DOI Heft:
[Num. 41-50]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.44755#0324
(
Nous n’entrerons pas dans des dérails sur
l’un & l’ailtre de ces ouvrages qui enri-
chirent la diplomatique de plusieurs w-
) z '/ W . . • .
de porter le produit net de ces- contribu-
tions volontaires à 760 millions tous les
ans.- On trouvera ce calcul .an 'peu fort ;
il en est Couvent de même de tous ckus
Buments précieux , dont quelques uns na-
voient point paru.
Finance.
La richcjfe du Roi & de 1‘ Etat fondée uni-
quement fur le nsle de fes fujets ; par M.
Rouste! , Çonseiller - Maître en la Cham-
bre des Comptes, Cour des Aides, Do-
maines & Finances du Comté de Bourgo-
gn: : A Paris 1775 » c^ez Mequignon le
jeune. Libraire , au Palais Marchand , per-
ron S. Barthelemi , vis - à-vis la lalle Dau-
phine. z'n-40.
C’est une brochure de 40 pages que l’ou-
vrage que nous annonçons; on n’y donne
pas moins qu’un systême nouveau de Fi-
nances, qu’on propose de substituer à ce-
lui qui est établi ; l’imposition & la per-
ception, y sont apurement très simplifiées ;
mais est-ce quelque chose de plus que le
rêve d’un homme de bien ? On en jugera
par l’exposé du plan de l’Aùteür.
Il s’agit de diviser la nation en trois
classcs ; les particuliers qui composeront cha-
cune de ces classes , payeront volontaire-
ment au "Roi prôportionément à leur for-
tune , & à la clalîe à laquelle ils appartien-
dront. Cette contribution-sera volontaire de
leur part , car l’Auteur leur lailse à cha-
cun le droit de faire sa sourmilion ainsi
qu’il le jugera à piopos.
On pourroit objecter à l’Auteur que bien
des persônnes négligeroient de se claiser
suivant leurs facultés 5 il répond qu’il se-
roit aisé d’empêcher cet inconvénient , en
étabiilTant des marques d’honneur en ac-
cordant des distinstions, des prérogatives ,
des privilèges en saveur des citoyens, qui
s’empresïetoient de se placer dans la plus
haute clasie des contribuables. Chacun ,
ajoute-t-il, compteroit avec soi, examine-
roit sa fortune, verroit ce qu’il pouroit payer,
& porteroit sa sourmilion aulsi haut qui lui
seroit polïible pour avoir place dans une
elasse distinguée.
Tel eft le relsort principal qu’on propose
d’employer ici, &. auquel on croit tant de
force & d'efficacité, qu'on ne craint point
que l’on fait dans son Cabinet.
Le Clergé que l’on ne seroit , sans
doute , pas fâché de voir entrer dans
le nombre des contribuables , parce qu’il
est en état de contribuer peur beau-
coup , n’appartiendra à aucune dalle; il sera
exempt de toutes contributions ; c’est une
faveur dont. l’Auteur de ce projet veut le
lailser jouir ; cependant il y met une cos=>
dition ; c’est que le Clergé deviendra cha-
ritable , & qu’il employer» exactement &
fidelernent le tiers de les revenus au soula-
gement des pauvres, & à leur entreties a
comme il le faisoit dans les premiers temps
Histoire -Naturelle
■Ân lllusiratiori, Sic. Explication du Jÿs.
tême jexuel des genres des plantes de M»
Linné. Pat M. Jean Miller. A Londres, 177
ZZ2-8®.
Cet ouvrage sedistribue par numéros dont
le douzième se publie aujourd'hui 5 il osfre
une suite de dcsTins très Joignes & co-
lorés de toutes les plantes indigènes de la
Grande-Bretagne , Sc des exotiques qu’on y
a transportées & cultivées avec succès. Elles
sont toutes rangées dans l’ordre établi par
M. Linné ; le but de l’Auteur a été de pro-
curer des secours aux jeunes Botaniftes, de
fournir la facilité de se paster de jardin , SC
de cultiver la icience à laquelle ils se livrenta
dans le temps & dans la laison même où 1®
neige & les frimats les empêchent de saire des
recherches.
Aux dessins des plantes on a joint leurs
noms en Anglois & en Latin; les numéros
qui parodient déjà, contiennent 2.4 elasses
de plantes, & une grande variété d’especes.
