(iÉR.ICAULT.
(troisième article ')
XI.
Géricault partit pour Londres
tout au commencement de 1820,
très-peu de temps après la clôture
de l’Exposition, en compagnie de
Charlet et de l’économiste Brunet.
Ses relations alors très-intimes
avec Charlet remontaient à l’an-
née 1818. Dès cette époque il
admirait beaucoup l’habile et
mordant dessinateur dont les li-
thographies commençaient à être
appréciées. 11 les achetait avide-
ment dès qu’elles paraissaient, et
prenait un vif plaisir à en détail-
ler les beautés à ses amis. Avec
sa violence ordinaire, il voulut à
tout prix faire sa connaissance ; ce
désir était devenu chez lui une
idée fixe, un véritable cauchemar.
Il avait fait part de son intention
à M. Dorcy, et les deux amis étaient convenus de saisir la première occa-
sion. Ils apprirent que Charlet, très-pauvre encore et qui faisait tous les mé-
I. Voir les numéros des 1er mars et 1er avril.
xxn
57
(troisième article ')
XI.
Géricault partit pour Londres
tout au commencement de 1820,
très-peu de temps après la clôture
de l’Exposition, en compagnie de
Charlet et de l’économiste Brunet.
Ses relations alors très-intimes
avec Charlet remontaient à l’an-
née 1818. Dès cette époque il
admirait beaucoup l’habile et
mordant dessinateur dont les li-
thographies commençaient à être
appréciées. 11 les achetait avide-
ment dès qu’elles paraissaient, et
prenait un vif plaisir à en détail-
ler les beautés à ses amis. Avec
sa violence ordinaire, il voulut à
tout prix faire sa connaissance ; ce
désir était devenu chez lui une
idée fixe, un véritable cauchemar.
Il avait fait part de son intention
à M. Dorcy, et les deux amis étaient convenus de saisir la première occa-
sion. Ils apprirent que Charlet, très-pauvre encore et qui faisait tous les mé-
I. Voir les numéros des 1er mars et 1er avril.
xxn
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