Gazette universelle de littérature (1777)

Annee 1777 ( 1 ) Nam. 1.
AU X DEUX-PONTS.
A V EC P RI KI LE GE

DE
ALTESSE


SON
SERENISSIME.

GAZETTE UNIVERSELLE

D e Li t t e r a t u r e.

SCIENCES,
Theologie Anciinhs,


, &c.
ou Le Zend Aveßa,
la parole vivante de
Zoroastre * qui con-
tient la Doarine &
les opinions de ce Le-
gißateur sür Dien ,
sür le monde , la Na-
ture , l komme j avec
les ceremonies reli-

gieufes des Perses iere. partie , qui avec les
preliminaires renserme les deux livres nont-
mes Izeschne & Vispered : A Riga in6.
in-40.
II n'y a paS beaucoup d’annees que tout
le monde parloit de Zoroaftre , Fans avoir
hi ses livres; comme bien des gens parlent
de la Bible & de i’Alcoran , sans en avoir
jemals la grand choic. C’cst ä M. Aa-

quetil du Perron que nous sommes redeva-
bles de cette precieuse decouverte. Quoi-
que sa traduftion Frangoirc du Zend-Aves-
ca , l’ait CuffKammenc fait connottre dans
route l’Europe savante , un livre aalsi pre-
cieux merite d'eire mis ä la portee du com-
mun des Ledkurs desd verses nations , &
c’est ce qu'on vient de faire pour l’Alle-
magne.
Ön a souvent compare Zoroastre a Moi’sej
bien des Sayans ont meme donne la pre-
ferense au premicr , atiendu , diseor-i's »
qu’outre la connoilLnce de la religion &
de la morale , il etoit tres instruit sür la
physique & sür l'histoire- Naturelle ; d’au-
tres plus hardis ont ose avancer que Moi-
se i’avoit pille , oubliant que M-Ase n’a-
voit pas besoin de piHer Zoroastre , puis-
qu’il etoit inspire de Dieu meme. Qioi-
qu’il en soit., on ne peut s’empecher de
remarquer l’exrreme resTemblance qui r6-
gne entre leurs Sedateurs. Les Guebres ou
Gaiircs > Font repaadus dans l’Asie , comme,