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Avis au lecteur
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24583#0009
AVIS AU LECTEUR
Paul Chéron s’était proposé d’écrire cette Table. Quand la mort est
venue le surprendre, le 5 mai 1881, dans sa petite maison de Sannois,—
joyau de l’héritage paternel, —- déjà'parée des premières fleurs du prin-
temps, notre ami avait compulsé deux volumes de la nouvelle période
de la Galette, qui comporte vingt-trois tomes.
M. Anatole de Montaiglon, rendant justice à Paul Chéron dans la Chro-
nique des Arts du 14 mai 1881, a rappelé en termes émus les traits distinc-
tifs de son caractère et de son esprit. Nous n’aurions pas le talent défaire
revivre notre ami avec la sûreté de touche et l’exquise mesure que M. de
Montaiglon a su mettre dans son récit familier. Un penchant invincible et
bien digne d’être relevé inclinait Paul Chéron vers les travaux obscurs et
trop généralement dédaignés de la bibliographie. L’homme serviable, épris
de méthode et de clarté, se plaisait à suivre le sillon d’autrui, dans le but
désintéressé d’accroître le renom de l’écrivain ou de faciliter les recherches
de l’érudit. C’est ainsi que Buchot, Jannet, Sainte-Beuve, M. Jouaust,
M. de Montaiglon lui-même, l’ont eu pour collaborateur. Il est superflu de
mentionner ici les services rendus par Paul Chéron aux lecteurs de la
Galette des Beaux-Arts par ses Bibliographies semestrielles et ses Tables
des deux premières séries de ce recueil.
A la Commission de Y Inventaire des Richesses d’art de la France, où nous
avons connu Paul Chéron, dès 1874, il avait accepté le soin de rédiger
les Tables de chaque monographie séparée et de chaque volume. Celles
des trois premiers volumes de la publication de l’Etat portent son nom.
C’est principalement à la Commission de 1 ’ Inventaire que nous sommes
redevable de nos relations fréquentes avec Paul Chéron. Nous nous sou-
venons encore de certains axiomes qu’il formulait volontiers sur ses tra-
vaux de prédilection.
« Pour qu’une Table fût excellente, disait-il parfois, elle devrait con-
» tenir sous trois formes la matière du volume qu’elle résume. Toute
» phrase historique renferme trois sujets pour le rédacteur d’une Table.
Paul Chéron s’était proposé d’écrire cette Table. Quand la mort est
venue le surprendre, le 5 mai 1881, dans sa petite maison de Sannois,—
joyau de l’héritage paternel, —- déjà'parée des premières fleurs du prin-
temps, notre ami avait compulsé deux volumes de la nouvelle période
de la Galette, qui comporte vingt-trois tomes.
M. Anatole de Montaiglon, rendant justice à Paul Chéron dans la Chro-
nique des Arts du 14 mai 1881, a rappelé en termes émus les traits distinc-
tifs de son caractère et de son esprit. Nous n’aurions pas le talent défaire
revivre notre ami avec la sûreté de touche et l’exquise mesure que M. de
Montaiglon a su mettre dans son récit familier. Un penchant invincible et
bien digne d’être relevé inclinait Paul Chéron vers les travaux obscurs et
trop généralement dédaignés de la bibliographie. L’homme serviable, épris
de méthode et de clarté, se plaisait à suivre le sillon d’autrui, dans le but
désintéressé d’accroître le renom de l’écrivain ou de faciliter les recherches
de l’érudit. C’est ainsi que Buchot, Jannet, Sainte-Beuve, M. Jouaust,
M. de Montaiglon lui-même, l’ont eu pour collaborateur. Il est superflu de
mentionner ici les services rendus par Paul Chéron aux lecteurs de la
Galette des Beaux-Arts par ses Bibliographies semestrielles et ses Tables
des deux premières séries de ce recueil.
A la Commission de Y Inventaire des Richesses d’art de la France, où nous
avons connu Paul Chéron, dès 1874, il avait accepté le soin de rédiger
les Tables de chaque monographie séparée et de chaque volume. Celles
des trois premiers volumes de la publication de l’Etat portent son nom.
C’est principalement à la Commission de 1 ’ Inventaire que nous sommes
redevable de nos relations fréquentes avec Paul Chéron. Nous nous sou-
venons encore de certains axiomes qu’il formulait volontiers sur ses tra-
vaux de prédilection.
« Pour qu’une Table fût excellente, disait-il parfois, elle devrait con-
» tenir sous trois formes la matière du volume qu’elle résume. Toute
» phrase historique renferme trois sujets pour le rédacteur d’une Table.