Anneê 1775:
Num, 32,
AU X DEUX-PONTS
AVEC PRIVILÈGE
D E
ALTESSE
GAZETTE UNIVERSELLE
De Littérature.
SCIENCES.
Philosophie politique.
ialogue entre Henri
, Èe Maréchal de
Biron , & le bra-
ve Crillon fur le ré-
gné de Louis XIM,
recueilli par M..
l'Abbé Regley, avec
cette Epigraph" :
djpice vcnturo latenturut omnia Jœclo.
Vues. Eglog. IV.
A Paris 1775, chez la veuve Duchesne ,
rue S. Jacques , au Temple du Goût. in-%°.
Cette brochure est l’ouvrage d’un bon
François , qui prévoit le bonheur dont sa
nation doit jouir sous un Roi qui a choiss
Henri IV, pour sou modelé , & qui ne s’oc-
cupe que du soulagemenè, du bien-être
de ses sujets. Les interlocuteurs de ce Dia-
logue regardent la félicité d’une nation com-
me allurée dès qu’on l’appuyera sur cette
base, l’honneur , les mœurs & la vérité,
C’est sur cette derniere que Biron insiste
principalement. Le brave Crillon songe à
l’honneur ; c’est l’amour de la gloire qui
l’enssamme; & l’amour de la gloire ne peuc
marcher sans les mœurs. Tous les trois se
réunisient à chanter le bonheur de la France.à
la fin du Dialogue, dont nous citerons ce
morceau pour donner une idée de la ma-
niéré de l’Auteur; il est dans la bouche de
Crillon. r> La cause qui éteint les mœurs
j> dans un Empire est souvent la miserc
« qu’éprouvent les peuples. Comment un
» malheureux qui est affligé par tous les
» besoins de sa vie , peut il Longer à avoir
» des mœurs & en donner à sa famille ausst
j> malheureuse que lui ? Il devient chagrin ,
» dur ; son a me se contracte , se resserre ;
» tout le fatigue & l’importune ; il a de
1? l’aigreur & de l’emportement ; le ton de
I x
Num, 32,
AU X DEUX-PONTS
AVEC PRIVILÈGE
D E
ALTESSE
GAZETTE UNIVERSELLE
De Littérature.
SCIENCES.
Philosophie politique.
ialogue entre Henri
, Èe Maréchal de
Biron , & le bra-
ve Crillon fur le ré-
gné de Louis XIM,
recueilli par M..
l'Abbé Regley, avec
cette Epigraph" :
djpice vcnturo latenturut omnia Jœclo.
Vues. Eglog. IV.
A Paris 1775, chez la veuve Duchesne ,
rue S. Jacques , au Temple du Goût. in-%°.
Cette brochure est l’ouvrage d’un bon
François , qui prévoit le bonheur dont sa
nation doit jouir sous un Roi qui a choiss
Henri IV, pour sou modelé , & qui ne s’oc-
cupe que du soulagemenè, du bien-être
de ses sujets. Les interlocuteurs de ce Dia-
logue regardent la félicité d’une nation com-
me allurée dès qu’on l’appuyera sur cette
base, l’honneur , les mœurs & la vérité,
C’est sur cette derniere que Biron insiste
principalement. Le brave Crillon songe à
l’honneur ; c’est l’amour de la gloire qui
l’enssamme; & l’amour de la gloire ne peuc
marcher sans les mœurs. Tous les trois se
réunisient à chanter le bonheur de la France.à
la fin du Dialogue, dont nous citerons ce
morceau pour donner une idée de la ma-
niéré de l’Auteur; il est dans la bouche de
Crillon. r> La cause qui éteint les mœurs
j> dans un Empire est souvent la miserc
« qu’éprouvent les peuples. Comment un
» malheureux qui est affligé par tous les
» besoins de sa vie , peut il Longer à avoir
» des mœurs & en donner à sa famille ausst
j> malheureuse que lui ? Il devient chagrin ,
» dur ; son a me se contracte , se resserre ;
» tout le fatigue & l’importune ; il a de
1? l’aigreur & de l’emportement ; le ton de
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