t
pas eomme oh l’a dit I’absen« , la n£ga-
tion du chaud, c’est un etre positif, qui
exlste par lui meine,
Schal avoit avance que Kether est po-
sitivement le frcid > M. Herckenroth eß:
de Ton avis ; mais il ajoute qu'il n’excite
jamais la chaleur, ä moins qu'il ne soit
sutpasie par 'iacicu ou le chaud qui etant
riiis en rnouvement par le froid ou Kether,
produira d’autant plus de chaleur que ce
mouvemenr sera violent > ainsi li le chaud
& le froid sont deux puissances oppose'es
Kurse ä l’autre 5 leur jtiste proportion les met
c.11 equilibre , & l,eur disproporcion les ex-
pose ä un rnouvement continuel, qui cause
souven: la fuhnination , & produit meme
le feu & la ssamme dans la nuit la plus obs-
cure.
» Enfin , dit-il, puisque c’est un moyen
*> pour connoitre le chaud ou le feu , que
i> de considerer le phlogistique, ou les ma-
tt tieres inssammables mises en action , exa-
« mi rons aussi les corps , dont l’adtion
» nous peut decouvrir la nature du froid j
i» ces corps sont ceux qui resultent de la
» concentration : tels sont la glace , la
» neige, les sels qui augmentent ses effets,
»tous les corps concentres , c’est-a-dire,
»j les metaux. »
L’Auteur soumet donc tous ces corps 2
l’experience , il commence par la glace ;
il recherche de quelle nature peut erre le
principe dont eile eft formee. II croir s’ctre
asTure que ce principe est alkali, & teu-
res ses experiences Pont conduit ä s’assurer
que la matiere frigorifique etoit d’une na-
ture alkalin.?. Or si le principe est alkali,
il en resulre qu’il doit se combiner avec
les acides.
Il seroit juste pour juger le systeme de
l’Aureur , de rapporter ses experiences 5
mais nous prions les ledtems de les exa-
miner & de les faire eux riipmes. Il n’est
qüestion que de verser une certäine quan-
tite d’huilc de vitriol sür une cerraine quan-
tite de glace concasiee , de faire evaporer
le melange tres lenrement au bain de sa-
ble , & Kon verra que dans 1c temps de
l’evaporation , la liqueur devient jaunätre;'
qu’il se forme une pelliculc saline sür la
iarface de la liqueur, qu’apres Kavoir lais-
Sr* )
se resröidir fi Kon Opposc au jour sa cap-
sule de verre pour observer l’etat des cho-
ses, cn remarquera qu'au dess’ous de la
pellicule , il s’cst forme des ■cristaux en
aiguilles , Sc qu'il y en a egalement au sond
de la capsule ; mais en mcindre quanti-
te,Scc. L’Auteur a eu soin de varier ses
experiences & toujours le resultat a cte
une cristallisation sembiable ä celle de la
glace.
Selon lui, Keau est une suBstan.ee qui
n’existe que par les principes du chaud ££
du sroid. Le premipr l.a reduir en vapeurs ,
& ces vapeurs sont coacentrees par le froid;
& le second la reduir en glace , qui ne
peut redevenir eau sans le sepours du,
chaud. C’est ä une proportion conyenabls
de ces meines principes qu’elle doit sa beu-
te , sa purere & meine son existence > par
consequent l’cau n’est pas un eleincnc ,
mais une substance composee de deux prin-
cipes. Par leur secours il s’y produit um
limon , une matiere oneftueuse , que l’As-.
teur appellc principe secondaite , 3c qus
Kunekel a appelle matiere Qelesse ou fperme,
en un moc, Keau n’est que de la glace
fcindue.
Ici se prdsente une qüestion ; nous la
ptoposons a l’A-utpur. Qnest-ce qui a pre-
cede , l’eau ou la glace l Si vous dires que
c’est l’eau, ce n’etoient donc que des vapeurs
mises en adlion par le chaud 5 mais elses
supposent la preexistepee d.e la glace qui,
selon l’Atiteur, ne peut redevenir eau sans
le secours du chaud j si vous dites que
c’est la glace , il faut supposer la preexis-
tence des vapeurs dont la glace est forme'c
par l’atftion du froid. Tout cela paroic fort
embarrassant au premier coup d’oeil ■ mais
M. Herckenroth denne la solution de tous
ces problemes. Sa biocliurp oftre des phe-
npmenes fort curieux. Peut-ecre viendra-t-
il quelque Physicien , qui profitant de ses
decouverres, trouvera le moyen d’emoussei:
les aiguilles alkalines de la matiere frigo-
rifique. II cut rendu un grand service k
I’huinanite pendant tout le n^ois de Jati-
vier de l’annee derniere. II ne faut pouc
cela que combiner adroitement l’alkaliavea
Kacide , ce qui paroic de la plus grands
fäcilite. *■
K k k k k 1
pas eomme oh l’a dit I’absen« , la n£ga-
tion du chaud, c’est un etre positif, qui
exlste par lui meine,
Schal avoit avance que Kether est po-
sitivement le frcid > M. Herckenroth eß:
de Ton avis ; mais il ajoute qu'il n’excite
jamais la chaleur, ä moins qu'il ne soit
sutpasie par 'iacicu ou le chaud qui etant
riiis en rnouvement par le froid ou Kether,
produira d’autant plus de chaleur que ce
mouvemenr sera violent > ainsi li le chaud
& le froid sont deux puissances oppose'es
Kurse ä l’autre 5 leur jtiste proportion les met
c.11 equilibre , & l,eur disproporcion les ex-
pose ä un rnouvement continuel, qui cause
souven: la fuhnination , & produit meme
le feu & la ssamme dans la nuit la plus obs-
cure.
