent jamais etre pleinemenr es-
facees ; & quoique c.ette religion , nc soit
pas l’ouvrage de la poütique , ij n’y a pour-
tartt point de saine politiqa.e , qiii n’aic ua
betoin edentiel de la religion.
Le yicrl Ecelesiastique va plus loin es«
core ; il convient que les incredules ont
en effet trouve quelques endroits foibles ,
qu'ils out empörte quelques dehors qu’on
peut leur abandontier en se retranchant
dans la verkable enceinte du fort qui csts
iuexpugnable.
Lc gou.t qui s’est eptjr£ de plus en plus ,
& qu.e ce siede semble avoir porte au plus
haut periode de sa delicatesTe , r^pugne a*
ccrtaines alsertions , expressions, narrations
,quc fournit r.ecriturp pjise ä la lettre. C’elt
ä laprudence des*Theoiogiens , ajoute l’Au-
teur , a ne pas s’opiniatrer en faveur de
ce5. bo<ri'<x’iivres, Zc & faire une espece
d«. papi.tylati.on , dont il ävouc qu’ils nc
peuvent euere ;£e .
* Ffffs