NOUVELLES ÉTUDES
SUR LA
GALERIE SUERMONDT1
VIII. Les Hals.
J’ai l’honneur d’intro-
duire dans le monde pari-
sien, et en général dans le
grand monde de l’Europe, la
vieille Hille Bobbe, dont il a
été fait mention dans notre
monographie de Frans Hals
(Gazette, t. XXIV, p. /i/t3).
Cette honnête sorcière, sans
doute bien connue de son
vivant à Ilaarlem, sa patrie,
n’est pas précisément belle,
mais elle eut l’avantage d’ê-
tre peinte plus vaillamment
que ne le fut jamais prin-
cesse jeune et magnifique.
Et voilà que maître Flameng, s’en étant amouraché à première vue, s’est
empressé de contribuer aussi à l’illustration de la bohémienne hollan-
daise. N’est-ce pas que cette Minerve sarcastique et ricaneuse, avec son
hibou si sérieux, fait penser aux horribles et superbes naines de Ve-
lâzquez ! Car les audacieux naturalistes de ces temps barbares ne se
gênaient pas pour peindre des êtres sans beauté, sans noblesse et sans
fortune.
\ Voir la dernière livraison de la Gazette.
SUR LA
GALERIE SUERMONDT1
VIII. Les Hals.
J’ai l’honneur d’intro-
duire dans le monde pari-
sien, et en général dans le
grand monde de l’Europe, la
vieille Hille Bobbe, dont il a
été fait mention dans notre
monographie de Frans Hals
(Gazette, t. XXIV, p. /i/t3).
Cette honnête sorcière, sans
doute bien connue de son
vivant à Ilaarlem, sa patrie,
n’est pas précisément belle,
mais elle eut l’avantage d’ê-
tre peinte plus vaillamment
que ne le fut jamais prin-
cesse jeune et magnifique.
Et voilà que maître Flameng, s’en étant amouraché à première vue, s’est
empressé de contribuer aussi à l’illustration de la bohémienne hollan-
daise. N’est-ce pas que cette Minerve sarcastique et ricaneuse, avec son
hibou si sérieux, fait penser aux horribles et superbes naines de Ve-
lâzquez ! Car les audacieux naturalistes de ces temps barbares ne se
gênaient pas pour peindre des êtres sans beauté, sans noblesse et sans
fortune.
\ Voir la dernière livraison de la Gazette.