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paroit fort odieux. Les edifices de Londres
& des environs entrent dans sa narration ;
& il n’a pu s’empecher de repeter la-des-
sus bien des choses qu’on trouve ailleurs :
mais , comme il eil voit la plupart avec
d’autres yeux que ceux des Voyageurs qui
Pont precede, il se fair toujours lire avec
plaisir. Il trouve les fondations pour les
pauvres, pour les malades, pour les en-
fans trouves , sür un meilleur pied en
Angleterre qu’en France. Les Medecins An-
glois sont aulsi plus de son goüt que les
Francois. Il juge sainement des amusements
des Anglois , ou il trouv.e trop peu d’ame-
«ite. En un mot , c’est veritablement le
bon sens qui voyage j & cette qualite ,
quoique la plus elsentielle , n’est pas la
plus commune. Le troisieme volunie ache-
vera le voyage d’Angleterre , & conticndra
le retour par la Hollande au pays de Hede.
Toute la partie typographique de cet ou-
vrage est tres bien execucee.
Anscdcts.
Calendrier des anecdotes, ou choix des
saits finguliers arrives pendant l'annee 177 s
& des plus agreables anecdotes tirees des
Livres nouveaux. A Geneve 1776, & se trou-
ve , a Paris, chez Lejai, Libraire , rue S.
Jacques , au grand Corneille. in-n°.
Cer alraanach ne ressemble aux ouvra-
ges de cette espece que par le calendrier
qtfon a mis ä la tete ; le choix des faits
singuliers arrives pendant l'annee prece-
dente, est souvent piquant, & pourra le
devenir davantage tous les ans 5 c’est ce
qui compose la premiere partie de ce vo-
lume. 33 Elle presentera tous les ans; dit
a? l’Editeur, une espece de tableau en ac-
3? tion des moeurs aftuelles des differents
peuples. On sera a portee d’y considerer
jj les progres etonnants des lumieres & des
31 connoisiances chez les uns & chez les
■»autres, Fopiniäcrete plus etonnante en-
s> core de l’ignorance , de la superstition,
» & quelquefois de la barbarie des anciens
temps. On y trouvera aussi reunis en
3? un petit espace, les decouvertes les plus
,3> importantes ä l’humariite , les traits de
7) bienfaisance qui lui font le plus d’hon-
»neur, & les phenomenes les plus singu-
» liers de physique & d’histoire naturelle. «
Ce sont les papiers publics qui ont fourni
tous les articles de cette premiere partie;
il y en a plusieurs tires de notre Gazette
politique; nous nous arreterons sür un de
ceux qui ne s’y trouventpas; c’est un trait
de bienfaisance de M. T. . ci-devant In-
tendant de Limoges ; celui qui en a ete
l’obiet en rend compte lui-meme dans une
lettre ; nous ne pouvons nous resuser aut
plaisir de contribuer a faire connoitre da-
vantage le bienfair & la reconnoilsance.
»Il ne m’a pas ete posiible , Monsieur,
33 de satisfaire plutöt votre empressement
33 au sujet du nouveau detail que vous nie
33 demandez relativement ä l’acfte d’huma-
33nite & de bienfaisance que M. T. . .
33 a sait pour moi ; & puis que vous veu-
33 lez en avoir de moi meine toutes les cir-
33 constances, je vous contenterai tres vo-
j> lontiers 5 j’ai ä manifester ma recon-
33 noisiance & ä faire connoitre les vertus
33 des Magistrats; qui font plus d’honneur
33 ä leurs places que les places meine qu’ils
33 occupent , quelque eminentes qu’elles
3? loient , ne les honorent. Il me faudra
33 malheureusement, M. pour remplir mes
3> engagements avec vous, rapporter une
33 triste anccdote de ma vie; mais quelque
33 assiigeante qu’elle soit, j’ai la consolante
33 satisfadiion d’etre certain qu’elle ne peuc
33 avec raison , m’attirer aucun bläme.
