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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér., Index.1885

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https://doi.org/10.11588/diglit.24583#0010
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VI

AVIS AU LECTEUR,

» Un portrait de Louis XIV, peint par Rigaud, doit être signalé au nom
» du peintre, au nom du modèle, au chapitre général « Peintures »
» ou « Tableaux ».

Cette méthode, —- que n’ont pas pratiquée, pour le dire en passant, les
écrivains du dernier siècle, dont les tables sommaires déroutent les cher-
cheurs, — est, en effet, la plus claire et la plus complète. Mais, si elle
est applicable, dans toute sa rigueur, lorsqu’il s’agit de la Table d’un
ouvrage réduit en un ou deux volumes, elle devient périlleuse pour la
rédaction de la Table d’une vaste collection.

Paul Chéron a consacré à chacun des volumes de l'Inventaire une
Table équivalente par son étendue au quart du volume, et personne ne
le regrette. Dans la plupart des cas, le renseignement cherché à la Table
est tellement explicite, qu’il dispense de recourir au texte de l’ouvrage.
Mais on voit immédiatement où pourrait entraîner cette méthode, excel-
lente en soi, si on l’adoptait pour d’importantes publications. Chéron
l’avait compris, et lorsqu’il fut chargé de composer les Tables de la pre-
mière période de la Galette (années 1859 â 1868), il s’efforça de réduire
le texte de son travail. Toutefois, ayant à résumer la matière imprimée
de 12,000 pages, il lui fallut deux volumes, formant ensemble 1,144 Pa&esJ
pour atteindre à son but. Hâtons-nous de dire que son travail est un
modèle à suivre par les bibliographes jaloux de bien faire.

En nous confiant le soin de succéder à notre ami et de poursuivre
l’œuvre qu’il avait entreprise, la Direction de la Galette nous exprima le
désir de voir condensée en un seul tome la Table des années 1869
à 1880 de la nouvelle période, formant un ensemble de 13,724 pages
d’impression.

En face de la demande qui nous était faite, nous avons dû chercher
une méthode qui, sans cesser d’être claire, fût toujours concise au sens
absolu du mot. Nous nous séparions donc de Paul Chéron, prenant de
préférence pour modèle les Tables des Archives de VArt français, des
Comptes des Bâtiments du Roi (1528-1571), et du Bulletin de la Société de
l'histoire de l'Art français, par M. de Montaiglon, nous réservant, toute-
fois, d’ajouter encore, s’il était possible, à ce que ces travaux ont
d’excellent.

En conséquence, les fiches rédigées par Paul Chéron, d’après les tomes XI
et XII, — les seuls qu’il eût compulsés, — ont dû être refondues confor-
mément au plan que nous adoptions, et c’est ce qui explique pourquoi
nous n’avons pas cru pouvoir inscrire le nom de notre ami sur la cou-
verture de ce volume. Il ne serait pas juste de lui faire partager devant le
public la responsabilité d’un travail dont le plan n’est pas celui qu’il avait
tracé.
 
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