LA CARICATURE ET L’IMAGERIE
EN EUROPE
PENDANT LA GUERRE DE 1 87 0-1871 1
ANGLETERRE. — BELGIQUE. — ESPAGNE.
L’Angleterre dès le début
a peur de la victoire française.
Ce qu’elle suit le plus attentive-
ment, ce sont les mouvements de
la France. La preuve de cette
préoccupation éclate dans ses
journaux illustrés qui dessinent
nos troupes, nos camps, nos
faits, ceux de l’empereur, bien
plus souvent qu’ils ne donnent
d’images sur les Allemands. On
croit à notre supériorité, les
llhislrated London News s’em-
pressent de montrer les premiers
prisonniers allemands amenés à
Metz.
Après Sarrebrück, il y a au contraire un revirement dans l'esprit de
nos voisins. Est-ce une simple intuition? Est-ce par suite des renseigne-
ments qu’ils reçoivent du continent? Toujours est-il qu’ils deviennent
subitement prophétiques.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. V, 2e période, p. 155 et 322.
VI. — 2e PÉRIODE.
50
EN EUROPE
PENDANT LA GUERRE DE 1 87 0-1871 1
ANGLETERRE. — BELGIQUE. — ESPAGNE.
L’Angleterre dès le début
a peur de la victoire française.
Ce qu’elle suit le plus attentive-
ment, ce sont les mouvements de
la France. La preuve de cette
préoccupation éclate dans ses
journaux illustrés qui dessinent
nos troupes, nos camps, nos
faits, ceux de l’empereur, bien
plus souvent qu’ils ne donnent
d’images sur les Allemands. On
croit à notre supériorité, les
llhislrated London News s’em-
pressent de montrer les premiers
prisonniers allemands amenés à
Metz.
Après Sarrebrück, il y a au contraire un revirement dans l'esprit de
nos voisins. Est-ce une simple intuition? Est-ce par suite des renseigne-
ments qu’ils reçoivent du continent? Toujours est-il qu’ils deviennent
subitement prophétiques.
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. V, 2e période, p. 155 et 322.
VI. — 2e PÉRIODE.
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