33 Receveur des Aides au Departement;
3> a cheval de la Valette en Angoumois,
33 je fus le 28 Aoüt 1768, attaqins l’epee
33 ä la main par deux particuiiers de l’en-
33 droit qui en vouloient constamment 2
33 ma vie ; contraint de la defendre , un
33 de mes adversaires succomba , y perdic
33U sienne, & l’autre fut dangereusement
33 blesse. Oblige de partir sür le chainp
53 pour Paris , je presentai mon memoire
33 a M. le C. . . pour l’obtention des lettres
?3 de remission , qui quelque temps apres
» für renvoye a M. T. . . pour lors In-
33 tendant de la Generalite de Limoges*
33 parce que l’endroit ou l’affaire s'eroit
33 p.assee etoit de sa Generalitd , afin que
» fer moh expose. & le vu de la proce-
paroit fort odieux. Les edifices de Londres
& des environs entrent dans sa narration ;
& il n’a pu s’empecher de repeter la-des-
sus bien des choses qu’on trouve ailleurs :
mais , comme il eil voit la plupart avec
d’autres yeux que ceux des Voyageurs qui
Pont precede, il se fair toujours lire avec
plaisir. Il trouve les fondations pour les
pauvres, pour les malades, pour les en-
fans trouves , sür un meilleur pied en
Angleterre qu’en France. Les Medecins An-
glois sont aulsi plus de son goüt que les
Francois. Il juge sainement des amusements
des Anglois , ou il trouv.e trop peu d’ame-
«ite. En un mot , c’est veritablement le
bon sens qui voyage j & cette qualite ,
quoique la plus elsentielle , n’est pas la
plus commune. Le troisieme volunie ache-
vera le voyage d’Angleterre , & conticndra
le retour par la Hollande au pays de Hede.
Toute la partie typographique de cet ou-
vrage est tres bien execucee.
Anscdcts.
Calendrier des anecdotes, ou choix des
saits finguliers arrives pendant l'annee 177 s
& des plus agreables anecdotes tirees des
Livres nouveaux. A Geneve 1776, & se trou-
ve , a Paris, chez Lejai, Libraire , rue S.
Jacques , au grand Corneille. in-n°.
Cer alraanach ne ressemble aux ouvra-
ges de cette espece que par le calendrier
qtfon a mis ä la tete ; le choix des faits
singuliers arrives pendant l'annee prece-
dente, est souvent piquant, & pourra le
devenir davantage tous les ans 5 c’est ce
qui compose la premiere partie de ce vo-
lume. 33 Elle presentera tous les ans; dit
a? l’Editeur, une espece de tableau en ac-
3? tion des moeurs aftuelles des differents
peuples. On sera a portee d’y considerer
jj les progres etonnants des lumieres & des
31 connoisiances chez les uns & chez les
■»autres, Fopiniäcrete plus etonnante en-
s> core de l’ignorance , de la superstition,
» & quelquefois de la barbarie des anciens
temps. On y trouvera aussi reunis en
3? un petit espace, les decouvertes les plus
,3> importantes ä l’humariite , les traits de
7) bienfaisance qui lui font le plus d’hon-
»neur, & les phenomenes les plus singu-
» liers de physique & d’histoire naturelle. «
Ce sont les papiers publics qui ont fourni
tous les articles de cette premiere partie;
il y en a plusieurs tires de notre Gazette
politique; nous nous arreterons sür un de
ceux qui ne s’y trouventpas; c’est un trait
de bienfaisance de M. T. . ci-devant In-
tendant de Limoges ; celui qui en a ete
l’obiet en rend compte lui-meme dans une
lettre ; nous ne pouvons nous resuser aut
plaisir de contribuer a faire connoitre da-
vantage le bienfair & la reconnoilsance.
»Il ne m’a pas ete posiible , Monsieur,
33 de satisfaire plutöt votre empressement
33 au sujet du nouveau detail que vous nie
33 demandez relativement ä l’acfte d’huma-
33nite & de bienfaisance que M. T. . .
33 a sait pour moi ; & puis que vous veu-
33 lez en avoir de moi meine toutes les cir-
33 constances, je vous contenterai tres vo-
j> lontiers 5 j’ai ä manifester ma recon-
33 noisiance & ä faire connoitre les vertus
33 des Magistrats; qui font plus d’honneur
33 ä leurs places que les places meine qu’ils
33 occupent , quelque eminentes qu’elles
3? loient , ne les honorent. Il me faudra
33 malheureusement, M. pour remplir mes
3> engagements avec vous, rapporter une
33 triste anccdote de ma vie; mais quelque
33 assiigeante qu’elle soit, j’ai la consolante
33 satisfadiion d’etre certain qu’elle ne peuc
33 avec raison , m’attirer aucun bläme.
33 Receveur des Aides au Departement;
3> a cheval de la Valette en Angoumois,
33 je fus le 28 Aoüt 1768, attaqins l’epee
33 ä la main par deux particuiiers de l’en-
33 droit qui en vouloient constamment 2
33 ma vie ; contraint de la defendre , un
33 de mes adversaires succomba , y perdic
33U sienne, & l’autre fut dangereusement
33 blesse. Oblige de partir sür le chainp
53 pour Paris , je presentai mon memoire
33 a M. le C. . . pour l’obtention des lettres
?3 de remission , qui quelque temps apres
» für renvoye a M. T. . . pour lors In-
33 tendant de la Generalite de Limoges*
33 parce que l’endroit ou l’affaire s'eroit
33 p.assee etoit de sa Generalitd , afin que
» fer moh expose. & le vu de la proce-