Cette entreprise qui ne peur qu’être longue,
mais que l’on paroît déterminé à suivre
avec consiance & alïîdirité , fera sûrement
honneur à l’Auteur ; le célébré Naturaliste
Suédois en a. porté ce jugement en voyant
les premiers numéros; nous ne pouvons
mieux annoncer ce Recueil qu’en nous ser-*
vant des expressions mêmes de M. de Linné s
voici une Içïttrc qu'il a adressiée d’Upsal ■>
Nous n’entrerons pas dans des dérails sur
l’un & l’ailtre de ces ouvrages qui enri-
chirent la diplomatique de plusieurs w-
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de porter le produit net de ces- contribu-
tions volontaires à 760 millions tous les
ans.- On trouvera ce calcul .an 'peu fort ;
il en est Couvent de même de tous ckus
Buments précieux , dont quelques uns na-
voient point paru.
Finance.
La richcjfe du Roi & de 1‘ Etat fondée uni-
quement fur le nsle de fes fujets ; par M.
Rouste! , Çonseiller - Maître en la Cham-
bre des Comptes, Cour des Aides, Do-
maines & Finances du Comté de Bourgo-
gn: : A Paris 1775 » c^ez Mequignon le
jeune. Libraire , au Palais Marchand , per-
ron S. Barthelemi , vis - à-vis la lalle Dau-
phine. z'n-40.
C’est une brochure de 40 pages que l’ou-
vrage que nous annonçons; on n’y donne
pas moins qu’un systême nouveau de Fi-
nances, qu’on propose de substituer à ce-
lui qui est établi ; l’imposition & la per-
ception, y sont apurement très simplifiées ;
mais est-ce quelque chose de plus que le
rêve d’un homme de bien ? On en jugera
par l’exposé du plan de l’Aùteür.
Il s’agit de diviser la nation en trois
classcs ; les particuliers qui composeront cha-
cune de ces classes , payeront volontaire-
ment au "Roi prôportionément à leur for-
tune , & à la clalîe à laquelle ils appartien-
dront. Cette contribution-sera volontaire de
leur part , car l’Auteur leur lailse à cha-
cun le droit de faire sa sourmilion ainsi
qu’il le jugera à piopos.
On pourroit objecter à l’Auteur que bien
des persônnes négligeroient de se claiser
suivant leurs facultés 5 il répond qu’il se-
roit aisé d’empêcher cet inconvénient , en
étabiilTant des marques d’honneur en ac-
cordant des distinstions, des prérogatives ,
des privilèges en saveur des citoyens, qui
s’empresïetoient de se placer dans la plus
haute clasie des contribuables. Chacun ,
ajoute-t-il, compteroit avec soi, examine-
roit sa fortune, verroit ce qu’il pouroit payer,
& porteroit sa sourmilion aulsi haut qui lui
seroit polïible pour avoir place dans une
elasse distinguée.
Tel eft le relsort principal qu’on propose
d’employer ici, &. auquel on croit tant de
force & d'efficacité, qu'on ne craint point
que l’on fait dans son Cabinet.
Le Clergé que l’on ne seroit , sans
doute , pas fâché de voir entrer dans
le nombre des contribuables , parce qu’il
est en état de contribuer peur beau-
coup , n’appartiendra à aucune dalle; il sera
exempt de toutes contributions ; c’est une
faveur dont. l’Auteur de ce projet veut le
lailser jouir ; cependant il y met une cos=>
dition ; c’est que le Clergé deviendra cha-
ritable , & qu’il employer» exactement &
fidelernent le tiers de les revenus au soula-
gement des pauvres, & à leur entreties a
comme il le faisoit dans les premiers temps
Histoire -Naturelle
■Ân lllusiratiori, Sic. Explication du Jÿs.
tême jexuel des genres des plantes de M»
Linné. Pat M. Jean Miller. A Londres, 177
ZZ2-8®.
Cet ouvrage sedistribue par numéros dont
le douzième se publie aujourd'hui 5 il osfre
une suite de dcsTins très Joignes & co-
lorés de toutes les plantes indigènes de la
Grande-Bretagne , Sc des exotiques qu’on y
a transportées & cultivées avec succès. Elles
sont toutes rangées dans l’ordre établi par
M. Linné ; le but de l’Auteur a été de pro-
curer des secours aux jeunes Botaniftes, de
fournir la facilité de se paster de jardin , SC
de cultiver la icience à laquelle ils se livrenta
dans le temps & dans la laison même où 1®
neige & les frimats les empêchent de saire des
recherches.
Aux dessins des plantes on a joint leurs
noms en Anglois & en Latin; les numéros
qui parodient déjà, contiennent 2.4 elasses
de plantes, & une grande variété d’especes.
Cette entreprise qui ne peur qu’être longue,
mais que l’on paroît déterminé à suivre
avec consiance & alïîdirité , fera sûrement
honneur à l’Auteur ; le célébré Naturaliste
Suédois en a. porté ce jugement en voyant
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mieux annoncer ce Recueil qu’en nous ser-*
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