» Enfin , dit-il, puisque c’est un moyen
*> pour connoitre le chaud ou le feu , que
i> de considerer le phlogistique, ou les ma-
tt tieres inssammables mises en action , exa-
« mi rons aussi les corps , dont l’adtion
» nous peut decouvrir la nature du froid j
i» ces corps sont ceux qui resultent de la
» concentration : tels sont la glace , la
» neige, les sels qui augmentent ses effets,
»tous les corps concentres , c’est-a-dire,
»j les metaux. »
L’Auteur soumet donc tous ces corps 2
l’experience , il commence par la glace ;
il recherche de quelle nature peut erre le
principe dont eile eft formee. II croir s’ctre
asTure que ce principe est alkali, & teu-
res ses experiences Pont conduit ä s’assurer
que la matiere frigorifique etoit d’une na-
ture alkalin.?. Or si le principe est alkali,
il en resulre qu’il doit se combiner avec
les acides.
Il seroit juste pour juger le systeme de
l’Aureur , de rapporter ses experiences 5
mais nous prions les ledtems de les exa-
miner & de les faire eux riipmes. Il n’est
qüestion que de verser une certäine quan-
tite d’huilc de vitriol sür une cerraine quan-
tite de glace concasiee , de faire evaporer
le melange tres lenrement au bain de sa-
ble , & Kon verra que dans 1c temps de
l’evaporation , la liqueur devient jaunätre;'
qu’il se forme une pelliculc saline sür la
iarface de la liqueur, qu’apres Kavoir lais-
Sr* )
se resröidir fi Kon Opposc au jour sa cap-
sule de verre pour observer l’etat des cho-
ses, cn remarquera qu'au dess’ous de la
pellicule , il s’cst forme des ■cristaux en
aiguilles , Sc qu'il y en a egalement au sond
de la capsule ; mais en mcindre quanti-
te,Scc. L’Auteur a eu soin de varier ses
experiences & toujours le resultat a cte
une cristallisation sembiable ä celle de la
glace.
Selon lui, Keau est une suBstan.ee qui
n’existe que par les principes du chaud ££
du sroid. Le premipr l.a reduir en vapeurs ,
& ces vapeurs sont coacentrees par le froid;
& le second la reduir en glace , qui ne
peut redevenir eau sans le sepours du,
chaud. C’est ä une proportion conyenabls
de ces meines principes qu’elle doit sa beu-
te , sa purere & meine son existence > par
consequent l’cau n’est pas un eleincnc ,
mais une substance composee de deux prin-
cipes. Par leur secours il s’y produit um
limon , une matiere oneftueuse , que l’As-.
teur appellc principe secondaite , 3c qus
Kunekel a appelle matiere Qelesse ou fperme,
en un moc, Keau n’est que de la glace
fcindue.
Ici se prdsente une qüestion ; nous la
ptoposons a l’A-utpur. Qnest-ce qui a pre-
cede , l’eau ou la glace l Si vous dires que
c’est l’eau, ce n’etoient donc que des vapeurs
mises en adlion par le chaud 5 mais elses
supposent la preexistepee d.e la glace qui,
selon l’Atiteur, ne peut redevenir eau sans
le secours du chaud j si vous dites que
c’est la glace , il faut supposer la preexis-
tence des vapeurs dont la glace est forme'c
par l’atftion du froid. Tout cela paroic fort
embarrassant au premier coup d’oeil ■ mais
M. Herckenroth denne la solution de tous
ces problemes. Sa biocliurp oftre des phe-
npmenes fort curieux. Peut-ecre viendra-t-
il quelque Physicien , qui profitant de ses
decouverres, trouvera le moyen d’emoussei:
les aiguilles alkalines de la matiere frigo-
rifique. II cut rendu un grand service k
I’huinanite pendant tout le n^ois de Jati-
vier de l’annee derniere. II ne faut pouc
cela que combiner adroitement l’alkaliavea
Kacide , ce qui paroic de la plus grands
fäcilite. *■
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